• Visant notamment l'Italie, le chef de l'État a fustigé jeudi en Bretagne "le nationalisme qui renaît" en Europe. 

    "Vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c'était impossible de les voir réapparaître". À l'occasion d'un déplacement en Bretagne jeudi, Emmanuel Macron a livré une charge contre "le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent" et ceux qui "trahissent même l'asile", tout en revendiquant de ne pouvoir "accueillir tout le monde".

    "Et les amis voisins, ils disent le pire, et nous nous y habituons! Ils font les pires provocations, et personne, personne ne se scandalise de cela", a ajouté le président français dans un discours enflammé à Quimper, à quelques jours d'un sommet européen crucial sur la gestion des migrants. Une référence à l'Italie notamment, qui n'a pas échappé au ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini.

     

    "Si Macron cessait d'insulter et pratiquait concrètement la générosité qui emplit sa bouche, en accueillant les milliers d'immigrants que l'Italie a accueillis ces dernières années, ce serait mieux pour tout le monde", a déclaré jeudi le leader de l'extrême droite italienne lors d'une visite à Terni, dans le centre du pays.

     

     

    "Accueillez des migrants et ensuite on pourra parler"

     

    Matteo Salvini était interrogé sur les tensions avec la France, comme le rapporte l'agence de presse italienne AGI. "Nous sommes peut-être des lépreux populistes, a-t-il ajouté, mais je tire les leçons de ceux qui ouvrent leurs propres ports. Accueillez des milliers de migrants et ensuite on pourra parler".

    "Les insultes des gros bavards Macron et (l'écrivain Roberto) Saviano ne me touchent pas, elles me rendent plus fort. Alors qu'ils parlent, aujourd'hui je suis en train de travailler pour bloquer le trafic des clandestins en Méditerranée"

     


    votre commentaire
  • Un an après leur arrivée à l'Elysée, les équipes sont épuisées par le rythme soutenu imposé par le président.


    Le président Emmanuel Macron à une cérémonie commémorant l'appel du 18 juin 1940, le 18 juin 2018 à Suresnes.
    © RSN Tv

    "Le président Emmanuel Macron à une cérémonie commémorant l'appel du 18 juin 1940, le 18 juin 2018 à Suresnes".

    Fatigue. Dans l'entourage d'Emmanuel Macron, les conseillers ont tous ce mot à la bouche. Un an après son arrivée à l'Elysée, les équipes sont au bord du burn-out: "on a 14 mois sans vacances dans les pattes", se plaint un conseiller dans Le Monde. Un autre décrit des journées qui commencent à 7 heures le matin, pour se finir systématiquement après minuit, des réunions même le dimanche et des réunions téléphoniques à des horaires nocturnes avancés.

    Le chef de l'Etat avait pourtant prévenu: son quinquennat ne manquerait pas de rythme, surtout au début. "Emmanuel savait qu'il fallait engager les mesures phares avant les européennes de 2019, alors il ouvre tous les fronts à grande vitesse", disait le sénateur LaREM François Patriat début mai dans Le Parisien. Résultat: les projets de loi défilent, et les équipes sont à plat. "On travaille mal", se plaint un conseiller. Même les députés se plaignent du rythme effréné des réformes.

    Les premiers signaux s'étaient fait entendre dès le mois d'août 2017, lorsqu'une conseillère de Bruno Le Maire avait dû être remplacée au bout de trois semaines car le rythme était trop soutenu. Emmanuel Macron avait en effet imposé de limiter le nombre de conseiller à dix par ministres et cinq par secrétaires d'Etat, contre trente ou quarante dans les précédents quinquennats. Mais la charge de travail, elle, n'a pas diminué.  

     

    Nuits courtes et démissions

     

    Six mois plus tard, en décembre 2017, L'Opinion fait état de départs au ministère de l'Economie et des finances, et de démissions "dans l'entourage de plusieurs jeunes ministres". Fin mai, on apprend qu'à Matignon, l'ambiance est particulièrement tendue. En un an, 14 secrétaires se sont succédé auprès du Premier ministre.

