• © RSN  Network  Janvier  2018

    Alors que les tweets de Donald Trump font souvent l'objet de polémiques, le réseau social a précisé sa position. Il estime que "bloquer un dirigeant (...) reviendrait à dissimuler des informations importantes".

    Le réseau social Twitter ne supprimera pas les comptes ou messages de dirigeants politiques même s'ils sont "controversés". Le groupe a précisé sa position, vendredi 5 janvier sur son blog officiel (en anglais), alors que de nombreuses polémiques entourent les publications du président américain Donald Trump.

     

    Bloquer un dirigeant (...) ou supprimer ses tweets controversés reviendrait à dissimuler des informations importantes auxquels les gens doivent avoir accès et (pour en) débattre.

    Twitter

    sur le blog du réseau social

     

    "Il y a de nombreux débats autour de la présence sur Twitter de personnalités politiques et de dirigeants, et nous souhaitons apporter notre point de vue, affirme le réseau social américain sur son blog officiel. Ce dernier dit vuloir contribuer à "faire avancer le débat public dans le monde", tout en "travaillant dur pour rester neutre". Twitter explique néanmoins "examiner les tweets de dirigeants en prenant en compte le contexte politique" et "appliquer (ses) règles d'utilisation en fonction" de cela.

    Le groupe ne nomme aucun dirigeant en particulier mais répond implicitement aux nombreuses critiques appelant à supprimer les messages du président Donald Trump. Celui-ci i s'exprime quotidiennement au travers de tweets à la tonalité souvent agressive à l'encontre, notamment, d'autres pays ou d'autres dirigeants.

    Des sénateurs démocrates demandent une évaluation aux renseignements

     

    Mardi, le président américain a notamment émis une menace à peine voilée au dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, qui avait déclaré que le bouton nucléaire était toujours sur son bureau, lors du discours du Nouvel An. "Le leader nord-coréen Kim Jong-Un vient d'affirmer que le 'bouton nucléaire est sur son bureau en permanence' (...) informez-le que moi aussi j'ai un bouton nucléaire mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne !"

    Quelques heures plus tard, un groupe de militants baptisé "Resistance SF" avait projeté un slogan hostile à Jack Dorsey, patron-fondateur du groupe, sur la façade du siège de San Francisco : "@jack is #complicit" ("complice"). Cette action a été organisée pour protester contre le fait que Twitter laisse Donald Trump s'exprimer largement sur le réseau, alors même qu'il bloque régulièrement des comptes ou supprime des messages enfreignant ses règles d'utilisation (appels à la violence, apologie du terrorisme etc...).

     

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    Par ailleurs, deux sénateurs démocrates se sont saisis de l'affaire. Ils ont demandé demandé au patron des services américains de renseignement d'évaluer les risques pour la sécurité nationale que représentent les tweets de Donald Trump sur la Corée du Nord.

     


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  • Le bébé a été enlevé par son père l'hôpital Purpan, durant la nuit de vendredi à samedi, alors qu'il était alimenté par des sondes.

    Le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a déclenché une alerte enlèvement pour un nourrisson de 2 mois, samedi 6 janvier dans la matinée. Prénommé Tizio, l'enfant a été enlevé à l'hôpital Purpan, cette nuit entre 18h30 et 19h, alors qu'il était alimenté par des sondes gastriques et voies intraveineuses. Le ravisseur serait son père, un homme de 33 ans, annonce à l'AFP le parquet de la ville.  

    Un véhicule Peugeot 307 de couleur blanche recherché

    Le bébé était vêtu d'un ensemble de laine bleue au moment de son enlèvement. Le père de l'enfant est un homme "grand, mince, porteur d'une barbe fournie de cheveux longs bouclés bruns à noirs". Il est susceptible de se déplacer à bord d'un véhicule Peugeot 307 de couleur blanche, immatriculé dans l'Ariège 5608GP09. Il portait lors des faits un "anorak de couleur sombre", ajoute le communiqué. Si vous localisez l'enfant ou le suspect, n'intervenez pas vous-même, appelez immédiatement le 08 00 36 32 68.

     

     

     

    Le bébé "souffre d'une pathologie nécessitant la poursuite de soins immédiats, son pronostic vital est engagé à défaut de recevoir ces derniers dans les plus brefs délais", poursuit le parquet dans un communiqué.

     


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  • Le Conseil de sécurité de l'ONU.© RSN  Network  Janvier  2018

    " Le Conseil de sécurité de l'ONU. "

    Lors de la réunion du Conseil de sécurité ce vendredi au sujet de l'Iran, les Etats-Unis ont accusé le régime de Téhéran de "bafouer" les droits de son peuple tandis que la Russie dénonçait "l'ingérence" américaine. 

