• L'ancien ministre a été condamné à quatre ans de prison dont deux ferme pour "fraude fiscale". Mais la loi prévoit la possibilité d'un aménagement de peine.

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    Pari gagné pour Jérôme Cahuzac. L'ancien ministre au Budget a été condamné en appel, mardi 15 mai, à quatre ans de prison dont deux avec sursis, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour "fraude fiscale" et "blanchiment de fraude fiscale". En première instance, Jérôme Cahuzac avait écopé d'une peine de trois ans ferme.

    Si cette nouvelle condamnation peut, aux premiers abords, paraître plus sévère, elle pourrait permettre à l'ancien cadre socialiste d'éviter la case prison. Le droit français prévoit en effet pour toute peine allant jusqu'à deux ans d'emprisonnement, et en l'absence de récidive, la possibilité d'un aménagement immédiat, comme un placement sous bracelet électronique, explique le site Vie-publique.fr.

    "Jérôme Cahuzac ne mérite pas la prison"

     

    "La cour, tout en le condamnant à de l'emprisonnement, permet qu'il y ait un aménagement de cette peine, s'est félicité Eric Dupond-Moretti, l'avocat de l'ancien ministre, peu après le verdict. Ça n'est pas acquis, il faut saisir une autre juridiction, le juge d'application des peines, et faire valoir des éléments de réinsertion qui nous permettent dès à présent d'affirmer que Jérôme Cahuzac ne mérite pas la prison." 

     

    A l'énoncé de la peine, Jérôme Cahuzac, 65 ans, est resté calme et concentré. Pendant son procès en appel, l'ancien politique avait confié sa "peur d'aller en prison". Sa défense avait demandé une peine qui "n'accable pas plus que nécessaire un homme cassé", mettant en garde contre le risque de suicide de celui qui a déclenché le plus retentissant scandale du quinquennat de François Hollande.

    — RSN TV Le : 15 mai 2018 @ 18 h 00  

     


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  • L'Arme Fatale : une saison 3 commandée, Clayne Crawford remplacé par Sean William Scott © RSN  Network 

    "L'Arme Fatale : une saison 3 commandée, Clayne Crawford remplacé par Sean William Scott"  


    Il aura fallu moins d'une semaine à la chaîne FOX et à Warner Bros. Television pour trouver le remplaçant de Clayne Crawford dans la série L'Arme Fatale. Le choix s'est porté sur Sean William Scott, surtout connu pour avoir joué Stifler dans la saga culte des années 2000 American Pie. Il s'agira de son premier rôle régulier à la télévision. Et selon les premières informations révélées par The Hollywood Reporter, il ne jouera pas Martin, mais son frère. Un nouveau personnage qui permettra ainsi de garder le nom de Riggs dans l'histoire. Un gros challenge donc pour Scott qui va devoir prendre la relève d'un acteur qui avait rapidement su convaincre le public. 

    Cette décision arrive à point nommé puisque FOX présentera demain sa nouvelle grille de rentrée pour la saison 2018/2019. L'Arme Fatale en fera donc bel et bien partie : la saison 3 est désormais officiellement commandée. En revanche, le sort de Gotham, autre série qui n'a pas encore obtenu le feu vert pour une nouvelle saison, est toujours en suspens. La chaîne négocie une 5e salve de 13 épisodes.

    Pour rappel, le départ de Clayne Crawford fait suite à de vives tensions qui seraient nées sur le plateau de tournage et ce depuis le lancement de la série en 2016. Il aurait reçu plusieurs avertissements de la part de la production après des plaintes des équipes l'accusant notamment de créer un environnement de travail hostile et de harcèlement moral. Les problèmes se seraient intensifiés ces derniers mois. Les autres comédiens ainsi que les techniciens ne seraient plus à l'aise en sa présence, refusant désormais de travailler avec lui. 

    Le lendemain des accusations, le comédien publiait sa version des faits sur son compte Instagram : "Il est vrai que j'ai été réprimandé à deux reprises au cours des saisons écoulées de L'Arme fatale. La première fois lorsque j'ai réagi sous le coup de la colère à des conditions de tournage qui ne me paraissaient pas sûres et propices à un travail de qualité (…) Le second incident est intervenu au cours d'un épisode que j'ai réalisé. Un acteur de la série ne s'est pas senti en sécurité après avoir été blessé par un éclat lors du tournage d'une cascade. (...) J'assume l'entière responsabilité de l'incident car ce jour-là, le plateau était placé sous ma responsabilité." L'acteur en question ne serait autre que sa co-star, Damon Wayans.

    ATTENTION SPOILERS !!!

