• Des portraits de Simone Veil, accrochés sur les grilles du Panthéon, ont été tagués. Une enquête a été ouverte.

     
    Portraits de Simone Veil et de son mari Antoine, à l'entrée du Panthéon le 1er juillet 2018
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    Une enquête a été ouverte après les dégradations constatées sur plusieurs panneaux d'une exposition consacrée à Simone Veil au Panthéon à Paris, a indiqué samedi une source policière. Les faits seraient survenus "dans la nuit du 1er au 2 août", a précisé cette source.

    Les panneaux de l'exposition, accrochés sur les grilles du Panthéon, ont été rayés, certains d'un trait, d'autres d'une croix en forme de X. Ces portraits de Simone Veil n'ont été recouverts d'aucun texte ou message particulier. L'enquête a été confiée au commissariat du Ve arrondissement.

    "J'apprends avec effroi qu'une enquête a été ouverte après la découverte de tags sur des portraits de Simone Veil, dans l'exposition qui lui est consacrée au Panthéon. Ignoble", a réagi le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, sur Twitter.

    Ancienne ministre de la Santé et ex-présidente du Parlement européen, Simone Veil est décédée en juin 2017 à l'âge de 89 ans. En juillet, la dépouille de l'ancienne déportée, figure de la vie politique française, est entrée au Panthéon à peine un an après sa mort.

     


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  • Emmanuel Macron a passé trois quarts d'heure avec des Marseillais vendredi soir sur le Vieux-Port, répondant aux questions sur l'affaire Benalla, le carriérisme des politiques ou les règlements de compte et bavardant même avec Jean-Luc Mélenchon.

    "Je gagnais mieux ma vie avant". Juste après un dîner avec la chancelière Angela Merkel non loin de là, le chef de l'Etat a décidé à l'improviste de sortir pour un bain de foule. Multipliant les selfies, au milieu des cris de "Macron" ou "Manu" enthousiastes, il a argumenté une dizaine de minutes avec un jeune homme qui accusait les politiques de carriérisme et lui demandait de s'expliquer sur l'affaire Benalla. "Moi je gagnais beaucoup mieux ma vie avant. Je ne le fais pas pour moi, président, mais parce que je crois dans mon pays." "Si je pensais avant tout à ma carrière je n'aurais pas fait ce que j'ai fait. Ce n'est pas le meilleur moyen de protéger ma famille, de mettre de l'argent de côté, de vivre tranquille et d'être considéré (…)", a répondu Emmanuel Macron.

     
    Sur le Vieux-Port, Emmanuel Macron a bavardé avec des Marseillais… et Jean-Luc Mélenchon
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    Pour défendre les politiques, il a cité en exemple son adversaire de la France Insoumise. "Je ne partage pas les idées de Jean-Luc Mélenchon, mais il croit dans ce qu'il dit, il ne fait pas sa carrière. Il serait beaucoup plus tranquille s'il faisait autre chose."

    Pas d'"obstruction" sur l'affaire Benalla. Ce passant lui a ensuite a demandé des comptes sur Alexandre Benalla, selon lui "protégé par l'Elysée" puisque "le ministre de l'Intérieur n'a pas saisi la justice" pour les violences commises par l'ancien collaborateur du président. Ce qu'Emmanuel Macron a réfuté. "Il a été sanctionné par l'Elysée dès le lendemain. Il n'a pas été protégé", a-t-il assuré. "Au vu du contexte, il n'y avait pas matière à saisir la justice, car Alexandre Benalla était invité par la préfecture de police." "On n'a rien caché. Il n'y pas eu obstruction de la justice, je vous le dis les yeux dans les yeux", a plaidé le président, alors que la commission d'enquête du Sénat va auditionner mercredi son chef de cabinet.

    Un échange cordial avec Mélenchon. Au cours de sa déambulation, Emmanuel Macron a rencontré Jean-Luc Mélenchon avec qui il a bavardé quelques minutes en souriant. "J'ai toujours du plaisir à discuter avec Monsieur Mélenchon. On n'a pas toujours les mêmes idées… "Pas souvent", a coupé le leader de la France Insoumise. "Mais c'est toujours respectueux et intéressant. On a des confrontations politiques mais ce n'est pas mon ennemi", a poursuivi le président. "Je suis content que vous soyez dans ma circonscription", a conclu l'élu de Marseille. "Pourquoi n'avez vous pas emmené Madame Merkel se promener un peu ?"  

     


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  • Une première audience est prévue le 25 septembre pour examiner la requête.



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    Un nouvel épisode dans l'héritage de Johnny Hallyday. Le trust créé par le chanteur en Californie, et dont sa veuve Laeticia est désormais bénéficiaire, a officiellement demandé à un tribunal de Los Angeles le transfert dans son giron d'une partie de son patrimoine américain, royalties, motos Harley-Davidson et voitures de luxe, a indiqué à l'AFP une porte-parole du tribunal de Los Angeles, samedi 8 septembre, confirmant une information du Figaro.