    Les Etats-Unis et la Russie ont affiché vendredi des divisions profondes sur l'Iran, lors d'une réunion controversée du Conseil de sécurité consacrée à ce pays où le pouvoir a organisé dans la journée de nouvelles manifestations en sa faveur. "En 2018 nous ne resterons pas silencieux", a martelé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, en justifiant sa demande dès mardi d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, qui a provoqué des dissensions entre ses 15 membres.

    Pour Nikki Haley, "le régime iranien bafoue les droits de son peuple". Elle a dénoncé les dépenses d'armement iraniennes aux dépens, selon elle, du bien-être de la population. "Le message de ce peuple, c'est cessez de soutenir le terrorisme", a-t-elle assuré en réclamant le rétablissement total de l'internet en Iran. Un point repris par les Pays-Bas, nouveau membre non permanent du Conseil de sécurité. "C'est à l'Iran de régler ses propres problèmes", a asséné ce dernier en évoquant "une situation interne (qui) est en train de se normaliser". Le diplomate russe a évoqué des "prétextes fantaisistes" pour la tenue de cette session, en évoquant une "ingérence dans les affaires intérieures iraniennes".

    L'"unité cruciale" du Conseil de sécurité    

    La Russie a été soutenue au Conseil par notamment la Bolivie, l'Ethiopie ou la Guinée équatoriale. Il ne faut "pas saper l'autorité du Conseil alors que son unité est cruciale", a souligné l'ambassadeur éthiopien, Tekeda Alemu. "La situation iranienne ne menace pas la stabilité régionale", a abondé l'ambassadeur adjoint chinois à l'ONU, Wu Haiteo, en déniant tout rôle au Conseil dans une situation interne à un pays.

     

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    Il s'agissait de la toute première réunion du Conseil de sécurité pour 2018 après des voeux d'"unité" formulés le 1er janvier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "L'unité est la voie à suivre: notre avenir en dépend", avait-il alors dit.

     


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  • L'avis de recherche a déjà été placardé dans de nombreux commerces de la région.© RSN  Network  Janvier  2018

    " L'avis de recherche a déjà été placardé dans de nombreux commerces de la région. "

    Plusieurs entreprises de la région ont décidé d'imprimer et d'afficher gratuitement en grand format l'avis de recherche de Maëlys, qui a disparu dans la nuit du 26 au 27 août dernier, lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. 

    La solidarité ne faiblit pas autour de la famille de Maëlys, disparue dans la nuit du 26 au 27 août 2017, lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Des entreprises de la région ont pris l'initiative d'imprimer et d'afficher, gracieusement, en grand format sur des panneaux publicitaires, l'appel à témoins diffusé après la disparition de la fillette de 9 ans, il y a quatre mois. 

    Un collectif qui réclame la vérité sur la disparition de Maëlys est à l'origine de cette action. Ses membres ont contacté des entreprises spécialisées dans l'affichage publicitaire, qui ont accepté de placarder l'avis de recherche en quatre mètres sur trois. Ainsi, la photo de Maëlys, dans sa robe blanche, prise le jour de sa disparition, est visible dans plusieurs villes de la région Rhône-Alpes: Chambéry, Albertville, Aix-les-Bains, entre autres. Et prochainement, à Bourgoin-Jallieu, Mâcon et même en région parisienne, détaille France Bleu.

     

    "Nous voulons la vérité pour Maëlys, car il n'est pas pensable qu'en 2017 on ne puisse pas retrouver un enfant!", explique un membre du collectif au Dauphiné Libéré.

     

    Depuis quatre mois, les recherches pour retrouver Maëlys sont restées vaines. Un homme,

    Nordahl Lelandais, a été mis en examen pour "meurtre précédé d'un autre crime". Cet ancien militaire de 34 ans été vu pendant la soirée de mariage avec la petite fille dont l'ADN a été découvert à l'intérieur de son véhicule. Voiture qu'il a nettoyée de fond en comble le lendemain de la disparition de l'enfant. Les enquêteurs s'interrogent également sur l'emploi du temps de l'homme ainsi que sur 

     

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    une image de vidéosurveillance montrant une petite silhouette blanche, sur le siège passager du véhicule de Nordahl Lelandais.

     


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  • Conférence de presse commune des présidents turc et français, au palais de l’Elysée, le 5 janvier.© RSN  Network  Janvier  2018

    " Conférence de presse commune des présidents turc et français, au palais de l’Elysée, le 5 janvier. "

    Le président français a rencontré samedi à Paris son homologue turc, avec lequel il a également évoqué la question du respect des droits de l’homme.

