• L'élève a arrêté par la police et placé en garde à vue. Il s'agirait d'un élève du lycée, également âgé de 15 ans.

    C'est une nouvelle fusillade en milieu scolaire qui endeuille les Etats-Unis. Un élève a ouvert le feu, mardi 23 janvier, dans un lycée de l'Etat du Kentucky, tuant deux adolescents et faisant une vingtaine de blessés avant d'être arrêté. "Il y a 19 personnes prises en charge pour des blessures, parmi lesquelles 14 qui ont été blessées par balle", a déclaré Matt Bevin, le gouverneur de cet Etat situé à l'ouest des Appalaches.

    © RSN  Network  Janvier  2018

    Les tirs ont éclaté à l'heure du début des classes au lycée de Marshall County, dans la petite ville de Benton. Un endroit où, selon Matt Bevin, il était "inconcevable" d'imaginer une telle "tragédie immense". Une élève de 15 ans est morte sur place. Un autre lycéen, également âgé de 15 ans, a été mortellement touché et est décédé à l'hôpital, a ajouté le gouverneur, en précisant que toutes les victimes étaient a priori scolarisées dans l'établissement.

    Plusieurs des blessés ont été évacués par hélicoptère. Le tireur présumé a été arrêté par un agent du shérif puis placé en garde à vue. Il s'agirait d'un élève du lycée, également âgé de 15 ans.

     

    "Pourquoi laissons-nous cette terreur se poursuivre ?"

     

    Les médias locaux ont rapporté des scènes de panique, les élèves se précipitant hors du lycée tandis que des parents en pleurs tentaient d'avoir des nouvelles de leurs enfants.

    Lundi, une adolescente de 15 ans avait été blessée par balle dans la cantine de son lycée du Texas. Les Etats-Unis enregistrent en moyenne une fusillade en milieu scolaire par semaine, selon des associations.

    "Nos écoles de notre nation devraient être les endroits les plus sûrs pour notre population. Pourquoi laissons-nous cette terreur se poursuivre ?", a questionné mardi dans un communiqué (en anglais) Gabby Giffords, une élue victime d'une fusillade en 2011 en Arizona qui l'a laissée handicapée.

     


    votre commentaire
  • Vingt-trois départements sont toujours placés en vigilance orange. Les craintes persistent concernant de nombreux cours d'eau dans le Doubs et le Jura.

      © Fournis par Francetv info  

    "La tendance est clairement à l'accalmie en ce qui concerne les précipitations" : le dernier bulletin d'information national de Vigicrues se veut rassurant. Mais 23 départements sont toujours placés en vigilance orange par Météo France en raison des risques d'inondations et de crues, mardi 23 janvier.

    La Seine et le Rhin font l'objet d'une vigilance toute particulière, la crue des deux fleuves n'étant toujours pas stabilisée. Les dégâts sont déjà importants dans le Doubs et le Jura où certaines entreprises sont totalement à l'arrêt, de nombreuses écoles fermées et des routes totalement impraticables. Franceinfo revient sur les nombreuses conséquences de ces inondations dans l'Hexagone.

    Une crue "décennale" en Alsace

    Dans l'est de la France, on surveille de près la crue du Rhin et de ses affluents : le cumul de fortes précipitations et la fonte des neiges menace de les faire déborder. Ils devraient atteindre leur hauteur maximale mardi. Les autorités anticipent une possible "crue décennale", la plus élevée depuis dix ans. Déjà supérieur au niveau de la crue de juin 2016, le débit du fleuve pourrait égaler celui de la crue de juin 2013. Il reste encore loin de celle de mai 1999.

    À titre préventif, la préfecture du Bas-Rhin a tout de même annoncé, dans un communiqué,"la nécessité de mettre en eau le polder d'Erstein en vue d'une rétention de crue". Cette immense zone de rétention de crue a débuté son remplissage dans la matinée : elle peut stocker 7,8 millions de m3 d'eau. En parallèle, le fleuve est quant à lui fermé à la circulation de Bâle à Germersheim (Allemagne).

    Le trafic sur le RER C coupé

    À Paris, la Seine devrait monter jusqu'à 5,70 m mercredi avant d'atteindre un pic de 6,10 m en fin de semaine, selon France Bleu. Un niveau équivalent à celui de juin 2016. Le RER C sera donc coupé à partir de mercredi : aucun train ne circulera intra-muros sur cette ligne. Sept stations sont concernées : Saint-Michel-Notre-Dame, Musée d’Orsay, Invalides, Champ de Mars, Avenue du Président Kennedy, Boulainvilliers.

    Comme dans tous les départements concernés par les crues et placés en vigilance orange, la navigation reste déconseillée à Paris. La circulation des bateaux-mouches a été interrompue.