    Le trust JPS --pour Jean-Philippe Smet, vrai nom du chanteur-- a été créé par Johnny en 2014. D'après les documents publiés par le Figaro, la Bank of America qui le gère demande qu'y soient transférés "toutes les royalties" dues à la star défunte par ses maisons de disques américaines Warner Music Group, Universal Music Group et Sony Music.

    La demande, déposée le 13 juillet, porte également sur quatre motos de la marque Harley-Davidson, dont raffolait Johnny Hallyday, et trois voitures de luxe : une Lamborghini Aventador, une Bentley Bentayga et une Cobra Superformance. Une première audience est prévue le 25 septembre pour examiner la requête.

    "Il n'y a rien d'occulte"

    Pour appuyer sa demande, le gestionnaire du trust assure qu'"aucun de ces biens n'est soumis aux impôts en France" et que tous les véhicules concernés se trouvent aux Etats-Unis. Aucune procédure n'est en cours les concernant dans la querelle de succession engagée en France entre Laeticia Hallyday et les premiers enfants du chanteur, Laura Smet et David Hallyday.

    "Ces dix-sept biens n'étaient pas dans le trust, or Johnny Hallyday avait demandé à ce que tous les biens américains soient dans le trust", ont expliqué à l'AFP les avocats de Laeticia Hallyday en France. "Toutes les parties ont été dûment informées, il n'y a rien d'occulte (...) Ca ne rend pas non plus inaccessibles les biens si jamais le régime français de la succession était reconnu", ont-ils ajouté.

    Laura Smet et David Hallyday ont obtenu en avril de la justice française le gel d'une partie des avoirs de leur père : les droits artistiques du rockeur et ses propriétés françaises, à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et sur l'île de Saint-Barthélémy (Antilles). Une première audience doit se tenir en France fin novembre pour débattre de la compétence d'un tribunal français à trancher dans la succession d'un résident américain.

     


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  • Les hésitations d'Emmanuel Macron sur l'impôt à la source à quatre mois de l'échéance tiennent à des raisons techniques et politiques. Pour éviter le "méga-bug", Bercy avait pourtant déployé les grands moyens.


    L'incroyable couac du prélèvement à la source
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    "L'incroyable couac du prélèvement à la source"

    Ambiance surréaliste ce mardi 4 septembre au matin au palais de l’Elysée. Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin était convoqué par le président de la République pour défendre une réforme votée… il y a deux ans. Du jamais-vu. Alors que le ministre vient d’adresser aux 38 millions de foyers fiscaux une lettre pour les prévenir de l’instauration de l’impôt à la source en janvier prochain et que les premiers spots TV de com’ officielle tournent en boucle, le chef de l’Etat a comme un doute. "Avec ça, on peut brûler un capital politique, a-t-il confié à quelques élus lors d’un déplacement en Mayenne. Ceux qui me poussent à faire cette réforme ne seront pas là demain pour me défendre." Emmanuel Macron sait qu’il joue gros. Lui qui a basé toute sa politique sur l’efficacité refuse de prendre le moindre risque et tergiverse publiquement depuis plusieurs jours.

    A quatre mois d’un big bang fiscal soutenu par 63 % des Français selon notre sondage Odoxa-Aviva-Challenges-BFM Business, cette hésitation au sommet de l’Etat prend des allures de formidable couac. "Je suis certain que les choses fonctionneront très bien et j’aurai l’occasion de le dire au président de la République", a d'abord réagi Gérald Darmanin aux atermoiements présidentiels. Avant d’évoquer quelques jours plus tard le possible "arrêt" de la réforme... Une cacophonie qui permet à tous les opposants de s’engouffrer dans la brèche, de Laurent Wauquiez à Jean-Luc Mélenchon en passant par le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux ou le leader de FO Pascal Pavageau.

    Au sein de l’administration fiscale, c’est la stupeur. Les 100 000 fonctionnaires qui préparent depuis trois ans cette réforme titanesque n’en reviennent pas d’un tel cafouillage. Le coup est rude pour Bruno Parent, le patron de la direction générale des Finances publiques (DGFIP), qui bataille depuis des années pour imposer le changement. En interne, il a affronté l’opposition constante de syndicats persuadés que la réforme se soldera par des coupes massives dans les effectifs. En externe, il a dû surmonter les réticences des patrons qui voient dans le prélèvement à la source une nouvelle complexité administrative et un coût supplémentaire (de 6 à 50 euros par salarié la première année, puis de 3 à 9 euros en régime de croisière, selon l’inspection des Finances).