    Face au président turc Recep Tayyip Erdogan, venu chercher le soutien de Paris pour une relance du processus d’adhésion de son pays à l’Union européenne (UE), Emmanuel Macron a fait le choix du parler vrai. « Il est clair que les évolutions récentes et les choix de la Turquie ne permettent aucune avancée du processus engagé », a déclaré le président français lors de leur conférence de presse commune, vendredi 5 janvier.

    Jamais un chef de l’Etat français n’avait aussi clairement appelé, en s’adressant directement à son homologue turc, à en finir « avec l’hypocrisie qui consiste à penser qu’une progression naturelle vers l’ouverture de nouveaux chapitres de négociation est possible ».

    Et de suggérer de « repenser cette relation non pas dans le cadre du processus d’intégration mais d’une coopération, d’un partenariat ». « La finalité, c’est de préserver l’ancrage de la Turquie et du peuple turc dans l’Europe et de faire en sorte que son avenir se construise en regardant l’Europe et avec l’Europe », a-t-il insisté, avouant que « l’Europe n’a pas toujours bien fait vis-à-vis de la Turquie, en laissant croire des choses possibles alors qu’elles ne l’étaient pas totalement. »

    La plupart des dirigeants de l’UE, surtout depuis la dérive autoritaire qui a suivi le coup d’Etat manqué de juillet 2016, ne croient plus à la possibilité dans un proche avenir d’une adhésion pleine et entière de la Turquie comme le souhaite, au moins en parole, Ankara. En septembre 2017, la chancelière allemande, Angela Merkel, alors en campagne électorale, avait même déclaré lors d’un débat télévisé être favorable à l’arrêt des négociations. Les autorités françaises, si l’on excepte le quinquennat de Nicolas Sarkozy, étaient quant à elles toujours restées plus floues.

     

    Isolement diplomatique d’Ankara

     

    Avec ce pays qu’il juge un partenaire stratégique essentiel, le président français suggère « un dialogue apaisé qui tiendrait compte des réalités d’aujourd’hui ». C’est vague et très loin des attentes de l’homme fort d’Ankara, qui comptait sur celui qu’il appelle son « ami » Emmanuel Macron pour renouer avec l’Europe et sortir de son isolement diplomatique.

    Avec son habituel parler cru, Recep Tayyip Erdogan n’a pas caché son irritation. « Les premiers pas du processus d’adhésion datent de 1963 et cela fait donc maintenant cinquante-quatre ans que la Turquie attend dans l’antichambre de l’UE. Aucun autre pays n’a été traité de la sorte », a-t-il martelé, affirmant : « Cela nous a fatigués » et « cela nous pousse à prendre des décisions : on ne peut pas en permanence implorer une entrée dans l’UE ». Le leader de l’AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie depuis 2002, brandit régulièrement depuis deux ans la menace d’un référendum sur l’adhésion à l’UE.

    Emmanuel Macron a tenu son engagement d’évoquer lors de leurs entretiens les atteintes aux droits de l’homme et un certain nombre de cas concrets de dirigeants d’ONG, de journalistes, ainsi que celui du mécène et figure de proue de la société civile Osman Kavala. « L’Etat de droit ne se divise pas. (…) Une opinion, si elle n’est pas une invitation au crime ou à des thèses terroristes, c’est une opinion et elle doit pouvoir s’exprimer librement », a expliqué le président français, appelant aussi Ankara à préserver son ancrage dans la Convention européenne des droits de l’homme.

     

    Un pas vers une relance de la coopération militaire

     

    M. Erdogan a rétorqué en évoquant les nécessités de la lutte contre le terrorisme. « Il ne se crée pas tout seul, il y a des jardiniers du terrorisme, hommes de pensée et d’idées qui, dans leurs écrits, apportent de l’eau au moulin du terrorisme », a-t-il lancé avant de s’en prendre, quelques minutes plus tard, à un journaliste de l’émission « Envoyé spécial » qui lui posait une question sur des soupçons de livraisons d’armes à des groupes djihadistes par Ankara en 2014.

    Une grande partie des entretiens a porté sur les crises régionales, et notamment sur la question syrienne. Emmanuel Macron a évoqué une « communauté de vues et d’intérêts stratégiques » afin de construire la paix avec la dimension « la plus inclusive possible ».

     

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    Très symboliquement, juste avant le début de la conférence de presse, a été aussi signé le contrat pour l’étude d’un système de défense aérienne et de missiles mené en commun par la société franco-italienne Eurosam et les sociétés turques Aselsan et Roketsan. C’est un pas vers une relance de la coopération militaire avec les Occidentaux après qu’Ankara a signé un contrat avec la Russie pour des missiles sol-air S 400 qui suscite l’inquiétude de ses partenaires de l’OTAN.

     


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