    Le chef d'Etat a conscience de cet état d'épuisement. Lui-même ne cache pas se coucher très tard et se contenter de nuits très courtes. Mais, convaincu que sa réélection se joue sur son rythme, il exclut de ralentir. "Il n'y aura pas de répit", avait-il prévenu lors de son interview face à Jean-Pierre Pernaut en avril dernier. "On lui dis: 'ralentis!', il répond: 'rattrapez-moi!", constate un conseiller politique dans L'Express.

    Soucieux du bon fonctionnement du navire Elysée, il a toutefois demandé à Edouard Philippe de réduire les réunions interministérielles, dont le nombre augmentait dangereusement. En mars dernier, Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée lui-même touché par la fatigue selon Le Parisien, a interdit les réunions après 18h. Pas sûr pourtant que ces mesures suffisent à éviter le mal-être des équipes.

     

     


    votre commentaire
  • Le dernier survivant du commando des attentats du 13 novembre 2015 a été transféré à l'hôpital de Corbeil-Essonnes mardi après-midi en raison d'une crise d'appendicite. Le GIGN est sur place pour éviter toute tentative d'évasion.

     
    figarofr: Salah Abdeslam.
    © RSN Tv cool

    Salah Abdeslam.  

    Les personnels du centre hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes sont en alerte depuis mardi après-midi: Salah Abdeslam, le dernier rescapé des commandos du 13 novembre 2015, vient d'y être admis en urgence. Il souffrirait d'une crise d'appendicite, a indiqué à l'AFP la Direction de l'administration pénitentiaire, confirmant une information du Parisien. Il devrait être opéré ce soir ou demain, confirme une source au Figaro.

    Salah Abdeslam a été extrait de sa prison de Fleury-Merogis en milieu d'après-midi. Détenu hautement surveillé, le terroriste a nécessité un dispositif «extrêmement important». Il a été escorté par les Équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS), unités armées chargées de maintenir l'ordre dans les établissements pénitentiaires et d'assurer le transfert de détenus. «Le niveau d'attention est maximum, le niveau de sécurité est hyperélevé», confie une source bien informée au Figaro. 

     

    Le GIGN sur place

     

    Une fois sur place, les ERIS ont reçu l'aide du GIGN pour éviter toute tentative d'évasion. Selon Le Parisien, au moins six fourgons de CRS sont également présents pour sécuriser les alentours de l'hôpital. D'après nos informations, Salah Abdeslam est en ce moment pris en charge dans une chambre dédiée aux détenus. «Toutes les issues sont surveillées», assure-t-on. Le terroriste restera sous surveillance des ERIS tout au long de son hospitalisation.

    Concernant le fonctionnement de l'hôpital, il n'a pas été perturbé. «On n'a pas fait sortir tout le monde», affirme la même source. Malgré tout, un tel dispositif «peut entraîner des difficultés au niveau de la gestion de l'établissement», précise-t-on. Et d'ajouter: «Une fois opéré, Abdeslam sera réintégré à Fleury-Merogis et l'hôpital reprendra son fonctionnement habituel».

     


    votre commentaire

  • tvmag: Igor et Grichka Bogdanoff  

    RSN Tv cool

     

    Les deux frères sont entendus par la police à Paris depuis ce mardi matin. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans une affaire d’escroquerie présumée.

    D’après les informations de BFMTV, Igor et Grichka Bogdanoff ont été placés en garde à vue ce mardi sur commission rogatoire d’un juge d’instruction. Comme nous venons d’apprendre de source judiciaire, ce dernier a été saisi d’une information judiciaire du chef «d’escroquerie sur personne vulnérable et tentative d’escroquerie». Les célèbres frères jumeaux sont entendus au commissariat du XVIe arrondissement de la capitale depuis ce matin.

    En novembre dernier, Igor Bogdanoff avait été placé sous contrôle judiciaire pour «violation de domicile et dégradations légères de biens privés». L’ancien coprésentateur de l’émission culte Temps X avait été arrêté par la police parisienne après s’être introduit au domicile de Julie Jardon, son ancienne petite amie. Cette dernière avait à l’époque annoncé vouloir porter plainte contre son ex-compagnon.

    Les frères Bogdanoff se sont fait connaître dans les années 1970 en France avec leurs émissions de vulgarisation scientifique.

     

     


    votre commentaire