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Par Nadia* le 20 Mars 2019 à 08:16
Selon le baromètre mensuel de l’Insee, les prix des produits de grande consommation vendus dans les supermarchés ont augmenté de 0,4% en février. Une possible conséquence de la loi alimentation, qui est entrée en vigueur le 1er février dernier.
La loi Agriculture et Alimentation est entrée en vigueur le 1er février. En relevant le de 10% le seuil de revente à perte, cette nouvelle législation pourrait avoir augmenté les prix à la consommation. Le baromètre mensuel de l’Insee constate que les prix des produits alimentaires en grande surface ont augmenté de 0,4% pendant le mois de février, établissant une corrélation avec l’entrée en vigueur récente de la loi dite Egalim.
“Simultanément à l’entrée en vigueur de la loi Agriculture et Alimentation, les prix de l’alimentation (hors produits frais) augmentent plus fortement que le mois précédent : +0,5 % après +0,1 %. Sur un an, ils continuent d’accélérer : +1,9 % après +1,5 %”, indique l’institut. Avant d’ajouter : ”En considérant l’ensemble des points de vente, les prix des produits de grande consommation accélèrent de nouveau à +1,7 % sur un an. Cette hausse, (...) est la plus importante depuis octobre 2012”. viendrait particulièrement de la “nette accélération des prix des viandes et des boissons”, détaille l’Insee.
En revanche, les prix des produits d’entretien et d’hygiène-beauté vendus en février en grande distribution ont légèrement reculé (-0,1 %) après s’être montrés stables en janvier. Cette catégorie ne rentre pas dans le cadre du relèvement du seuil de revente à perte (SRP) imposé par la loi Alimentation. Une mesure destinée à revaloriser le revenu des agriculteurs.
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Par Eliott-Carver le 10 Mars 2019 à 08:21
Ce vendredi 8 mars 2019, TF1 diffusait le concert annuel des Enfoirés qui s'est cette fois tenu à Bordeaux. Si d'habitude l'évènement est incontournable, seulement 8,9 millions de téléspectateurs étaient réunis devant leur petit écran pour cette édition.
TF1 diffusait hier soir, vendredi 8 mars 2019, le concert annuel des Enfoirés. Et l’évènement qui chaque année fait grand bruit, vient d’enregistrer sa pire audience en 19 ans de diffusion.
Une légère baisse d’audience
En effet, « seuls » 8,90 millions de téléspectateurs étaient réunis devant le petit écran pour découvrir le nouveau spectacle de la célèbre troupe. Selon les chiffres de Médiamétrie, la part de marché atteint 44,4 % sur le public de quatre ans et plus et 50,5 % sur les plus de 50 ans.
À titre de comparaison, la précédente édition avait réuni 9,69 millions de téléspectateurs. En 2000, la barre des 8 millions avait à peine était franchie, avec 8,050 millions de téléspectateurs. Les années suivantes, les Enfoirés n’ont eu de cesse de conquérir le public, jusqu’à atteindre le record avec un énorme pic à 12,723 millions de téléspectateurs en 2013, avec La Boîte à musique des Enfoirés.
Triste constat face aux nombreux absents
Le casting de cette année aurait-il eu un impact direct sur les audiences ? Pour pallier à l’absence de tous les artistes qui ont quitté le navire, la troupe a tenté de combler le vide en accueillant de nouveaux membres tels que Slimane et Claudio Capéo pour ce qui est des chanteurs mais aussi d’autres personnalités françaises célèbres telles que Kylian Mbappé, Ary Abittan, Malik Bentalha, Didier Deschamps ou encore Isabelle Nanty.
Bien heureusement, les habitués à savoir Lorie, Patrick Bruel, Jenifer, Amel Bent, Soprano, Zazie ou encore Claire Keim ont tout donné pour que le concert soit mémorable. Au fil des années, des figures phares comme Patricia Kaas, Pascal Obispo et surtout Jean-Jacques Goldman ont décidé de ne plus se produire sur scène avec la troupe.
