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Par Sandrine* le 29 Mai 2019 à 16:37
2018 est l'année où l'on a enregistré le moins de morts sur les routes en France, avec 7 personnes tuées en moins par rapport à 2013.
3 488 personnes ont été tuées sur les routes de France en métropole et en Outre-mer en 2018, selon les chiffres communiqués jeudi 29 mai par la sécurité routière. Cela représente 196 tués de moins qu'en 2017. 2018 est l'année où l'on a enregistré le moins de morts sur les routes en France, avec sept personnes tuées en moins par rapport à 2013 qui était jusque-là l'année de référence.
Pour la France métropolitaine, on comptait 200 morts en moins par rapport à l'année 2017 et 20 par rapport à 2013 alors que le trafic est en hausse. Au 1er juillet 2018, la vitesse a été abaissée à 80km/h sur les routes nationales (à la place de 90 km/h). Une mesure sur laquelle le gouvernement a accepté de revenir en partie en 2019.
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Par Sandrine* le 29 Mai 2019 à 16:30
Le président des Patriotes, dont le mandat européen s'achève très prochainement après son échec aux élections, a demandé à sa réintégration à l'Inspection générale de l'administration, rapporte France Inter mercredi.
Plus de huit ans après, le président des patriotes Florian Philippot pourrait bien réintégrer l’administration. Celui qui s'était mis en disponibilité lors de son arrivée au Front national en 2011 a "a envoyé un courrier ou formulé une demande formelle en ce sens" à l'Inspection générale de l'administration, révèle France Inter mercredi.
Un unique mandat de conseiller régional
Dimanche, Florian Philippot a obtenu 0,65 % des suffrages lors du scrutin des élections européennes et devra donc laisser son siège de député européen, qu'il occupait depuis 2014. Ce score ne lui permettra pas non plus d'être remboursé de ses frais de campagne, alors qu'il a financé lui-même l'impression et la diffusion des bulletins de vote et affiches en s'endettant. "C’est une histoire de fric", confie un membre du Rassemblement national à France Inter.
Sur le plan politique, il ne restera à Florian Philippot, 37 ans, plus que son mandat de conseiller régional au sein de la région Grand-Est. Ainsi, il devrait donc retrouver la fonction publique après sa demande, mais s'il ne sait pas où il sera réintégré. "Il va retourner compter les gommes et les stylos dans une sous-préfecture", ironise un proche de Marine Le Pen auprès de France Inter.
Si le président des Patriotes a démenti cette information dans un tweet, France Inter maintient qu'une demande a été effectuée auprès de l'Inspection générale de l'administration par l'ancien vice-président du Front national.
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Par Sandrine* le 29 Mai 2019 à 16:26
L'Elysée avait avancé une partie de la somme des obsèques et espère un remboursement de 25.000 euros.
Un an et demi après les obsèques de Johnny Hallyday à la Madeleine, le palais de l'Elysée attend toujours d'être remboursé par la famille du rockeur défunt, révèle Le Parisien.
Selon le quotidien, l'Elysée a dépensé la somme de 25.000 euros pour les dix gerbes de fleurs blanches disposées à l'intérieur de la Madeleine. Une facture qui n'a pas encore été réglée par la famille de Johnny Hallyday.
L'Elysée, qui "a avancé le montant des obsèques lors de l’hommage populaire rendu à la star le 9 décembre 2017 à la Madeleine", s'impatiente et "aimerait être remboursé par la famille Smet", précise Le Parisien.
Le fisc français est également aux trousses de la famille Hallyday, d'après les informations du livre Laeticia, la vraie histoire, cité par le journal, et "réclamerait aujourd’hui 11 millions d’euros".
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Par Raphaelle* le 12 Mai 2019 à 08:07
Pour la deuxième semaine consécutive, le mouvement des "gilets jaunes" a connu sa participation la plus faible depuis le début du mouvement.
Près de 6 mois après le début de la contestation, les "gilets jaunes" ne parviennent pas à relancer le mouvement. Samedi, lors du 26e samedi consécutif de manifestations contre la politique d'Emmanuel Macron, et alors qu'une semaine auparavant, le mouvement avait connu sa plus faible mobilisation depuis le 17 novembre, les "gilets jaunes" ont connu une nouvelle baisse de participation. Retour sur cet "acte 26", dont les épicentres se trouvaient cette fois en régions.
