• Donald Trump, qui avait promis que des archives complètes sur le 22 novembre 1963 seraient mises en ligne,

    a fait marche arrière sous la pression de la CIA et du FBI.  

    " Comme c'est intéressant ... Le FBI qui refuse certaines publications "

    " Est-ce que par hasard ? le FBI aurait des choses a nous cacher ? oh "

    Ou alors ... C'est Peut être les fédéraux qui ont assassiner le président JFK ! yes

    *****

    Après tout, nous sommes en droit de savoir : Qui a tuer JFK et aussi de savoir : LE POURQUOI ?

    Et nous allons continuer notre petite enquête 

    après toutes ces années, il est temps de savoir toute la vérité sur la destinée de JFK 

     


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  • De nouveaux documents classifiés concernant l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy vont être rendus publics. Cette déclassification, autorisée par Donald Trump, pourrait alimenter les multiples théories qui persistent sur la mort de l'ancien président américain.  

    Dallas, le 22 novembre 1963. En déplacement au Texas (Etats-Unis), le président américain John Fitzgerald Kennedy est assassiné. Rapidement, le suspect Lee Harvey Oswald est arrêté. Mais deux jours plus tard, il est abattu à son tour, dans les locaux de la police, par Jack Ruby, directeur d'une boîte de nuit texane. La commission Warren, créée en 1963 pour faire la lumière sur l'assassinat du président, a conclu que Lee Harvey Oswald était bien le coupable.

    Cette thèse n'a jamais totalement convaincu. En 2013, encore 61% des Américains doutaient de la version officielle, selon un sondage Gallup(en anglais). Dans l'esprit des plus sceptiques, Lee Harvey Oswald n'a pas pu agir seul. Une thèse largement alimentée par son assassinat. La possible déclassification de plusieurs milliers de nouveaux documents - cinq millions sont déjà publics - prévue jeudi 26 octobre, permettra-t-elle d'éclaircir une fois pour toutes cet événement ? En attendant, franceinfo liste les théories qui circulent, dont les plus farfelues.

     

    Théorie n°1 : l'ombre de l'extrême droite

    D'où part-elle ? Lorsqu'il pose le pied au Texas en novembre 1963, JFK est en campagne pour sa réélection. Mais il arrive en terre hostile : l'extrême droite y est très virulente, "avec un Ku Klux Klan bien implanté", précise l'historien André Kaspi au Point. Elle est en colère contre JFK, qui condamne la ségrégation, et contre son frère Robert, qui soutient les mouvements des droits civiques. Les conseillers du président l'ont d'ailleurs mis en garde du danger d'un tel voyage. Une habitante de Dallas a même écrit au porte-parole de la Maison Blanche pour dissuader le président, rapporte Slate. La veille de l'assassinat, des tracts hostiles à JFK circulent à Dallas.

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Malgré cecontexte politique tendu, "rien n'a été trouvé pour qu'on dise [que l'extrême droite]était derrière cela", assure Vincent Quivy, auteur du livre Qui n'a pas tué John Kennedy ? (Seuil, 2013), contacté par franceinfo. L'extrême droite locale n'avait pas assez de soutiens pour mettre un tel plan à exécution. "De plus, Oswald n'a jamais été lié à l'extrême-droite", précise-t-il.

     

    Théorie n°2 : la main de la mafia

    D'où part-elle ? L'histoire entre la mafia et les Kennedy trouve son origine avec Joseph, le père de John et Robert, qui était lié à Sam Giancana, parrain de la pègre de Chicago, à l'époque de la prohibition(en anglais). Sam Giancana a ensuite fait partie des donateurs de la première campagne présidentielle de JFK en 1960.

    Mais quelque temps après l'investiture de JFK en 1961, les rapports entre les deux parties se compliquent. Robert Kennedy, nommé ministre de la Justice par son propre frère, part en guerre contre "le milieu". De son côté, la pègre reproche au président de ne pas avoir tout tenté pour faire tomber Fidel Castro. Avant la révolution castriste, Cuba était en effet un centre névralgique des activités de la mafia. Avec l'arrivée au pouvoir des communistes, elle a perdu des millions de dollars.