    "Techniquement, nous sommes prêts, c’est ceinture et bretelles, assure un haut fonctionnaire des impôts, droit dans ses bottes. Même si sur 38 millions de foyers fiscaux il y aura forcément quelques ratés." Le 2 septembre, Le Parisien a révélé que les dizaines de millions de tests "à blanc" effectués ces derniers mois recelaient des centaines de millier d’erreurs. "Les erreurs identifiées concernent moins de 1 % des contribuables, elles ont été depuis résolues", a aussitôt rétorqué Gérald Darmanin. Avant que la DGFIP démente tout risque de "double prélèvement".

     

    190 millions d'euros déjà investis

     

    Pour éviter le "méga-bug", Bercy a déployé les grands moyens. Pas moins de 190 millions d’euros ont été investis pour garantir le succès de l’impôt à la source et quelques 40 000 fonctionnaires du fisc ont été formés pour répondre aux questions des contribuables. Une vaste de campagne de communication a été lancée pour 9,5 millions d'euros. "La machine est lancée, elle ne peut plus, elle ne doit plus s’arrêter", plastronnait encore Bruno Parent sur France Info fin août.

    Il n’empêche. Au cœur de l’été, un premier grain de sable s’est inséré dans cet engrenage bien huilé. Le gouvernement a admis qu’il serait incapable de proposer aux particuliers employeurs un dispositif simple de retenue à la source pour les employés à domicile. Résultat, les 250 000 femmes de ménage ou nounous imposables seraient exemptées l’an prochain et doublement imposées en 2020. "Cela fait partie des sujets qui ont du alerter le président de la République, reconnaît Cendra Motin, la députée LREM. D’autant qu’il y a toujours un doute sur la solution.» Le Conseil constitutionnel pourrait en effet censurer le dispositif au nom de la sacro-sainte « égalité devant l’impôt ».

    Autre sujet d’inquiétude : les fonctionnaires. Le système mis en place par les administrations pour transmettre les données au fisc comporte "davantage de risques" que celui des entreprises privées, pointait un rapport de l’inspection des Finances fin 2017. "Depuis, Bercy assure que tout est rentré dans l’ordre, relève François Ecalle, spécialiste des finances publiques, mais les multiples crashs informatiques survenus ces dernières années dans la sphère publique incitent à la plus grande prudence." Au ministère de la Défense, personne n’a oublié le logiciel de paie Louvois qui a multiplié les erreurs dans les soldes des militaires pour un coût de plusieurs centaines de millions d’euros.

     

    l'Illusion monétaire

     

    Au-delà des questions techniques, c’est le timing qui a alimenté les interrogations de l’Elysée. Emmanuel Macron a été assailli de cassandres lui prédisant que le prélèvement à la source se traduirait par un choc négatif sur la consommation. Fin janvier, des millions de salariés verraient en effet leur salaire net baisser sur leur feuille de paie et certains redoutent que les Français soient victimes de ce que les économistes nomment l’"illusion monétaire". "L’instauration du prélèvement à la source va tomber au pire moment, s’alarme Gilles Carrez, député LR du Val de Marne. Alors que le pouvoir d’achat des Français a baissé début 2018 sous le coup de la hausse de la CSG et des taxes sur les carburants, ils auraient une nouvelle fois l’impression de subir une perte."

    Fin 2017, le gouvernement avait déjà repoussé l’échéance pour éviter de brouiller le signal des baisses de cotisations. Un an après, c’est le même dilemme qui s’est posé alors qu’une deuxième baisse de cotisations et la suppression d’un tiers de la taxe d’habitation interviendront cet automne. "Est-ce que psychologiquement les Français sont prêts ?", s’était d’ailleurs interrogé à voix haute Gérald Darmanin le 1er septembre sur France Inter.

    Sur le fond, les économistes ne partagent pas les craintes des politiques. "L’effet psychologique du prélèvement à la source sera quasi inexistant, anticipe Philippe Moati, professeur à l’université Paris-Diderot. Ce qui importe in fine ce sont les revenus dont disposent réellement les Français pour consommer." L’écrasante majorité des 60 % de contribuables qui ont opté pour le paiement mensualisé verraient peu de changement et les 6,6 millions de foyers qui voient leurs revenus baisser d’une année sur l’autre profiteraient d’une baisse de la pression fiscale. "En fait, le prélèvement à la source jouera dans un sens comme dans l’autre, décrypte Nicolas Jacquemet, chercheur à l’Ecole d’économie de Paris. Typiquement, les jeunes seront imposés dès leur première paie, tandis que les nouveaux retraités paieront moins d’impôt. Tout cela va s’équilibrer." Un optimisme peu entendu.