    Des entreprises au chômage technique

    Dans le Doubs, à Mandeure, l'usine Faurecia qui compte 310 salariés est totalement à l'arrêt suite à d'importantes inondations dans l'un de ses ateliers. Par conséquent, le site PSA à Sochaux a également suspendu sa production faute de pots d'échappement, fournis par Faurecia. L'entreprise n'est en revanche pas menacée par les inondations grâce à des travaux de protection des crues réalisés par le passé, indique une source syndicale à France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Au total, 2 000 salariés se retrouvent au chômage technique.

    Bien d'autres entreprises et commerces ont été touchés par les pluies diluviennes, comme à Dolincourt (Aube) – où un restaurant, le garage et la menuiserie ont dû fermer dimanche – ou dans les Vosges.

    L'eau potable inconsommable

    En Seine-Maritime, 18 communes sont privées d'eau potable à cause des intempéries, ce qui concerne environ 4 400 habitants, d'après France Bleu. Dans ces secteurs, l'eau est impropre à la consommation à cause d'une contamination microbienne liée aux fortes pluies. Elle apparaît trouble ou colorée par des particules d'argile et de limon.

    Même situation en Haute-Saône,où de nombreux habitants sont invités à consommer de l'eau minérale afin de se prémunir notamment contre les risques de gastro-entérite. Comme le rapporte France Bleu, "mieux vaut donc éviter aussi de se laver les dents ou de laver les aliments".

    De nombreuses écoles fermées

    Dans les communes placées en vigilance orange, plusieurs écoles sont fermées depuis lundi comme à Pont-l'Evêque (Calvados) ou dans le petit village de Conde-Sainte-Libiaire (Seine-et-Marne). La situation est encore plus compliquée dans le Doubs, département particulièrement touché à cause des crues des rivières Loue et Doubs.

    D'après France Bleu, les établissements scolaires sont restés fermés, mardi, à Ornans, Quingey, Port-Lesney et Pagnoz, faute de transports scolaires. À Doubs, l'école maternelle est également fermée à cause du risque d'inondation. À Quingey, plusieurs résidents ont étéévacués d'une maison d'accueil dans la nuit de lundi à mardi.

    Dans la ville d'Ornans, les dégâts matériels sont très importants, "du jamais-vu depuis 1995", d'après les témoignages des habitants recueillis par L'Est républicain. Dans le même département, le match Sochaux-Lens a, lui, été reporté lundi à cause des intempéries.

    Des axes routiers submergés

    "Il est rappelé que même un 4x4 peut être emporté dans 30 cm d'eau", rappelle France 2. Message reçu pour de nombreuses communes où la circulation est coupée. À Paris, la voie Georges-Pompidou est interdite aux voitures, depuis le pont du Garigliano jusqu'au pont Bir-Hakeim. Le souterrain des Tuileries est également fermé, tout comme l'axe entre les Tuileries et la voie Mazas. Les voies sur berge piétonnes ont également été fermées.

    Dans le Doubs, France Bleu fait état de plusieurs routes inondées. C'est le cas à Valentigney, à Dung, à Mathay, à Nommay, à Blussangeaux ou encore à Voujeaucourt. Dans le Calvados, 19 routes étaient fermées mardi alors que 34 communes ont été touchées par les inondations, indique France 3 Normandie. À Mâcon (Saône-et-Loire), les berges sont submergées et un mur anti-crues a été déployé même si le pic semble avoir été atteint.

     


    votre commentaire
  • Aucun blessé n'est à déplorer suite à cet incident, qui semble être le résultat d'un acte "malveillant", selon le procureur de la République de Carpentras.

    Un TGV durant un essai sur une portion de la LGV Paris-Strasbourg, près de Gougenheim, dans le Bas-Rhin, le 28 septembre 2015. Photo d'illustration.© RSN  Network  Janvier  2018

    "Un TGV durant un essai sur une portion de la LGV Paris-Strasbourg, près de Gougenheim, dans le Bas-Rhin, le 28 septembre 2015." 

    Un TGV avec à son bord plus de 150 passagers a percuté dimanche, à "pleine vitesse", des plaques de béton. Ces dernières avaient été déposées sur la voie à hauteur de Caderousse dans le Vaucluse, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Carpentras. Aucun blessé n'est à déplorer.

    La piste malveillante "paraît évidente"

    "Aucun élément objectif ne permet d'étayer une piste terroriste à l'heure actuelle, mais la piste malveillante paraît évidente", a affirmé le procureur de la République de Carpentras Pierre Gagnoud, confirmant une information de la chaîne M6.

    Le train circulait dimanche matin sur la ligne reliant Aix-en-Provence à Paris, quand il a percuté plusieurs plaques de béton, "assez lourdes", utilisées par la SNCF pour cacher des câbles, a indiqué le procureur. Les plaques ont été "pulvérisées" au passage du TGV. Deux autres avaient été repositionnées sur la voie lorsqu'un agent SNCF est arrivé sur place quelques minutes après le choc, "ce qui prouve le caractère malveillant", a ajouté Pierre Gagnoud.

