• Il s'agit de la quatrième femme à sortir de l'ombre pour accuser d'agression sexuelle Roman Polanski, aujourd'hui âgé de 84 ans.

    La police suisse a annoncé mardi 2 octobre enquêter sur des accusations d'agression sexuelle lancées contre Roman Polanski par une femme qui affirme que le réalisateur franco-polonais l'a agressée à Gstaad en 1972.

    Renate Langer, qui dit avoir été violée à Gstaad par Roman Polanski quand elle avait quinze ans, a été interrogée le 26 septembre par la police suisse, ont indiqué les autorités, qui confirment ainsi l'existence d'une enquête dont les détails ont été publiés mardi par le New York Times.

    Aujourd'hui âgée de 61 ans, Renate Langer est une ancienne actrice née à Munich. Il s'agit de la quatrième femme à sortir de l'ombre pour accuser d'agression sexuelle le réalisateur de 84 ans.  

    Roman Polanski lui aurait fait miroiter un casting

    En 1977, le cinéaste avait reconnu avoir eu des relations sexuelles illégales avec Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans, dans la maison de Jack Nicholson à Los Angeles pendant que l'acteur était en voyage. En échange de cet aveu, un juge avait accepté de ne pas retenir d'autres chefs d'inculpation plus graves. Mais convaincu que ce dernier allait revenir sur sa promesse et l'envoyer en prison pour peut-être des décennies, le cinéaste avait fui en France.

    En 2010, l'actrice britannique Charlotte Lewis avait déclaré que le réalisateur l'avait forcée à avoir une relation sexuelle lorsqu'elle avait 16 ans. Une troisième femme, identifiée comme "Robin", avait accusé en août le réalisateur d'agression sexuelle lorsqu'elle avait tout juste 16 ans, en 1973.

    Renate Langer aurait rencontré Roman Polanski quand elle était mannequin à Munich. Attirée par la possibilité d'un casting, elle aurait rendu visite au metteur en scène de Rosemary's Baby et Chinatown dans sa maison de Gstaad où il l'aurait violée.

    Elle a affirmé être sortie de son silence à la suite des déclarations de "Robin" en août, et parce que ses parents n'étaient plus en vie. La police suisse ne sait pas encore si des charges criminelles seront retenues contre le cinéaste, mais l'ancienneté des faits rend cette hypothèse peu probable.  


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  • Au moins 24 personnes ont également été blessées dans une fusillade lundi près du casino de Mandalay Bay. Un suspect a été abattu. La police est en cours d'intervention sur la principale avenue de Las Vegas.

     

    Au moins deux personnes ont été tuées et 24 autres ont été blessées et présentent des blessures vraisemblablement causées par des armes à feu, a déclaré lundi le porte-parole d'un hôpital de Las Vegas. Parmi les blessés, 14 sont dans un état critique.

    La police a annoncé qu'un suspect avait été abattu, et a estimé qu'il n'y avait pas d'autre tireur.

     

    «Nous confirmons qu'un suspect a été abattu. Il s'agit d'une enquête active. Encore une fois, merci de ne pas aller vers le Strip pour le moment», a tweeté la police.

     

    «À cette heure, nous ne pensons pas qu'il y ait d'autre tireurs. Plus d'informations à venir d'ici peu par le sheriff Joseph Lombardo.»

     Des policiers se protègent derrière leur véhicule près du casino Mandalay Bay, le 1er octobre 2017 à Las Vegas. 

    Les environs de l'hôtel-casino de Mandalay Bay où la fusillade s'est produite sont totalement bouclés, et la police demande aux civils de s'éloigner du Strip, cette «bande» de 6,7 km de la partie Sud du Las Vegas Boulevard. Les coups de feu ont été tirés contre plusieurs personnes, dont un officier de police lors d'un concert qui se tenait en plein air dans ce secteur, selon le journal Las Vegas Sun.

     

    «Un témoin m'a raconté avoir vu un individu posté sur un immeuble tirer sur la foule», explique un reporter de CNN présent sur place. «Il dit avoir entendu des centaines de tirs», poursuit le journaliste.

    Les vols depuis l'aéroport McCarran à Las Vegas ont été stoppés.  


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  • L'assaillant a été abattu. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, ouverte pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

    Deux personnes sont mortes, dimanche 1er octobre, lors d'une attaque au couteau à la gare Saint-Charles, à Marseille (Bouches-du-Rhône), a annoncé le préfet de police. L'assaillant, lui, a été abattu par des militaires de l'opération Sentinelle. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, ouverte pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique". Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb est attendu sur place en fin d'après-midi. Franceinfo détaille ce que l'on sait de cette attaque.

    Que s'est-il passé ?

    Dimanche vers 13h45, un homme armé d'un couteau a attaqué des passants à la gare Saint-Charles, à Marseille (Bouches-du-Rhône). "En sortant du train, j'ai vu des hommes qui couraient partout, au loin, avec des armes d'assaut, raconte un témoin, contacté par franceinfo, auteur d'une photo prise dans la gare et postée sur Twitter.

     

     

    "On nous a guidés dehors : la sécurité, des policiers, des militaires qui hurlaient nous ont dit 'Passez par là'. J'ai entendu un militaire dire que c'était un attaque au couteau."

    "Je venais d'arriver dans la gare et là tout le monde courait, a expliqué Hajar, contacté par franceinfo. Les gens à la terrasse couraient à l'intérieur en criant : 'Courez, évacuez'. Et puis j'ai vu une dame par terre, ils lui faisaient un massage cardiaque, les militaires disaient de partir". "On a entendu deux coups de feu, a poursuivi Hajar, c'est ce qui a déclenché la panique. Les gens sortaient de la salle d'attente, disaient 'courez, ne restez pas à la gare'."

    Mélanie, jointe par franceinfo, explique qu'elle se trouvait sur le parvis de la gare au moment de l'attaque :"Il y avait un groupe de personnes assises sur un des bancs, à environ 100-150 mètres de moi.J'ai entendu des cris et vu un homme qui était assis sur le banc tomber à terre.J'ai entendu l'attaquant avec un couteau crier 'Allahou Akbar !', et je l'ai vu essayer d'attaquer d'autres personnes."

    Qui sont les victimes ?

     

    Il s'agit de deux femmes, selon les informations obtenues par franceinfo. La première a été égorgée, la seconde poignardée au thorax et à l'abdomen. L'une d'entre elles est âgée d'une vingtaine d'années, selon une source policière jointe par France 2.

    L'assaillant, lui, a été abattu par des militaires de l'opération Sentinelle, a précisé le procureur de la République, Xavier Tarabeux.

     

    Que sait-on de l'assaillant ?

     

    L'agresseur était âgé de 25-30 ans et était "d'origine maghrébine", selon une source policière contactée par France 3. Son identité est inconnue pour le moment. Il était armé d'un couteau de boucher, et était en possession d'un deuxième couteau. Avant de mourir, il a été menotté par des policiers en civil ayant fini leur service.

     

    Quelle situation à la gare de Saint-Charles ?

     

    Le quartier est bouclé, dimanche, dans l'après-midi. Le trafic SNCF est interrompu.

     

     

    La SNCF invite les voyageurs, qui doivent passer dans la zone, à reporter leur voyage.

     

    Qui est en charge de l'enquête ?

     

    Le parquet antiterroriste s'est saisi des faits survenus a Marseille et a ouvert une enquête de flagrance des chefs d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle. Les services saisis sont la DCPJ et la DGSI, a précisé le parquet de Paris.  


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