     


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  • Après une séquence politique cauchemardesque la semaine dernière, Emmanuel Macron va devoir trancher la question du prélèvement à la source et du remaniement.

    La journée de mardi peut être une journée charnière du quinquennat. Deux sujets d'importance sont au menu d'Emmanuel Macron : le remaniement et le prélèvement à la source. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait en effet annoncé la semaine dernière que le gouvernement serait "au complet" mardi pour le prochain conseil des ministres prévu le lendemain. Emmanuel Macron a également prévu une réunion mardi à l'Elysée avec Gérald Darmanin et Edouard Philippe pour faire le point sur la mise en place du prélèvement à la source. Une décision doit être prise sur le sujet avant le 15 septembre.  

     

    1) Le casse-tête du prélèvement à la source

     

    Emmanuel Macron va-t-il renoncer au prélèvement à la source au 1er janvier 2019? Une réunion a lieu sur le sujet mardi à l'Elysée entre le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin, le Premier ministre Edouard Philippe et Emmanuel Macron. Gérald Darmanin a annulé un déplacement à Disneyland Paris pour être présent au Palais. Le débat doit être tranché avant le 15 septembre. Après, il sera "techniquement trop tard pour faire marche arrière", indique une source haut placée à Bercy au JDD. La semaine dernière en Finlande, Emmanuel Macron a annoncé qu'il comptait obtenir "une série de réponses très précises" auprès de Gérald Darmanin qui est chargé de piloter la réforme.

    La mise en place du prélèvement à la source a été l'objet de déclarations contradictoires ces derniers jours au sommet du pouvoir. Alors qu'Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont plutôt laissé entendre que la réforme pouvait être repoussée. Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont eux davantage défendu sa mise en application dès janvier. Si "toutes les garanties techniques" étaient réunies, "rien ne justifierait de repousser" sa mise en oeuvre en janvier 2019, a résumé dimanche le ministre de l'Economie et des Finances sur BFMTV. "Est ce que techniquement on est prêt? Oui on est prêt. Est-ce que psychologiquement les Français sont prêts? C’est une question à laquelle collectivement nous devons répondre", a pour sa part expliqué Gérald Darmanin samedi.

    Cette réforme engagée sous le quinquennat de François Hollande et déjà reportée une fois d'un an, est approuvée par 60% des Français et 66% des personnes assujetties à l'impôt sur le revenu, selon un sondage Ifop pour le JDD. Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a lui réitéré son opposition à ce système. "L'employeur n'a pas à connaître les revenus du foyer fiscal de son employé", a-t-il critiqué lundi sur France Info, plaidant pour "une mensualisation généralisée".

     

    2) Un remaniement avant mardi

     

    Qui pour succéder à Nicolas Hulot? Le remplacement du ministre de la Transition écologique s'accompagnera-t-il d'un remaniement plus étendu? Une semaine après la démission de Nicolas Hulot, l'exécutif se trouve face à une équation à plusieurs inconnues alors que le remaniement doit être annoncé avant le Conseil des ministres de mercredi. "Compte tenu de ce que Nicolas Hulot incarnait, cela va être compliqué de faire un simple remaniement poste pour poste. Je suis pour qu'on opère un rééquilibrage même a minima sachant que ce gouvernement portera sans doute le fer jusqu'aux élections européennes", estime un ténor et député de la majorité En marche, cité par l'AFP.

    Selon Le Monde, le scénario qui tient la corde est toutefois celui d'un remaniement a minima. Des secrétaires d'Etat pourraient néanmoins être adjoints à plusieurs ministres. La ministre de la Santé Agnès Buzyn et celle de la Culture Françoise Nyssen sont concernées. La première parce que cela permettrait de mettre en avant le "pole social" du gouvernement, la seconde car beaucoup la décrivent en difficulté pour porter ses réformes. 

    Une chose est sûre avant ce remaniement : Daniel Cohn-Bendit ne succédera pas à Nicolas Hulot. "C'était une fausse bonne idée", a indiqué l'ex-eurodéputé écologiste dimanche soir sur LCI. Plusieurs noms circulent donc pour remplacer le ministre de la Transition écologique qui a quitté le gouvernement avec fracas la semaine dernière. On peut citer les noms de Pascal Canfin, président du WWF France, de Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat et ancienne négociatrice pour la France lors de la COP21, de la députée de la majorité Barbara Pompili, du secrétaire d'État à la Transition écologique Sébastien Lecornu, de l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy Chantal Jouanno ou du président de l'Assemblée nationale François de Rugy. Emmanuel Macron est toutefois confronté à un dilemme : soit il nomme une personnalité politique et ses adversaires ne manqueront pas de railler le retour de "l'ancien monde", soit il nomme une personnalité de la société civile et il sera difficile pour elle de concurrencer la popularité de Nicolas Hulot.

     


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