• Un juge new-yorkais a estimé qu'exiger des relations sexuelles avec une actrice en échange d'un rôle peut être considéré comme un "acte sexuel commercial"

    .

    © RSN Tv

    Le juge new-yorkais Robert Sweet a autorisé les poursuites judiciaires accusant le producteur américain Harvey Weinstein d'avoir violé une loi fédérale sur le trafic sexuel en agressant sexuellement une mannequin dans une chambre d'hôtel à Cannes en 2014, rapportent plusieurs médias américains, mardi 14 août.

    En novembre 2017, la mannequin britannique Kadian Noble a affirmé qu'Harvey Weinstein l'avait emmenée dans une chambre d'hôtel à Cannes pour lui faire passer une audition mais l'avait forcée à le masturber, détaille Variety(en anglais). Les avocats de Kadian Noble ont déclaré que cette situation était comparable à de la prostitution et du trafic sexuel. Les avocats du producteur ont tenté de rejeter la plainte en rétorquant que les faits ne constituaient pas un "acte sexuel commercial", car Kadian Noble n'allait de toutes façons recevoir aucune rétributioncommerciale lors de cette soirée.

    Une affirmation rejetée par le juge Robert Sweet : "Pour une actrice en herbe, rencontrer un producteur de films de renommée mondiale a de la valeur en soi.", a-t-il précisé.Bien que l'affaire ne soit "pas un acte de trafic sexuel typique", les allégations établissent de manière plausible "que Weinstein a violé la loi fédérale sur la protection des victimes de la traite."

     


    votre commentaire
  • A Gênes, un segment du pont Morandi sur lequel passe l’autoroute A10 s’est écroulé mardi peu avant midi, faisant au moins 30 morts. Témoignages de survivants.

     
    Le pont Morandi, qui s’est effondré mardi à Gênes, constitue un tronçon de l’A10 très parcouru par les vacanciers italiens et étrangers, en particulier avant le week-end de l’Assomption.
    © RSN Tv

    "Le pont Morandi, qui s’est effondré mardi à Gênes, constitue un tronçon de l’A10 très parcouru par les vacanciers italiens et étrangers, en particulier avant le week-end de l’Assomption".  

    Ils sont encore sous le choc, huit heures après l’effondrement d’un segment du viaduc Morandi à Gênes, dans le Nord Italie : une catastrophe qui a fait au moins 30 morts et huit blessés, mardi 14 août. Sous leurs yeux, des dizaines de voitures sont tombées de 50 m, dans la zone industrielle de la ville que le pont surplombait. Parmi les survivants, certains ont choisi de raconter la scène aux médias ou sur les réseaux sociaux, mais aussi la panique, le manque d’information et la gratitude envers les secours.

     

    « Une scène d’apocalypse »

     

    Certains témoins racontent avoir d’abord vu la foudre s’abattre sur le viaduc. « A 10 h 35, la foudre a frappé la base d’un pilier. Immédiatement après le ciment a commencé à s’effriter et c’est après que tout s’est effondré », rapporte le journal La Repubblica.

    Au moment du drame, les précipitations étaient intenses à Gênes. Les services météorologiques avaient émis une alerte aux orages et aux fortes pluies. Le spécialiste de la structure des ponts Antonio Brencich, a affirmé toutefois au site Linkiesta que « la pluie n’a rien à voir là-dedans, pas plus que la qualité du béton armé ».

    Reste que la force des intempéries ce midi-là a participé au manque de visibilité des conducteurs.

    Interrogé par la télévision italienne la Rai, un automobiliste, Alessandro Megna, a déclaré qu’il était coincé dans un embouteillage sur une route passant sous le pont au moment du drame :

    « Soudain, le pont s’est effondré avec tout ce qu’il y avait dessus. C’était une scène d’apocalypse, je n’en croyais pas mes yeux. »

     

    Voitures abandonnées

     

    Sur le pont, c’est le branle-bas de combat. Impossible de reculer en voiture. Les rescapés abandonnent leur véhicule, la clé parfois encore sur le contact.

