• BRAS DE FER - Au lendemain de l'ultimatum lancé par le président américain Donald Trump pour durcir dans les prochains mois les termes de l’accord...

    Le président français Emmanuel Macron a défendu ce samedi le « nécessaire respect par toutes les parties » de l’accord sur le nucléaire iranien, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui l’exhortait à « revoir » cet accord.

    Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou et le président français, Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Paris, le 10 décembre 2017.© RSN  Network  Janvier  2018

    "Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou et le président français, Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à Paris, le 10 décembre 2017." 

    « Le président de la République a rappelé l’importance de préserver l’accord nucléaire iranien, et le nécessaire respect par toutes les parties de leurs engagements dans le cadre de cet accord », a indiqué l’Élysée, en ajoutant que les deux hommes avaient également « indiqué la nécessité de travailler sur le volet balistique et sur les activités régionales de l’Iran, comme la France l’a proposé depuis septembre 2017 ».

     

    Ultimatum américain

    L’appel du Premier ministre israélien intervient au lendemain d’un ultimatum lancé par le président américain Donald Trump aux Européens pour durcir dans les prochains mois les termes de l’accord conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, s’ils veulent éviter un retrait pur et simple de Washington. Dans sa conversation avec Emmanuel Macron, le Premier ministre israélien a affirmé que « les propos de Trump devaient être pris au sérieux » et souligné qu’il « serait sage pour quiconque souhaitant conserver l’accord nucléaire de revoir » ce pacte, selon un communiqué de son bureau.

    Benyamin Netanyahou a également déclaré au chef de l’État que le monde libre devait « condamner fermement les cinq crimes du régime iranien », énumérant ses « efforts pour obtenir des armes nucléaires », « développer des missiles balistiques », « soutenir le terrorisme », « l’agression régionale » et « la répression cruelle des citoyens iraniens ». Jeudi, le président français avait souligné auprès de Donald Trump « l’importance » du « respect par l’ensemble de ses signataires » de l’accord nucléaire.

     

    L'Iran confirme son refus

    Téhéran a rejeté toute modification de cet accord historique, et l’a réaffirmé ce samedi. L’Iran a dans ce dossier le soutien de tous les partenaires du texte -Grande-Bretagne, Chine, France, Allemagne, Russie et Union européenne- à l’exception des États-Unis. Son allié russe a estimé pour sa part qu’en sortant de l’accord historique sur le nucléaire conclu en 2015 à Vienne entre le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et l’Iran, Washington ferait un « très mauvais calcul ».

     

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    Israël considère l’Iran comme une menace régionale et affirme qu’il soutient les militants islamistes palestiniens du Hamas et du Djihad islamique, ainsi que le Hezbollah chiite libanais. L’État hébreu s’oppose à cet accord et considère qu’il n’empêcherait pas l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire.

     


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  • Fiscalité, immigration, dépense publique… Laurent Wauquiez "monte le son" face à Emmanuel Macron à l'occasion d'une interview au JDD.

    Fiscalité, immigration, dépense publique… Laurent Wauquiez "monte le son" face à Emmanuel Macron à l'occasion d'une interview au JDD.© RSN  Network  Janvier  2018

    "Fiscalité, immigration, dépense publique… Laurent Wauquiez "monte le son" face à Emmanuel Macron à l'occasion d'une interview au JDD." 

    Laurent Wauquiez avait prévenu qu’il allait "monter le son" face à Emmanuel Macron en cette rentrée politique. Dans Le Journal du Dimanche, le président des Républicains s’en prend à la politique du gouvernement, fustigeant "une augmentation de la dépense publique et une hausse massive de la CSG". Il dénonce "un acharnement du gouvernement contre les classes moyennes" et "un mépris du président pour la France des territoires, cette France des gens modestes qui prennent leur voiture pour aller travailler et qui, eux, ne profiteront pas des dispositions sur les produits financiers. Par contre, ils payeront la facture de la hausse du diesel, de l'essence, des contrôles techniques, voire les amendes avec les nouvelles règles s’ils dépassent les 80km/h!".