    Quoiqu'il en soit, sans le savoir puisque cela a été tourné avant tous ces rebondissements, le final de la saison 2 de Lethal Weapon offre une porte de sortie parfaite au personnage de Riggs. En effet, dans les dernières secondes de l'épisode, Riggs visite la tombe de sa chère et tendre Miranda après avoir décidé de repartir vivre au Texas avec son fils et Molly. C'est alors que son demi-frère Garrett débarque dans le cimetière et lui tire dessus, laissant Riggs dans une très mauvaise posture... Va-t-il succomber à ses blessures ? Tout porte à croire que oui désormais.

     


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  •  l'Etat islamique Amaq, serait Khamzat A., l'auteur de l'attaque au couteau en plein Paris samedi soir.

    Le groupe Etat islamique (EI), qui a revendiqué l'attaque au couteau samedi soir à Paris, a diffusé dimanche une vidéo sur laquelle un jeune homme présenté comme l'auteur de l'attentat prête allégeance à l'organisation djihadiste.

    Une vidéo en français. Amaq, l'agence de propagande de l'EI, a mis en ligne sur Telegram une vidéo où l'on voit un jeune homme portant une capuche et dont le bas du visage est caché par un tissu noir. S'exprimant en français, il prête allégeance au numéro un de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi.

    "Un soldat de l'Etat islamique". L'EI a revendiqué dans la nuit de samedi à dimanche l'attaque qui a fait un mort et quatre blessés dans la capitale française, selon son agence de propagande. "L'auteur de cette attaque au couteau à Paris est un soldat de l'Etat islamique et l'opération a été menée en représailles aux Etats de la coalition" internationale antidjihadiste en Irak et en Syrie, a déclaré une "source sécuritaire" à Amaq.

    L'assaillant a été tué par un des policiers arrivés sur les lieux. Il a été identifié comme Khamzat A., un Français de 20 ans né en Tchétchénie et fiché pour radicalisation islamiste.

     


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  • À 17 ans, Maëlle a remporté, samedi soir, la finale de la septième saison de The Voice. Elle succède à Leandro Cuxi, le gagnant en 2017, et devient par la même occasion la première femme à gagner ce télécrochet. Lors de cet ultime épisode du télécrochet, les candidats ont également rendu un vibrant hommage à Maurane, décédée dans la nuit du 7 au 8 mai.

     

    Mylène Farmer, Sting, Shaggy, Kendji Girac, mais aussi Amel Bent, Amir, Vianney et Leandro Cuxi, le vainqueur de la saison 6 : TF1 a fait appel à un casting de stars à l’occasion de la finale de The Voice, diffusée samedi soir, en même temps que l’Eurovision. Une soirée qui s’est conclue par la victoire de Maëlle, 17 ans, première femme à remporter l’émission depuis sa création. Pas vraiment une surprise au vu des prestations de la prodige et de son succès sur les réseaux sociaux.

    C’est pourtant Raffi Arto, l’autre favori du soir, qui avait ouvert le bal. Après avoir charmé le public la semaine précédente avec « j’irai où tu iras » de Céline Dion, le benjamin de l’aventure - et favori - est retourné à sa passion du rock en reprenant « Footlose » de Kenny Loggins. Une performance tant vocale que scénique puisque le poulain de Florent Pagny a fini sa chanson sur les genoux  

    Registre totalement différent pour la suite du show avec Maëlle. La jeune femme, souffrant de problèmes vocaux avant cette soirée, a réussi à dépasser un stress palpable pour interpréter « Sign of the times », un titre que les moins de 20 ans ne connaissent probablement pas puisqu’il est l’œuvre de l’ancien membre des One Direction, Harry Styles. 

    Casanova, un des outsiders de cette finale, a poursuivi les hostilités. Le protégé de Mika a choisi un titre bien plus connu du grand public : « Formidable » de Stromae. Pari risqué ? Pas pour Lucie, la candidate de la saison passée qui estime que c’est la « meilleure prestation ».

    Xam Hurricane a clôturé ce premier round : Il a opté pour « Comme ils disent » d’Aznavour. Pas la meilleure performance vocale, mais un show original et pour le moins culotté.

    Maurane à l’honneur

    Maurane avait pour habitude de commenter les prestations des candidats. The Voice a décidé de lui rendre hommage. Raffi Arto, Maëlle, Casanova et Xam Hurricane ont mis de côté leur rivalité du soir. Ils ont repris de concert « Sur un prélude de Bach », un des titres phares de la chanteuse belge, sous les yeux humides de Pascal Obispo et Zazie.

    Dans la deuxième partie de l’émission, place aux duos. Raffi Arto a fait équipe avec Kendji Girac sur la chanson « Andalouse », Xam était en tandem avec Sting pour « English man in New York ».

    Pourtant, à ce jeu-là, c’est la prodige de 17 ans qui s’en est le mieux sortie. Dans un exercice où les regards sont davantage braqués sur les stars que sur les candidats, la jeune femme a su élever son niveau de la première partie de soirée pour sortir une performance de haute volée lors de son duo avec Vianney sur « Je m’en vais ». Enfin, Casanova, a fermé la marche avec Amel Bent en reprenant… Johnny.