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Par Eliott-Carver le 10 Mars 2019 à 08:18
La République en marche a indiqué samedi qu'elle suggèrerait de réindexer les retraites sur l'inflation et d'instaurer des "propositions de loi citoyennes" à l'initiative d'un million de personnes, au titre de ses contributions au grand débat.
La République en marche a indiqué samedi qu'elle suggèrerait de réindexer les retraites sur l'inflation et d'instaurer des "propositions de loi citoyennes" à l'initiative d'un million de personnes, au titre de ses contributions au grand débat. Le parti présidentiel, qui va présenter dimanche à Chartres l'intégralité de ses propositions, a récolté 3.500 contributions en ligne et a réalisé 50 auditions au sein de quatre groupes de travail.
Parmi les premières pistes dévoilées samedi sur le site du "Parisien" et dont l'AFP a eu copie, le parti dirigé par Stanislas Guerini souhaite mettre fin à "la sous-indexation des retraites pour revenir à l'inflation". Le gouvernement avait décidé de limiter à 0,3% la revalorisation des pensions en 2019, bien en-deçà de l'inflation qui s'est établie à 1,8% en 2018, afin d'économiser 1,8 milliard d'euros. Cette mesure, couplée à la hausse de la CSG, avait provoqué la colère des retraités.
Création d'une "proposition de loi citoyenne"
Dans l'idée d'introduire davantage de démocratie participative - une revendication des "gilets jaunes" - LREM met également sur la table la création d'une "proposition de loi citoyenne". "Dès qu’un sujet mobilise un certain seuil de citoyens, un million par exemple, un projet de loi est élaboré par une conférence de consensus de citoyens tirés au sort, avant d’être examiné par l’Assemblée", a précisé Stanislas Guerini au Parisien.
Le mouvement propose également "une meilleure prise en compte du vote blanc" - une porte ouverte par Emmanuel Macron le 10 décembre dernier - et le renforcement des "pouvoirs de contrôle du Parlement avec plus de moyens et plus de temps". Si un rétablissement de l'impôt sur la fortune n'est pas à l'ordre du jour, LREM propose en revanche, "pour plus de justice fiscale", un "alourdissement de l'impôt sur la fortune immobilière", qui a remplacé l'ISF.
Au volet de la transition écologique, le parti souhaite mettre en place un "système de location longue durée" de voitures à basses émissions, pour moins de 50 euros par mois. Ce dispositif, visant les ménages modestes, doit être "soutenu par l'Etat et les collectivités".
LREM propose aussi de transférer des départements à l'Etat le financement et la gestion de "certaines aides sociales", à commencer par le Revenu de solidarité active (RSA). Enfin, le parti prône la "suppression du cumul d'un mandat politique parlementaire et d'une activité professionnelle rémunérée" et entend "publier la structure des dons des partis politiques".
Dimanche, "une trentaine de propositions" au total doivent être dévoilées, selon un cadre du parti
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Par Eliott-Carver le 10 Mars 2019 à 08:15
Plus d'un milliers d'assistantes maternelles ont manifesté un peu partout en France pour dénoncer la future réforme de l'assurance chômage.
Des centaines d'assistantes maternelles ont manifesté samedi à Paris et dans une trentaine d'autre villes contre la réforme de l'assurance chômage voulue par le gouvernement, craignant de "se faire grignoter des droits" dont elles "ne peuvent pas se passer".
Inquiétude sur la réforme de l'assurance chômage
Plus d'un millier d'"assmats" ont manifesté dans 35 villes, un chiffre proche de leur précédente mobilisation début février, a indiqué Stéphane Fustec, conseiller fédéral CGT pour le secteur des services à la personne.
À Paris, entre 50 et 100 "gilets roses" ont battu le pavé parisien, en tête du cortège qui s'est élancé de la place de l'Étoile vers 11 heures, accompagnées d'un groupe de "gilets rouges" de la CGT et de quelques "gilets jaunes".
Ces assistantes maternelles redoutent que la future réforme de l'assurance chômage réduise, voire supprime leurs droits à l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE). Actuellement, si un contrat prend fin entre l'assistante maternelle et un de ses employeurs, l'ARE compense 57% à 75% du revenu perdu, en complément des revenus des autres emplois "conservés".