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Malgré la guerre contre la mafia, la mort mystérieuse de Robert Kennedy en 1968 et les propos de certains parrains se vantant d'avoir fait abattre le président, "des enquêtes assez fouillées ont montré qu'aucun élément crédible" ne reliait "le milieu" à cet assassinat, selon Vincent Quivy.

     

    Théorie n°3 : l'œuvre de la CIA et du FBI

    D'où part-elle ? Pour comprendre les fantasmes autour du possible rôle du FBI et de la CIA dans l'assassinat de JFK, il faut revenir en 1963, alors que la guerre froide bat son plein. La CIA, anti-castriste, a déjà tenté de faire assassiner le leader cubain. Mais Kennedy y est opposé. Ce désaccord aurait pu servir de mobile, selon les partisans de cette théorie.

    Le traitement du cas Oswald a même renforcé leurs convictions. "En 1963, Lee Harvey Oswald estl'équivalent d'un fichier S aujourd'hui pour la France, explique Vincent Quivy. C'est un ancien marine qui revient de plusieurs mois passés en URSS. A son retour, il a même tenté de rejoindre Cuba." Le FBI sait qu'il se trouve à Dallas lorsque Kennedy fait son voyage, un agent est censé le surveiller. Mais pourtant, rien n'est fait. Et le convoi présidentiel passe alors près du lieu de travail d'Oswald, d'où les trois coups de feu seront tirés.

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Rien ne prouve la thèse du complot même s'"il y a eu des erreurs", révélées par la seconde commission d'enquête lancée en 1978, admet Vincent Quivy. "Le FBI a cherché à dissimuler l’erreur monumentale qu’il a faite, car il ne veut pas endosser la responsabilité de l’assassinat du président. Il a ainsi estimé qu’il valait mieux cacher tout ce qu’il savait d’Oswald avant l’assassinat." La CIA, elle, ne voulait pas qu'on mette le nez dans ses affaires illégales à Cuba.

     

    Théorie n°4 : un coup de Fidel Castro

    D'où part-elle ? D'après l'historien André Kaspi cité dans Le Point, la CIA aurait tenté "officieusement huit fois de suite entre 1960 et 1965 d'assassiner Castro". Le leader cubain se serait servi d'Oswald pour se venger. "Cela aurait dû être la thèse la plus crédible, soutient Vincent Quivy. Oswald se revendiquait pro-castriste à une époque où Cuba et les Etats-Unis étaient en guerre ouverte."

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Reste qu'à l'époque, Cuba avait difficilement les moyens d'organiser un tel assassinat, qui n'était pas dans ses intérêts. Malgré le climat tendu entre les deux pays, Castro savait que Kennedy était plus diplomate que son possible successeur, Lyndon Johnson. "Castro cherchait surtout à survivre, il recherchait d'abord les traîtres sur son île", étaye Vincent Quivy.

     

    Théorie n°5 : une machination de Lyndon Johnson

    D'où part-elle ? "Comme dans tout assassinat, on a cherché à qui profite le crime", observe Vincent Quivy.Etcela profitait bien au vice-président Lyndon Johnson, qui devenait de fait président. "On a dressé la liste des ennemis de Kennedy, Johnson était tout en haut." En 1963, ce poids lourd du Parti démocrate a un avenir politique limité : Kennedy, qu'il déteste et qui le lui rend bien, va en effet se représenter. Avec l'aide du FBI et de la CIA, il se serait servi d'Oswald pour éliminer son concurrent.

    L'attitude de Johnson, lorsqu'il prête serment dans l'avion transportant le cercueil de JFK à côté de Jackie Kennedy maculée du sang de son mari, ne va pas jouer en sa faveur. Le clin d'œil du sénateur Albert Thomas (à partir de 2'05''), qui semble lui être adressé, n'a pas aidé.  

     

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Ce comportement troublant ne fait toutefois pas de Johnson un assassin. "Il n'aurait pas eu assez d'influence pour rallier le FBI et la CIA à ses côtés, et lui, comme le FBI et la CIA, sont restés loyaux aux Etats-Unis", affirme Vincent Quivy.