    Afifi Idriss, un chauffeur routier marocain de 39 ans, attend lui de pouvoir récupérer son camion, qu’il a laissé sur la partie du pont encore debout, à 50 mètres du trou béant. « J’ai vu le camion vert devant s’arrêter et faire marche arrière, je me suis arrêté, j’ai fermé le camion et je suis parti en courant », raconte-t-il à l’AFP.

     

    « Sous le choc »

     

    Car d’autres sont restés à bord de leur véhicule, dont un livreur de 37 ans. La photo de son camion, arrêté à la limite du pont effondré, a fait le tour des réseaux sociaux.

    « Sous le choc » mais physiquement en bonne santé, ce livreur de la société Basko a été évacué du pont et transporté à l’hôpital. « Le chauffeur va bien,a expliqué au Parisien Giovanni D’Alessandro, responsable marketing et communication de la société Basko. Il a pu être évacué du pont, la situation est sous contrôle. »  

     

     


    votre commentaire
  • Maman d'une petite Claudia depuis le 16 juillet 2018, Karine Ferri n'a pas le vent en poupe à la télévision…


    Karine Ferri fait un gros flop !
    © RSN Tv

    "Karine Ferri fait un gros flop !"

    Des mois que Karine ferri enchaine les flops à la télévision. En février dernier déjà, son émission sur TFX - "Regarde-moi : un silence pour tout se dire" - n'avait pas intéressé le grand public. Et "Chéri, épouse-moi maintenant" n'a guère rencontré plus de succès, le 10 août dernier...

    Une émission polémique

    Vendredi dernier, TF1 diffusait cette nouvelle émission dans laquelle des femmes se présentent en robe de mariée devant leurs chéris réticents au mariage, pour les convaincre de les épouser. Un concept qui a fait grincer des dents sur la Toile. C'est bien ce qui explique les si mauvaises audiences de la chaîne...

    En effet, comme le rapporte Pure Médias, ce premier épisode n'a attiré que 1,7 million de téléspectateurs, soit 10% de parts de marché. Une des pires audiences de l’année pour TF1...

    Elle peut se consoler

    Heureusement, la compagne du footballeur Yoann Gourcuff aura toujours la présentation de "The Voice" pour se rattraper à la rentrée... Côté vie privée, elle est au septième ciel depuis la naissance de son deuxième enfant, le 16 juillet dernier. Une petite fille prénommée Claudia, qui est arrivée deux ans après la naissance de son garçon, Maël. Le meilleur des lots de consolation !

     


    votre commentaire
  • Des travaux de rénovation étaient en cours au moment de l’effondrement du pont.

    Y’avait-il un problème de sécurité sur le pont Morandi de Gênes ? Le sujet a immédiatement agité la presse italienne après l’effondrement de la structure autoroutière, qui a fait au moins 22 morts selon un premier bilan du ministère de l’intérieur italien.

    Interrogé à ce sujet dans les médias italiens, le PDG de Autostrade, le groupe privé qui exploite les autoroutes italiennes, Giovanni Castellucci, a affirmé après le drame qu’il ne « détenait aucun document faisant état d’un quelconque danger » sur le pont. Pourtant, la presse italienne se fait l’écho de mises en garde récurrentes concernant la structure même de l’édifice, construit entre 1963 et 1967.

    L’une d’elle a notamment été formulée par le professeur agrégé en structures de béton à la faculté d’ingiénerie de Gênes, Antonio Brencich. Dans un article publié en 2016 par ingegneri.info, le spécialiste souligne ainsi que « le viaduc de Morandi a immédiatement présenté plusieurs défaillances de structure, en plus de surcoûts importants de construction ».

    N’hésitant pas à évoquer« une erreur d’ingénierie », le professeur pointe ainsi « une évaluation incorrecte des effets de retrait du béton ayant produit un plan de route non horizontal. » SelonAntonio Brencich, les automobilistes empruntant le pont, dès les années 80, ressentaient ainsi des creux et des bosses sur la voie, correspondant à cette défaillance structurelle. Des modifications de surface avaient été réalisées pour corriger ces défauts, mais aucun changement au niveau de la structure n’avait été opéré.

