• Le chef de l'Etat a, depuis l'Australie, une nouvelle fois condamné les violences qui se sont déroulées à Paris.

    Emmanuel Macron en Australie. © Rsn Network

    "Emmanuel Macron en Australie. "

    Emmanuel Macron a pour habitude de ne pas s'exprimer sur les sujets nationaux quand il se trouve à l'étranger. Mais difficile de se tenir à cette règle quand la manifestation parisienne du 1er-Mai a été marquée par des violences perpétrées par des casseurs. "Je ne peux ici que condamner à nouveau avec la plus grande fermeté ce qu’il s’est passé, a martelé le président de la République. Il s’agit ni d’avoir une inquiétude déraisonnable mais simplement d’avoir la plus grande fermeté." 

     

    "Il y a un gouvernement, il y a un Etat, il est dirigé et il continuera à agir", poursuit le chef de l'Etat qui s'était fendu d'un tweet dans la nuit.

     

     

    "La journée des Travailleurs"

    Mardi, des centaines de black blocs ont saccagé restaurant, magasins, voitures ou mobilier urbain en marge du défilé syndical qui devait rejoindre la place de la Bastille à place d'Italie. Face aux violences, ce cortège a été invité à prendre un autre itinéraire pour ne pas croiser ces individus cagoulés et masqués. "La journée du travail c’est la journée des travailleurs, ce n’est pas celle des casseurs", a regretté Emmanuel Macron depuis l'Australie où il effectue un déplacement de deux jours.

    Face aux critiques qui s'élèvent pour dénoncer un manque d'anticipation de ces violences, le président de la République a réitéré sa confiance à son gouvernement, estimant qu'Edouard Philippe et Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, ont fait "les choix qui convenaient".

    Quelques heures plus tôt, avant la manifestation, Emmanuel Macron avait répondu à d'autres critiques, celles qualifiant de fuite du président ce voyage officiel en pleine grogne sociale. "Vous vouliez que je fasse quoi? Que je reste chez moi à regarder la télévision?", avait rétorqué le chef de l'Etat.

     


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