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     Théorie n°6 : l'énigme de l'homme au parapluie

    D'où part-elle ? Après l'assassinat, la police de Dallas met la main sur le film d'un certain Abraham Zapruder. Venu assister au défilé, il a capturé l'événement. Ses images révèlent la présence d'un homme avec un parapluie qui s'ouvre et se ferme, au moment du passage de la voiture présidentielle (à 0’27'' au centre, devant la portière). Or, le soleil brille sur Dallas ce jour-là. Il n'en fallait pas plus pour nourrir les fantasmes. Pour certains, il s'agit d'un signal envoyé au tireur ; pour d'autres, le parapluie est une arme lançant des fléchettes.  

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Comme le raconteLe Monde, cet homme au parapluie a été retrouvé et a expliqué son geste. Il voulait protester contre la politique trop amicale envers l'Allemagne nazie de Joseph Kennedy, lorsqu'il était ambassadeur au Royaume-Uni en 1938 et 1939. Le parapluie noir était une référence à celui d'Arthur Neville Chamberlain, Premier ministre britannique de l'époque.

     

    Théorie n°7 : la faute du chauffeur de Kennedy

    D'où part-elle ? Du conspirationniste William Cooper. Selon lui, le tueur n’est autre que le chauffeur de la voiture, William Greer. Il relève que la voiture met du temps à s'enfuir après le premier coup de feu. Pourtant, William Greer était membre des services secrets et devait donc assurer la sécurité de JFK.

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Parce qu'aucun film ou photo de l'événement ne montre le conducteur faire usage d'une arme à feu. De plus, s'il met effectivement du temps à accélérer à la suite du premier coup de feu, après le deuxième, qui touche le président à la tête, le chauffeur quitte la zone rapidement.

     

    Théorie n°8 : ce n'était qu'un simple accident

    D'où part-elle ? Du journaliste Bonar Menninger, selon lequel la mort de JFK est due à un malheureux concours de circonstances. Un membre des services secrets aurait accidentellement tiré, une première fois, sur le président. Dans la panique, le garde du corps de JFK aurait, lui, saisi son arme en appuyant maladroitement sur la gâchette, touchant la tête du président.

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Contrairement à cette thèse, le film de l'assassinat montre le garde du corps se jeter sur la voiture pour protéger le président. Et il n'a pas d'arme à la main.

     

    Théorie n°9 : la trace des extraterrestres

    D'où part-elle ? Comme dans tout événement mystérieux, les adeptes de l’ufologie aiment y voir la trace des extraterrestes. Selon eux, Kennedy a été assassiné car il allait révéler l’existence des petits hommes verts. Le fait qu’il se soit entretenu avec Eisenhower, le président américain qui aurait lui-même rencontré des aliens, avant son voyage à Dallas ne fait que renforcer les convictions de ces personnes.

    Pourquoi elle ne tient pas la route ? Si tant est que l'existence des extraterrestres soit un jour démontrée, cette théorie semble totalement absurde. Elle montre surtout que cet assassinat a accouché d'une "vérité un peu trop simple", qui peut être difficile à croire "pour ceux qui cherchent encore". Et les nouvelles déclassifications "ne vont pas changer grand-chose" à cet état d'esprit, regrette Vincent Quivy.

     


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  • En pleine crise du beurre, des annonces humoristiques ont fleuri sur Le Bon Coin.  

    La France "se trouve en déficit de fourniture (...) de beurre", a reconnu le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, mardi 24 octobre. En cause : une baisse de la collecte de lait sur la période d'été, une demande très forte de pays étrangers et une flambée des prix. Dans certaines villes, les rayons des supermarchés sont entièrement vides. Cette pénurie de beurre inquiète certains consommateurs. Des internautes, eux, en profitent pour faire de l'humour.

    En Bretagne, un homme a posté, lundi, sur Le Bon Coin, cette annonce inhabituelle, comme le relaieLe Télégramme : "Vends une motte de beurre un peu entamée. Reste 350 grammes", et ce, pour la somme de "50 euros". "J’ai diffusé cette annonce après un pari, je ne pensais pas qu’elle passerait !" a confié le vendeur au quotidien régional.