     

    Le projet de loi sur l'immigration "ne changera rien" selon Wauquiez

    Il réclame le rétablissement des peines planchers pour ceux qui s’en prennent aux forces de l‘ordre - "Ces petites frappes doivent savoir que cela les conduira systématiquement derrière les barreaux" - et pointe un texte sur l‘immigration qui "ne changera rien à la vague migratoire" : "Avec Emmanuel Macron, les immigrés clandestins resteront sur notre sol. Ils seront même de plus en plus nombreux", assène-t-il.

    Le président des Républicains répond aussi à Valérie Pécresse, qui souhaite faire de Libres un mouvement associé à LR : "C’est une bonne idée (…) Je lui  proposerai donc de venir présenter la candidature de son mouvement devant le Conseil national." Mais "il ne faut pas se faire uniquement entendre pour critiquer sa propre famille".

     


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  • Une alerte a été envoyée par erreur ce samedi aux Hawaïens, les prévenant de l'arrivée d'un missile balistique. L'information, vite démentie, a néanmoins semé la panique.

    Photo fournie, le 16 septembre 2017, par l'agence officielle nord-coréenne d'un tir de missile balistique Hwasong-12, dans un endroit non précisé.© RSN  Network  Janvier  2018

    Photo fournie, le 16 septembre 2017, par l'agence officielle nord-coréenne d'un tir de missile balistique Hwasong-12, dans un endroit non précisé.

     

    Plus de peur que de mal. Ce samedi, les habitants d'Hawaï se sont réveillés sans en croire leurs yeux: une alerte, envoyée par téléphone, les prévenait de l'arrivée imminente d'un missile balistique sur l'île.

    "Menace de missile balistique sur Hawaï. Mettez-vous immédiatement à l'abri. Ce n'est pas un exercice", ont ainsi reçu les habitants vers 8h du matin, heure locale, via le système Amber Alert, qui dépend du ministère américain de la Justice.

    Dans différents tweets, le gouverneur de Hawaï David Ige et l'agence locale de gestion des événements d'urgence ont tour à tour assuré qu'il s'agissait d'une erreur et que l'île n'était pas menacée par un missile balistique.  

    "Ma mère et ma soeur étaient en pleurs"

    Bien que rapidement démentie, cette menace a néanmoins créé - à raison - une véritable panique chez les habitants de cet Etat américain, situé dans l'océan Pacifique.

    L'alerte a en effet été prise très au sérieux par de nombreux habitants, qui ont raconté leurs réactions sur les réseaux sociaux. "Ma famille est dans le nord de l'île, ils ont trouvé refuge dans le garage. Ma mère et ma soeur étaient en pleurs", écrit ainsi cette journaliste.

    D'autres évoquent avoir éclaté en sanglots ou avoir vu des "enfants emportés par leurs parents".  

    Une "erreur humaine"

    Le sénateur démocrate de Hawaï Brian Schatz a tweeté que l'incident était dû à une "erreur humaine", sans donner plus de précisions.

    "Il n'y a rien de plus important que de professionnaliser et de mettre des garde-fous à ce système" d'alertes Amber, a-t-il ajouté.

    Selon l'antenne d'Honolulu du service de météorologie nationale, le message aurait été un test, envoyé par erreur, selon un communiqué.

     

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    Cette fausse alerte intervient dans un contexte très tendu, notamment marqué par les menaces d'une attaque nucléaire de la part du régime nord-coréen envers les Etats-Unis.


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  • Dans un entretien au "JDD" dimanche, le PDG du géant français du lait promet d'indemniser "toutes les familles qui ont subi un préjudice".

    Le PDG de Lactalis promet d'indemniser toutes les victimes© RSN  Network  Janvier  2018

    "Le PDG de Lactalis promet d'indemniser toutes les victimes" (Et la facture risque d'être très salée->Ndlr-Nadia*)

    Il sort enfin de son silence. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le très secret PDG de Lactalis promet d'indemniser "toutes les familles qui ont subi un préjudice" dans l'affaire des laits infantiles contaminés à la salmonelle.