Mobilisation en baisse
Avec 18.900 manifestants samedi dernier, les "gilets jaunes" avaient connu lors de l'acte 25 la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement, le 17 novembre. Et cette journée de samedi est venue confirmer l’essoufflement à l'oeuvre depuis plusieurs semaines. Au total, dans toute la France, quelque 18.600 manifestants ont été recensés par le ministère de l'Intérieur, dont 1.200 à Paris. De leurs côté, les "gilets jaunes" font état de plus de 37.000 participants.
Faible et courte mobilisation à Paris
La mobilisation a été de courte durée dans les rues de la capitale. Un cortège regroupant 600 participants s'est élancé de Jussieu vers 13 heures. Le point de départ avait été choisi "en soutien aux enseignants" pour protester contre la loi Blanquer. Deux heures plus tard, la foule a terminé son parcours dans le calme, sur l'esplanade Pierre Vidal-Naquet (13e arrondissement). Une partie des participants a continué à occuper l'esplanade au cours de l'après-midi, tandis que d'autres ont entamé une "manif sauvage" dans Paris.
Une nouvelle fois, l'accès aux Champs-Élysées avait été fermé au sein d'un périmètre d'interdiction comprenant le palais présidentiel et l'Assemblée nationale, de même que le secteur de Notre-Dame.
Des heurts à Nantes et à Lyon
Pour ce 26e acte, les épicentres de la mobilisation étaient Nantes et Lyon. À Nantes, alors que la préfecture avait dit "redouter "le rassemblement de 500 membres de l'ultragauche", 2.200 "gilets jaunes" ont battu le pavé, sous escorte de la gendarmerie mobile et d'un hélicoptère. Des heurts ont éclaté vers 15 heures, lorsqu'une équipe de la Brigade anti-criminalité (BAC) a été victime de jets de projectiles par des manifestants, conduisant à une intervention des forces de l'ordre et des tirs de LBD.
Un journaliste reporter d'images (JRI) de la chaîne d'information CNews a dit avoir été touché par un tir de LBD et a été pris en charge par des "street medics". "J'ai reçu un tir de LBD au niveau du bas ventre, je vais bien car ma ceinture abdominale a permis d'atténuer le choc", a dit Stéphane Perrier. 26 manifestants ont été interpellés.
L'après-midi a également été marqué par un épisode de vive tension sur le quai de la Fosse. "Un automobiliste a tenté de forcer un barrage" ce qui a conduit des gendarmes à "sortir leur arme". Puis "l'automobiliste a fait demi-tour", a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique. Les forces de l'ordre "n'ont pas fait usage de leur arme, ça s'est arrêté là. Aucun coup de feu n'a été tiré, on ne peut pas parler d'un manque de sang froid", a ajouté la préfecture, précisant qu'une enquête de police avait été ouverte.
Des heurts ont également éclaté à Lyon, où quelque 2.000 manifestants ont été recensés. Les forces de l'ordre ont riposté à des jets de projectile par de nombreux tirs de gaz lacrymogènes. Des heurts qui ont fait 22 blessés côté forces de l'ordre, 2 côté manifestants et ont conduit à 9 interpellations, selon la préfecture.
À Bordeaux, place forte de la mobilisation depuis le 17 novembre, la participation a continué sa baisse entamée il y a quelques semaines. Seulement 700 personnes se trouvaient dans le cortège, selon la préfecture, qui a également fait état de 11 interpellations ainsi que de plus de 70 verbalisations pour participation à un rassemblement non autorisé, mais n'a signalé ni incidents, ni violences notables.
Des rassemblements avaient également lieu à Dijon, Toulouse, Orléans, où les autorités avaient mis en place des zones interdites aux manifestations. À Montpellier, 1.300 "gilets jaunes" ont défilé dans le calme selon la préfecture, dans une ambiance bon enfant.
Enfin, à Strasbourg, ils étaient une soixantaine aux abords du meeting de LREM au Palais de la musique et des congrès avec sur une banderole bleu-blanc-rouge le slogan : "Vivre pas survivre, justice fiscale".