    Des investigations en cours

    Après le choc, le TGV a pris une voie de délestage et ses passagers ont été pris en charge dans la gare voisine de Piolenc. 

    Des investigations sont en cours. Des prélèvements d'ADN et d'empreintes digitales, notamment sur une bouteille d'alcool retrouvée sur les lieux, ont été effectués.

     


    votre commentaire
  • Le président français a condamné ce dimanche les propos de Donald Trump qui avait qualifié des nations africaines et Haïti de "pays de merde".

    Les présidents français et américain Emmanuel Macron (g) et Donald Trump, le 14 juillet 2017 à Paris (photo d'illustration).© RSN  Network  Janvier  2018 

    "Les présidents français et américain Emmanuel Macron (g) et Donald Trump, le 14 juillet 2017 à Paris"

     

    Emmanuel Macron a réagi à la colère provoquée par l'expression "pays de merde", utilisée par Donald Trump pour qualifier plusieurs pays d'Afrique et Haïti. "Bien sûr ce n'est pas un mot que vous pouvez utiliser", a répondu le président français dans une interview à la BBC diffusée ce dimanche.

    "Je pense que beaucoup de nos problèmes au Moyen-Orient et en Afrique sont dus à beaucoup de frustration, beaucoup d'humiliation passées et nous devons comprendre cela et je crois vraiment que nous devons respecter tous les pays. C'est ce que nous leur devons et c'est beaucoup plus efficace".

    "Une très bonne relation"

    "Ce n'est pas un homme politique classique", a déclaré Emmanuel Macron à propos du président américain, qui célèbre ce weekend le premier anniversaire de sa présidence. "Nous avons une très bonne relation", "Je veux travailler avec lui et nous avons construit une relation forte", a-t-il encore affirmé, tout en indiquant que tous les deux sont "en désaccord sur plusieurs sujets".

    "Je l'appelle très régulièrement, je suis toujours extrêmement direct et franc", a déclaré le chef de l'Etat français, expliquant: "parfois je parviens à le convaincre, parfois j'échoue".

    Il a qualifié les tweets prolifiques et matière à polémique du président américain de "mélange entre des réactions personnelles et politiques". "Je crois que ce n'est pas faisable quand vous êtes président d'une République comme celle des Etats-unis".  


    votre commentaire
  • La semaine dernière, parallèlement à la mobilisation des gardiens dans toute la France, l'Ufap-Unsa (40%) et la CGT-Pénitentiaire (environ 15%) ont participé à des négociations avec le gouvernement, mais elles ont refusé samedi de signer le "projet d'accord" qui en est sorti.

    © RSN  Network  Janvier  2018

    "La ministre de la Justice souhaite reprendre immédiatement le dialogue", selon un communiqué de ministère. Alors que les syndicats de gardiens de prisons appellent à un nouveau "blocage total" des établissements à partir de six heures, lundi 22 janvier, la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, recevra les organisations syndicales, a-t-elle annoncé dans la nuit de dimanche à lundi. Cette rencontre survient après le rejet des propositions du gouvernement et dans un climat de tension alimenté par des agressions à répétition.

    Quelques heures avant le début de l'appel au blocage dans les 188 prisons du pays, la ministre a aussi appelé "à la responsabilité de chacun afin que la sécurité et le fonctionnement des établissements pénitentiaires soient assurés".

    • Une nouvelle agression. Dimanche soir, un détenu s'en est une nouvelle fois pris à des gardiens, à Longuenesse (Pas-de-Calais). Il les a agressés avec un pied de table en fer et les a blessés aux bras, ont indiqué l'administration pénitentiaire et le syndicat majoritaire Ufap-Unsa. Le syndicat FO a appelé les gardiens de Longuenesse à "ne pas prendre les clés" lundi matin, c'est-à-dire à ne pas prendre le travail et à laisser les forces de l'ordre prendre le relais.

    • Toujours pas d'accord. La semaine dernière, parallèlement à la mobilisation des gardiens dans toute la France, l'Ufap-Unsa (40%) et la CGT-Pénitentiaire (environ 15%) ont participé à des négociations avec le gouvernement, mais elles ont refusé samedi de signer le "projet d'accord" qui en est sorti. Dimanche, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait pris "acte du refus" de signer le texte pourtant négocié avec le gouvernement durant la semaine sur la base d'une plateforme commune de revendications.

     

    Publicité

     

    • Un mouvement reconductible. FO-Pénitentiaire, qui ne s'est pas assis à la table des discussions avec le gouvernement, a appelé à "amplifier la pression" pour faire notamment entendre des revendications salariales. Les trois principaux syndicats demandent des revalorisations: soit indemnitaires (pour l'Ufap), avec une revalorisation des primes de nuit ou de pénibilité, soit statutaires (pour FO et la CGT), avec le passage pour les agents de la pénitentiaire de la catégorie C à la catégorie B.

     


    votre commentaire