• Le vice-Premier ministre britannique Damian Green, un proche allié de Theresa May, a annoncé mercredi soir son départ du gouvernement, après avoir admis avoir menti sur la découverte d'images pornographiques "extrêmes" sur son ordinateur.

    Damian Green était un proche allié de la Première ministre britannique Theresa May.

    Le vice-Premier ministre britannique Damian Green, l'un des plus proches alliés de la Première ministre Theresa May, a démissionné mercredi 20 décembre, après avoir admis avoir menti à propos de la découverte d'images pornographiques sur son ordinateur.

    Mis en cause pour harcèlement sexuel dans la foulée du scandale Weinstein, Damian Green avait aussi été accusé d'avoir détenu du contenu pornographique "extrême" sur son ordinateur de parlementaire en 2008, ce qu'il a nié catégoriquement comme les autres accusations.

    À l'issue d'une enquête menée par les services de Downing Street, il a été conclu qu'il avait bien été informé par la police de la découverte de ces images, ce qu'il avait nié. Mercredi, dans un message à Theresa May, il a admis avoir fait des déclarations "inexactes et trompeuses". 

    "C'est avec un profond regret et une gratitude pour votre contribution durant de nombreuses années que je vous ai demandé de démissionner du gouvernement et que j'ai accepté votre démission", a écrit Theresa May dans une lettre adressée à Damian Green.

    Cette démission fragilise un peu plus la Première ministre britannique, qui a perdu la semaine dernière un vote crucial sur le Brexit au Parlement, en raison de la rébellion d'une partie de son camp conservateur.

     

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  • Nordahl Lelandais a été mis en examen pour "assassinat" dans l'enquête sur la mort d'Arthur Noyer, un jeune militaire de 24 ans. Décrit comme quelqu'un pouvant être violent, l'ancien militaire de 34 ans est accablé par des indices graves. Lui continue de nier toute implication dans cette affaire comme dans celle de la disparition de la petite Maëlys.

    Mis en examen pour "homicide précédé d'un autre crime" dans l'affaire de la disparition de Maëlys, mis en examen pour "assassinat" dans l'affaire de la mort d'Arthur Noyer, Nordahl Lelandais continue de nier toute implication. L'ancien militaire de 34 ans a regagné jeudi soir sa cellule à la prison de Saint-Quentin-Fallavier sous le coup de deux mandats de dépôt criminels. Mais alors que les "indices graves et concordants", comme l'a affirmé le procureur de la République de Chambéry, s'accumulent contre cet homme, son parcours et ses motivations intriguent et questionnent.

    Ancien militaire de 34 ans, Nordahl Lelandais est entré dans l'armée en 2012 au 132e bataillon cynophile de l'armée de terre, basé à Suippes, dans la Marne. Passionné par les chiens, l'homme est pourtant renvoyé, en 2010, de l'armée pour des problèmes de comportement. Il vient alors s'installer dans la région de Chambéry, à Domessin, où ses parents habitent et se reconvertit en éducateur canin. Là, ils se livrent à de la petite délinquance. Le voisinage le décrit comme un petit dealer, explique France Inter.

    "Homme violent"

    Si aucune mention ne figure sur son casier judiciaire pour du trafic de stupéfiants, Nordahl Lelandais a été mis en cause pour l'incendie d'un restaurant. Dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Maëlys, des anciennes compagnes du suspect numéro 1 ont été entendues. Plusieurs d'entre elles le décrivent comme empreint d'accès de violences. L'une de ses femmes a même confié avoir eu peur pour sa vie. "J’ai cru vivre ma dernière heure", a-t-elle dit aux gendarmes selon Le Dauphiné Libéré.

     

    "Ce que l’on sait c’est que c’est un homme violent, un homme renvoyé de l’armée pour des troubles du comportement, un homme qui, semble-t-il, violent avec ses compagnes, analyse Gérard Lopez, psychiatre et président de l'institut de victimologie. S’il est l’auteur des faits, il a une personnalité de type psychopathique. Par définition ce serait un serial-killer très organisé."

     

    Dans l'affaire Maëlys comme dans celle du meurtre d'Arthur Noyer, dont le crâne a été découvert par un randonneur, Nordahl Lelandais a fait preuve de comportements ou d'actes qui intriguent les enquêteurs. Des preuves matérielles, comme le bornage des téléphones portables ou la présence de son véhicule sur des images de vidéosurveillance au moment des deux disparitions, mettent en cause l'ex-militaire. C'est d'ailleurs son véhicule, une Audi noire, qui a permis un rapprochement entre les deux affaires dans lesquelles il est mis en cause. Une voiture filmée par des caméras de vidéosurveillance dans le quartier où a disparu Arthur Noyer et qui apparaît dans l'enquête sur la disparition de Maëlys.

      Nordahl Lelandais est décrit comme quelqu'un de violent.  

    "Serial suspect"

    D'autres éléments l'incriminent indirectement: pourquoi cette recherche sur internet avec les mots-clé "décomposition d'un corps humain" le 25 avril dernier, soit 13 jours après la disparition d'Arthur Noyer, pourquoi avoir jeté son short lors de la fête de mariage où a disparu Maëlys, pourquoi avoir nettoyé de fond en comble son véhicule au lendemain de cette soirée. Autant de questions auxquelles Nordahl Lelandais a toujours apporté une réponse plausible, tout en niant son implication. Dans la disparition du jeune militaire, il a tout juste reconnu avoir été présent à Chambéry dans la nuit du 11 au 12 avril avant d'observer son droit au silence.