    "C'est pour moi une très grande inquiétude". "La santé des enfants malades me préoccupe évidemment. (…) Il s’agit de bébés de moins de 6 mois, c’est pour nous, pour moi, une très grande inquiétude", assure Emmanuel Besnier. "Chacun de nous a des proches concernés. Nous faisons le maximum pour régler la situation et comprendre comment des produits qui n’étaient pas sains ont pu être mis sur le marché", affirme encore le patron du groupe.

     

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    35 bébés atteints de salmonellose. Emmanuel Besnier se dit d'ailleurs "disposé" à rencontrer les associations de consommateurs. "Nous sommes discrets mais nous ne refusons jamais de discuter avec personne : clients, consommateurs, autorités", déclare-t-il dans les colonnes du JDD. Depuis la mi-août, 35 nourrissons ont été atteints de salmonellose en France, dont 18 ont été hospitalisés, selon le dernier recensement de l'autorité de surveillance Santé publique France. Tous sont sortis de l'hôpital, selon la même source.

     


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  • La direction de la chaîne parle de sujets "déséquilibrés". Le SNJ dénonce "un choix éditorial fait à la demande" du chef des Républicains.

    Laurent Wauquiez, le 13 décembre, à Paris.© Copyright RSN Network Janvier 2018

    "Laurent Wauquiez, le 13 décembre, à Paris. "
    La direction de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes a suspendu la diffusion d'une série de sujets sur le bilan de Laurent Wauquiez à la région, jugés "déséquilibrés", provoquant un vif émoi dans la rédaction qui dénonce une pression politique.

    Cette série en cinq volets était programmée cette semaine dans les journaux de 12h00 et 19h00 sur les antennes de Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble. Les deux premiers ont été diffusés lundi et mardi mais la diffusion s'est arrêtée mercredi.

    Selon des membres de la chaîne interrogés par l'AFP, une intervention de Laurent Wauquiez est à l'origine de cette décision, ce que dément l'entourage du président de la région et du parti Les Républicains. La direction de France 3, quant à elle, justifie sa décision par le caractère "déséquilibré" des sujets, qui a suscité "beaucoup de réactions".

     

    "On n'était pas dans les clous"

     

    C'est la diffusion, mardi, du deuxième volet - consacré aux finances de la région et qui n'a pas été visionné par le rédacteur en chef en titre avant sa diffusion - qui a mis le feu aux poudres.

    "On ne s'empêche pas de faire de l'investigation mais, dans la forme et sur le fond, on essaie d'être équilibré et plutôt mesuré. Et là, ce n'était pas le cas. On n'était pas dans les clous sur le plan du traitement politique et par rapport à notre tonalité de service public", explique André Faucon, directeur régional de la chaîne.

    La suspension de la série intervient alors que Laurent Wauquiez est l'invité de l'émission politique dominicale de la chaîne, enregistrée ce jeudi. Mais il n'y a aucun lien entre sa participation et la décision prise mercredi, assure la direction.

    La région, elle, affirme avoir été contactée par France 3 mercredi et avoir alors réclamé un droit de réponse sur le sujet de mardi, "unilatéralement à charge", mais n'être "absolument pour rien" dans la décision de suspendre la diffusion.

     

    "La plupart des journalistes sont outrés"

     

    "On a perdu toute crédibilité, la plupart des journalistes sont outrés, déplore un membre de la chaîne. Beaucoup de gens nous ont demandé pourquoi la série n'était plus diffusée, il n'y a pas eu un mot d'explication à l'antenne." "Depuis deux ans, on est amené à faire des reportages sur les annonces de Laurent Wauquiez et la question de l'équilibre ne s'est jamais posée dans l'autre sens."

    "Cette série était prévue depuis très longtemps; elle n'a pas été faite en catimini", souligne Myriam Figureau, déléguée du Syndicat national des journalistes (SNJ), en dénonçant "un choix éditorial fait à la demande d'un responsable politique". "Le sentiment général, c'est l'atterrement", renchérit Daniel Pajonk, délégué du SNJ-CGT.

    Le droit de réponse obtenu par Laurent Wauquiez devrait être d'une durée équivalente - trois minutes - et diffusé samedi dans les mêmes conditions que le sujet mis en cause - dans les journaux de 12h00 et 19H00. Du jamais vu, selon les syndicats.

     


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