     

    "Mon frigo, c'est la banque de France"

    Depuis, des annonces comme celle-ci ont fleuri. “Vends du beurre Paysan Breton demi-sel ou doux au choix” ou encore “RARE - Plaquette beurre demi-sel état neuf", signale France Bleu Armorique. Sur Twitter, nombreux sont ceux qui détournent la situation.  


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  • Une actrice affirme avoir été "agressée sexuellement" lors d'une photo avec l'ex-président il y a quatre ans. Ce dernier s'est excusé pour sa "tentative d'humour".  

    George H.W. Bush a présenté mercredi des excuses à une actrice qui l'accuse de l'avoir "agressée sexuellement" en la "touchant par derrière" lors d'une projection il y a quatre ans. L'incident s'est produit pendant la promotion de la série télévisée Turn: Washington's Spies, selon l'actrice Heather Lind, qui a raconté sa version dans un message publié sur Instagram, supprimé depuis. Mais plusieurs médias en avaient fait une capture d'écran.

    L'actrice de 34 ans y expliquait avoir décidé de sortir du silence en voyant l'ancien président américain, âgé de 93 ans et en fauteuil roulant depuis des années, apparaître sur scène samedi lors d'un concert caritatif en faveur des victimes des ouragans ayant ravagé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes. "Quand j'ai eu la chance de rencontrer le président George H. W. Bush il y a quatre ans pour la promotion d'une série télévisée, il m'a agressée sexuellement alors que je posais pour une photo", a-t-elle écrit.

    "Il m'a raconté une blague obscène"

    "Il ne m'a pas serré la main. Il m'a touchée par derrière depuis sa chaise roulante alors que sa femme Barbara Bush se trouvait à ses côtés. Il m'a raconté une blague obscène", a-t-elle poursuivi, précisant que lors d'une autre séance de photos, le 41e président des Etats-Unis avait refait le même geste.

    Dans un communiqué envoyé au Daily Mail et au New York Daily News, un porte-parole de George H.W. Busha parlé d'une tentative d'humour maladroite. "Le président Bush n'aurait jamais tourmenté quelqu'un intentionnellement, dans aucun cas de figure, et il s'excuse très sincèrement si sa tentative d'humour a blessé Mme Lind", a-t-il indiqué.

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    Ces accusations interviennent dans le sillage de l'affaire Harvey Weinstein, qui pousse de nombreuses femmes d'horizons divers à dénoncer ouvertement des agressions sexuelles commises par des hommes de pouvoir et jusqu'ici passées sous silence. Le producteur hollywoodien est accusé par une cinquantaine de femmes de harcèlement sexuel, d'agressions sexuelles voire de viol.  


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  • Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson ont lancé mercredi leur plateforme politique pour réunir les sympathisants de droite et d'extrême droite. La tâche s'annonce compliquée: ils ne sont soutenus ni par le FN, ni par Les Patriotes, ni par l'UMP.

    L’union des droites passe-t-elle par internet? C’est l’intuition de Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson qui ont lancé mercredi « Les amoureux de la France », une plateforme participative pour réunir ceux qui à droite et à l’extrême droite partagent les mêmes idées. Pour ces deux hyperactifs de la politique, il ne s’agit pas de créer une énième formation politique mais de trouver des points de convergence entre les différentes familles de droite opposées à la politique d’Emmanuel Macron. Leur première réunion, dans un incubateur de l’ouest parisien, a attiré des personnalités aussi diverses que la députée de Béziers – et épouse du maire apparenté FN Robert Ménard – Emmanuelle Ménard, l’ancien frontiste Julien Rochedy ou l’ex-député LR Nicolas Dhuicq. « Trop longtemps les aventures politiques achoppaient sur la construction d’un mouvement, c’est pour ça que nous avons voulu commencer à l’envers, avec un site qui permette de rassembler ceux qui pensent la même chose », a expliqué Jean-Frédéric Poisson.