     

    "Pour l’instant on est en présence d’un serial suspect (...), estime Dominique Rizet, spécialiste police-justice de BFMTV. Il a tout fait pour échapper à la police technique et scientifique. Il a une réponse cohérente à tout il a une mécanique dans son cerveau à répondre à tout."

     

    Les enquêteurs cherchent désormais à savoir s'ils ont en face d'eux un serial-killer, et ce malgré la diversité de profils des victimes. "On est encore en train de regrouper les preuves, les indices qui pourraient lier Nordahl Lelandais à la découverte de ce crâne. Les éléments sont encore en train de sortir de l’inconnu", affirme Benjamin Gayrard, secrétaire général du Syndicat national des personnels de police scientifique, alors que des "vérifications" vont être réalisées dans, au moins, deux dossiers. Celui de la disparition, en juillet dernier, d'Adrien Mourialmé, un cuisinier belge de 24 ans, qui venait d'être embauché dans un restaurant de Talloires, en Haute-Savoie et l'affaire très médiatique de la tuerie de Chevaline dans laquelle cinq personnes avaient été tuées en 2012.

     

    "Plus une personne va mettre en œuvre une technique pour devenir invisible, plus elle va attirer l’attention, prévient le membre de la police technique et scientifique. Le fait qu’il ait coupé son téléphone, qu’il ait lavé sa voiture sont des éléments qui nous ont amené à ce qu’il essayait d’effacer."

     


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  • Une voiture a foncé dans la foule de piétons, ce jeudi, à Melbourne, dans le sud-est de l'Australie. Treize blessés sont à déplorer, le conducteur du véhicule a été interpellé. 

    Treize personnes ont été blessées ce jeudi, dont plusieurs grièvement, par une voiture qui a percuté une foule de piétons dans un quartier très fréquenté  de Melbourne, la deuxième ville d'Australie, ont annoncé les autorités.

    Le conducteur arrêté

    La police de l'État de Victoria a annoncé l'arrestation du conducteur du véhicule "entré en collision avec un certain nombre de piétons" vers 17 heures (6 heures GMT), à un croisement très fréquenté du centre de Melbourne, dans le sud-est de l'Australie. La police n'a donné aucune indication dans l'immédiat sur le caractère intentionnel ou non de la collision. Les secours étaient en train "de soigner et de conduire à l'hôpital" 13 personnes, dont certaines grièvement blessées, ont déclaré les services des ambulances.

    Des policiers du SWAT australien. (photo d'illustration)

    Un enfant dans un état grave

    D'après Sky News Australia, un très jeune enfant blessé à la tête a été hospitalisé dans un état grave. Citant des témoins, la télévision a raconté qu'un SUV Susuki blanc avec deux hommes à bord avait percuté la foule sans montrer aucun signe de vouloir ralentir, avant de s'écraser contre une borne.

    Un témoin, Sue, a déclaré à la station de radio de Melbourne 3AW qu'elle avait entendu des cris avant de voir "des gens voler de partout". "On a entendu ce bruit, on a regardé vers la gauche, on a vu cette voiture blanche, elle a fauché tout le monde. Les gens volaient de partout. Les gens couraient dans tous les sens".

    En janvier, une voiture avait délibérément foncé dans la foule dans le centre de Melbourne, faisant six morts. Au moment du drame, le conducteur, qui était soupçonné d'avoir poignardé son frère, était en train d'être pourchassé par la police.

     


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  • Nous sommes en Décembre 2017, et le groupe de DAESH est en train de comploter un plan pour faire un attentat contre la France

    Ils sont plutôt du genre déterminer et ils ne vont pas lâcher l'affaire ! 

    Macron a donc des tifs blancs a ce faire, car c'est sans doute lui qui sera visé !

     


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  • Marine Le Pen le 8 décembre 2017

    Le Front national a annoncé ce vendredi avoir saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) au motif qu'il subit selon lui un "traitement discriminatoire" des chaînes de télévision publiques qui ont "bafoué les règles" du pluralisme.

     

    "Alors qu'un électeur sur trois a voté Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle en mai dernier, le Front national se retrouve largement écarté des rendez-vous d'information et des magazines des chaînes d'État", dénonce le parti d'extrême droite dans un communiqué.

     

    Selon le parti, ces chaînes n'ont consacré en septembre "que 3,2% du temps de parole au Front national sur France 2 et 4,5% sur France 3". "Pendant toute la durée du mois de septembre, le FN n'aura eu que 20 minutes pour s'exprimer sur France 2 soit 5 fois moins que Les Républicains ou 4 fois moins que La France insoumise!".

     

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    Un changement des règles du temps de parole dans les médias à partir du 1er janvier

     

     

    "La France peut-elle encore être considérée comme une démocratie si l'un des principaux partis d'opposition est mis au ban du service public d'information"? se demande la formation politique, qui se plaint régulièrement de ne pas être traitée dans les médias de manière équitable.

     

    Le CSA a annoncé fin novembre qu'il changerait à compter du 1er janvier les règles sur le temps de parole à la télévision et à la radio en dehors des campagnes électorales, pour tenir compte de la reconfiguration du paysage politique, en s'affranchissant "des notions de majorité et d'opposition" et en assurant une "meilleure équité entre les formations politiques".

     


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