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Par Raphaelle* le 12 Mai 2019 à 08:02
Le ministre des affaires étrangères a assuré à tort que les deux touristes ont été enlevés dans une « zone rouge » déconseillée par le site du Quai d’Orsay, leur faisant porter la responsabilité des « sacrifices de nos soldats ».
Les deux touristes français enlevés dans le nord du Bénin le 1er mai et libérés le 10 mai au Burkina Faso, au prix de la vie de deux militaires français, ont-ils pris des « risques majeurs » en voyageant dans le parc de la Pendjari, une réserve naturelle, comme l’a affirmé, samedi 11 mai sur Europe 1, Jean-Yves Le Drian ?
Ce qu’il a dit
Le ministre des affaires étrangères a assuré que Patrick Picque et Laurent Lassimouillas avaient fait fi des conseils aux voyageurs publiés sur le site de son ministère : « La zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va. »
Et M. Le Drian n’a pas hésité à leur faire porter, en creux, la responsabilité de la mort de deux officiers mariniers français, les maîtres Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, qui étaient respectivement chef de groupe et membre du commando Hubert, l’unité d’assaut de Saint-Mandrier (Var) composée de nageurs de combat : « La plus grande précaution doit être prise dans ces régions pour éviter que de tels enlèvements n’aient lieu et pour éviter des sacrifices de nos soldats », ajoutant qu’« il faut que tous ceux qui veulent faire du tourisme dans ces pays s’informent auparavant de ce qu’on appelle les “conseils aux voyageurs” mis en place et entretenus régulièrement par le Quai d’Orsay et qui indiquent les zones sûres, celles à petit risque et celles à gros risque. »
Dans Le Parisien du dimanche 12 mai, le ministre a même insisté : « Nous nous réjouissons du retour de nos deux compatriotes… mais il est vrai qu’ils ont été enlevés dans une zone clairement déconseillée à tous les voyageurs. C’était donc un risque majeur de s’y engager. »
POURQUOI C’EST FAUX
Comme l’a remarqué le journaliste de Marianne Thomas Vampouille, le parc de la Pendjari, dans lequel ont été kidnappés les deux touristes, n’était pas classé en « zone rouge »depuis « pas mal de temps » : il n’a même été classé comme « formellement déconseillé »… que neuf jours après leur enlèvement, le jour de leur libération !
Un examen de l’historique de la page du site du ministère des affaires étrangères permet assez facilement de constater que le parc n’est mentionné explicitement, dans le texte et sur la carte mise en ligne, que depuis la dernière mise à jour, le 10 mai.
Le Quai d’Orsay estime désormais qu’« en raison d’activités possibles de groupes armés et du risque d’enlèvement, il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières du Burkina Faso, y compris les parcs nationaux de la Pendjari et du W, et les zones cynégétiques mitoyennes du parc de la Pendjari et de l’Atakora ».
Auparavant, une mise à jour du 7 avril, moins d’un mois avant l’enlèvement, avait certes élargi les « zones formellement déconseillées » du Bénin à la « zone frontalière burkinabé et nigérienne » : « Compte tenu de la présence de groupes armés terroristes et du risque d’enlèvement, les déplacements à la frontière nord du Bénin sont formellement déconseillés. » Mais la carte disponible n’indiquait en « zone rouge », du côté du parc de la Pendjari, que la frontière elle-même. Une bande recouvrant une partie du parc était également colorée en orange, c’est-à-dire « déconseillée sauf raison impérative ».
Cette mise à jour, qui concernait partiellement et sans le nommer explicitement le parc de la Pendjari, n’avait donc pas été effectuée depuis « pas mal de temps » comme l’a affirmé le ministre.
Avant le 7 avril, le site du ministère des affaires étrangères n’émettait aucun conseil de sécurité négatif aux voyageurs concernant cette zone, autre que des précautions générales de « vigilance renforcée » qui concernent tout le pays, comme le montre la carte alors en ligne :
La seule zone « formellement déconseillée », « en raison des risques d’incursion et des menaces pesant sur les ressortissants occidentaux », était alors le parc national du W, plus au nord. Et les zones « déconseillées sauf raison impérative », « les zones frontalières du Nigeria (…) affectées par des trafics ».
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