     

    Une démarche inspirée par Macron

     

    Mise en ligne mercredi, la plateforme propose plusieurs sondages aux internautes: « Faut-il augmenter le nombre de policiers chargés d’assurer notre sécurité? », « Faut-il restaurer l’autorité en classe et instaurer la tolérance zéro contre les incivilités scolaires? », « Faut-il interdire le port du voile islamique dans l’espace scolaire? »… Une fois compilées, les réponses des participants devraient permettre d’élaborer un programme commun aux différentes chapelles qui se sont ralliées à l’initiative. Une démarche tout droit inspirée… de la campagne d’Emmanuel Macron. « Il a réussi une forme d’union sur un projet, que nous combattons de toutes nos forces, mais qui a réussi. Mélenchon aussi. Est-ce que nous, de l’autre côté de l’échiquier, on va rester chacun dans nos couloirs, chacun avec son parti, chacun avec sa boutique sans se soucier de notre pays? », a lancé Nicolas Dupont-Aignan.

    Avec leur site internet, les « amoureux de la droite » entendent faire céder les digues qui séparent la droite républicaine des partis de droite souverainiste et d’extrême droite, convaincus que ce qui les rapproche est plus important que ce qui les sépare. « Je sais que je pourrais partir en vacances avec un ex-RPR, un militant de l’UNI ou un adhérent du FN. En revanche, j’aurais beaucoup plus de mal à voyager avec un progressiste « Plus Belle la vie » de Macron ou un socialo-communiste de Mélenchon », a ainsi observé l’ancien responsable du FNJ Julien Rochedy. « On est d’accord sur l’essentiel et on partage les mêmes idées qui sont d’ailleurs majoritaires dans le pays », a renchéri Emmanuelle Ménard.

     

    Des personnalités de second plan

     

    L’initiative peine encore à séduire. Malgré toutes leurs bonnes intentions, les deux élus n’ont mobilisé que des personnalités politiques de second plan mercredi : ni le Front national ni Les Patriotes de Florian Philippot n’avaient de représentants dans la salle. Les seconds accusent même à demi-mots le président de Debout La France de leur avoir volé l’idée d’un réseau participatif. Depuis leur départ du Front national, les Philippotistes ont en effet fait de « l’Agora » hébergée sur leur site internet, la pierre angulaire de leur mouvement. « Il reprend une idée que l’on a mise en place il y a quelques semaines, s’émeut le vice-président des Patriotes – et ancien collaborateur parlementaire de Nicolas Dupont-Aignan – Maxime Thiébault. Et évidemment, il ne nous a pas consultés avant de le faire. »

    La démarche conjointe des deux élus peut-elle accoucher d’un mouvement politique? « Quand on se lance dans ce genre de démarche, la suite logique c’est d’avoir des candidats, de distribuer des tracts… », a esquissé Jean-Frédéric Poisson, tout en reconnaissant que cette évolution ne pourrait se faire que sur le temps long. Avant de pouvoir s’allier, les différents parrains des « Amoureux de la France » devront s’accorder sur une ligne politique claire. Ce n’est pas gagné. À titre d’exemple, la députée de Béziers Emmanuelle Ménard est partisane de l’union des droites et donc d’une position libérale et pro-européenne sur l’économie. A mille lieux du souverainisme de Nicolas Dupont-Aignan. « C’était quand même le principal candidat anti-euro en 2012, celui qui déchirait des billets géants de 500 euros lors de ses meetings », fait remarquer Maxime Thiébault. Entre union des droites et souverainisme, il faudra peut-être choisir…

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    Le retour du "cordon sanitaire"

     

    Les « amoureux de la France » devront également composer avec l’éléphant dans la pièce : Laurent Wauquiez, qui s’apprête à prendre le contrôle des Républicains. Le président de la région Rhône-Alpes-Auvergne a déjà prévenu : s’il est élu président de LR, il n’y aura pas d’alliance avec le Front national. Un retour du « cordon sanitaire » qui exaspère déjà les partisans de l’union des droites. « Parfois je me dis que si une catastrophe naturelle pouvait emporter Les Républicains et le Front national, on ne s’en porterait que mieux… », glisse un participant de la réunion. Rien de tel à l’horizon pour l’instant.  


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