La crainte d'un "marché noir" de la garde d'enfants
"Avec cette nouvelle réforme, il faudra qu'on perde tous nos contrats pour toucher cette allocation", affirme Brigitte Petetin, 59 ans dont 30 ans de métier et déléguée de la Confédération des syndicats d'assistants familiaux et assistants maternels (Csafam) pour le Val-de-Marne.
"On va se faire grignoter nos droits", craint Véronique, 52 ans, qui exerce à Paris depuis deux décennies et s'inquiète d'un développement du "marché noir" de la garde d'enfants, celui des "petits mots dans les boulangeries".
"On arrive à sortir la tête de l'eau avec l'ARE, on ne peut pas s'en passer", explique Cécile Chaze, 49 ans et "nounou" depuis 10 ans dans l'Essonne. "Notre métier, on l'aime et on veut que les politiques le comprennent", ajoute-t-elle, déplorant l'absence de médecine du travail, la formation "à faire sur les jours de repos" et les contentieux fréquents avec les parents-employeurs lorsque les assistantes maternelles ne sont pas "payées en temps et en heure".
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Par Nadia* le 6 Mars 2019 à 18:25
La presse américaine s'est faite l'écho mardi de renseignements issus d'analystes militaires américains et des services sud-coréens. Selon ces sources, alors qu'il y a quelques jours une rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un a tourné court, il apparaît que la dictature a commencé à rebâtir une installation employée pour ses testes balistiques.
La Corée du Nord a entrepris de reconstruire ses installations employées afin d'envoyer des satellites en orbite ou tester des moteurs pour des missiles balistiques intercontinentaux, comme le signale ici le New York Times. C'est en tout cas ce qu'affirment des analystes militaires américains, et le renseignement sud-coréen sur la foi d'images satellite.
Coup d'arrêt
La nouvelle a des airs de coup d'arrêt pour la politique internationale de Donald Trump qui a fait de la désescalade coréenne, ou plus précisément de l'arrêt du programme nucléaire de Pyongyang sa priorité dans ce domaine. Elle intervient peu après une rencontre, à Hanoï, entre le président américain et Kim Jong-un. Jusqu'ici pourtant, bien lui avait pris de mettre en avant ces tractations ô combien sensibles, car les résultats, certes encore timides, parlaient pour lui.
En juin dernier, après un premier rendez-vous entre les deux hommes, la Corée du Nord avait partiellement démonté les installations de ce même site de Sohae, à Tchongchang-Ri. En septembre, un nouveau pas était fait en avant: lors d'un nouveau sommet avec Donald Trump, auquel s'était joint cette fois le président sud-coréen Moon Jae-in, Kim Jong-un avait proposé la destruction complète de la structure, sous la supervision d'experts américains.
La rencontre de mercredi dernier, dans la ville vietnamienne de Hanoï, entre le président américain et son interlocuteur nord-coréen, laissait espérer le solde de ce vieux compte, c'est-à-dire le démantèlement complet des installations balistiques au nord du 38e parallèle. Mais la discussion a finalement achoppé sur la question des sanctions. Kim Jong-un exigeait qu'elles fussent levées pour mettre à bas ses complexes nucléaires. Une réclamation disproportionnée aux yeux de Donald Trump.
Deux motifs possibles
La reconstruction du site de Tchongchang-Ri serait donc une mesure de rétorsion du régime communiste après la rebuffade des Etats-Unis? Rien n'est moins sûr selon le service de renseignement national de la Corée du sud. D'après lui, la structure aurait été relancée avant même l'événement de Hanoï, peut-être à la mi-février.
Pour ces spécialistes, deux motifs pourraient expliquer cette initiative. Le premier, bien sûr, tiendrait à l'envie de se ménager la possibilité de reprendre les tests balistiques, le dernier lancement de missile datant de novembre 2017. Le second est plus étonnant: Kim Jong-un et les siens auraient pu vouloir rendre toute leur superbe à ses installations pour faire apparaître leur démantèlement comme d'autant plus impressionnant.
L'échec de Hanoï rend de toute façon ces spéculations un peu oiseuses. Dans un cas comme dans l'autre, le processus des négociations trébuche pour la première fois, et lourdement.
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