    Un dernier round jurés-candidats… puis le dénouement

    Les candidats ont chanté avec leur parrain respectif. Mention spéciale à Xam Hurricane et Pascal Obispo dans « La bombe humaine » de Téléphone qui a eu un grand succès sur les réseaux sociaux.

    Après ce tandem de choc, Raffi Arto et Florent Pagny ont repris à sa sauce « La boîte de jazz » de Michel Jonasz, Mika et Casanova ont misé sur le titre de Supertramp, « Goodbye Stranger » et Zazie et Maëlle se sont alliées autour du titre « Seras-tu là ? » de Michel Berger. Avant l'épilogue de cette soirée, The Voice s'est offert la présence de Mylène Farmer. La chanteuse est venue interpréter « Rolling Stone» , le tube de son prochain album.

     

     

     

    Au bout d'un suspense ponctué par une énième page de publicité, le grand gagnant de The Voice 7 est donc une gagnante. Maëlle remporte largement cette finale avec 55,3% des votes Maëlle et décroche, par la même occasion, un contrat chez Universal. Sa carrière est devant elle.


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  • Derrière les rubans barrant l’accès, des dizaines de touristes et de riverains cherchaient samedi soir à comprendre ce qu’il s’était passé et à rejoindre leur hôtel ou leur voiture…

    Des cris, des tirs, la panique : dans le quartier animé de l’Opéra, au cœur de Paris, le temps s’est figé samedi soir, peu avant 21h, quand un homme armé d’un couteau, « l’air fou », a tué un passant et en a blessé quatre autres, dans une attaque revendiquée par le groupe djihadiste Daesh.

    « J’étais en train de préparer les commandes et j’ai vu une jeune femme essayer de rentrer dans le restaurant en panique », blessée et en sang, « tout de suite derrière, l’agresseur est arrivé », a raconté à l’AFP Jonathan, serveur dans un restaurant coréen du quartier. « Un jeune homme a essayé de repousser l’agresseur » puis « il a relevé » la jeune femme blessée, qui se trouvait à terre, et « ils ont couru dans l’autre sens », a-t-il poursuivi. « L’agresseur est entré dans une rue commerçante, je le voyais avec un couteau dans la main, il frappait sur les commerces », détaille Jonathan, ajoutant : « Il avait l’air fou ».

    Milan, 19 ans, rapporte avoir « vu plusieurs personnes affolées. Je me suis alors rapproché et j’ai vu une femme à terre blessée au cou et à la jambe. Les pompiers lui prodiguaient les premiers soins. (…) Puis j’ai entendu deux, trois coups de feu et un policier m’a dit que l’homme avait été maîtrisé ».

    La police scientifique sur les lieux de l'attaque au couteau, à Paris le 12 mai 2018. 

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    "La police scientifique sur les lieux de l'attaque au couteau, à Paris le 12 mai 2018."  

    Touristes et riverains désorientés

     

    Dans la nuit, toutes les rues adjacentes sont bouclées, bordées de policiers en armes, de fourgons de CRS et de camions de pompiers. Derrière les rubans barrant l’accès, des dizaines de touristes et de riverains, certains sortant du théâtre tout proche, d’autres avec leurs valises. Ils cherchent, désorientés, à comprendre ce qu’il se passe et à rejoindre leur hôtel ou leur voiture.

    « On a entendu deux, trois coups de feu, on ne savait pas ce que c’était, on a vu des gens partir en courant et on est partis en courant aussi », raconte Sébastien, attablé avec deux amis en terrasse non loin de là. « La terrasse était blindée et tout le monde est parti d’un coup ».

    « J’ai entendu trois-quatre coups de feu, cela a été très rapide », se souvient aussi Gloria, 47 ans. « Puis les barmen nous ont dit de rentrer très rapidement. Je suis ensuite ressortie pour voir ce qu’il se passait et j’ai alors vu un homme à terre. Pour moi c’était un règlement de compte », dit-elle.

     

    « Je pense qu’on va aller passer la nuit ailleurs »

     

    Beaucoup de riverains se sont réfugiés dans les restaurants. Comme Inès, 19 ans, et son amie Célia, qui ne peut rejoindre son domicile dans une rue bouclée. « Sur le moment on a vu tous les policiers, les voitures de pompiers, on pensait que c’était un accident », dit-elle. « Je pense qu’on va aller passer la nuit ailleurs ».

    À partir de 23h, des grappes de riverains, confinés pendant plusieurs heures, ont peu à peu été évacuées, hésitant, soulevant les rubans pour passer. Peu après minuit, autour du périmètre de sécurité, la vie reprenait progressivement.

     

     


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