      © RSN Tv 

    « Modifier leurs calculs »

    Interrogé mardi par le site Linkiesta à la suite de l’effondrement, Antonio Brencich a répété qu’il s’agissait selon lui d’un problème de structure du système de précompression appelé « Morandi M5 », du nom de l’architecte du pont :

    « J’ai dit, et les faits me donnent malheureusement raison, que ce type de pont est mal conçu et mal calculé et présente des problèmes évidents de vulnérabilité. Après tout, s’il n’y en a que trois dans le monde, c’est qu’il y a bien une raison. »

    Le pont Morandi a en effet deux « jumeaux » dans le monde. L’un en Libye, au dessus du Wadi al-Kuf. L’autre a été construit à Maracaibo, au Vénézuela. Or ce dernier avait lui aussi connu un incident majeur, puisqu’en avril 1964, le pétrolier Exxon Maracaibo, qui transportait près de 36 000 tonnes de marchandise, avait cogné deux des piles du pont après une panne le rendant non-manœuvrable. Les piles s’étaient alors effondrées. « Ce type d’événement n’avait pas été pris en compte lors de la phase de conception, souligne Antonio Brencich, pas plus que l’éventualité d’un tremblement de terre. »

    Reste que l’accident du pont Morandi n’est pas une exception dans le paysage routier italien. Selon Les Echos, pas moins de huit ponts se sont ainsi écroulés dans le pays ces trois dernières années. Fin 2017, le pont Corleone flambant neuf reliant le nouveau tronçon autoroutier sicilien entre Palerme et Agrigente, a commencé à se fissurer puis est tombé, dix jours seulement après son inauguration. Des difficultés souvent dues à des travaux mal réalisés, mais aussi à un manque de maintenance sur les quelque 26 400 kilomètres du réseau routier italien.

     

    Opérations de maintenance coûteuses

    Des travaux importants avaient pourtant bien été engagés à Gênes sur le pont Morandi, notamment au début des années 2000 avec d’importantes opérations de réfection sur les câbles de suspension si caractéristiques du pont, attaquées par la corrosion. Un élément qui surprenait là encore le professeur Antonio Brencich, qui notait qu’un pont de cette taille est censé durer au moins cent ans, et s’étonnait de voir des coûts de maintenance dépasser bientôt le coût de construction. « A la fin des années quatre-vingt-dix, 80 % de ce qui avait été dépensé pour la construction avait déjà été dépensé pour des travaux », souligne ainsi mardi Antonio Brancich, interrogé par Linkiesta.

    Selon le quotidien italien Il Fatto Quotidiano, des travaux de rénovation étaient d’ailleurs encore en cours au moment de l’effondrement du pont, mardi 14 août. Il s’agissait d’une opération de consolidation de la dalle, d’intervention sur les haubans caractéristiques du pont, ainsi que le remplacement des barrières du pont, dans les deux sens Une voie spécifique avait été mise en place pour faciliter le travail des équipes de maintenance. Les travaux, d’un coût évalué à plus de 20 000 d’euros, avaient été lancés le 3 mai et auraient dû être achevés dans un an.

    En mai, le PDG d’Autostrade, Giovanni Castellucci, cité par Il Fatto Quotidiano, s’excusait ainsi du désagrément à venir pour les usagers du pont. « Mais nous pensons que la sécurité passe avant tout », affirmait-il.

     


    votre commentaire
  • Vendredi dernier, TF1 diffusait en prime-time Chéri, épouse-moi maintenant, la nouvelle émission sur le mariage présentée par Karine Ferri. Le programme n’a pas attiré les foules : la chaîne a enregistré une de ses pires audiences de l’année.

    Proposer une émission en prime-time, surtout un vendredi soir, est toujours un grand pari pour une chaîne de télévision. La semaine dernière, TF1 avait misé sur une nouveauté : Chéri, épouse-moi maintenant, présenté par Karine Ferri. « Nous y avons aidé deux femmes à réaliser leur rêve de mariage, alors que leurs conjoints ne voulaient pas en entendre parler, avait expliqué l’animatrice à Télé 7 jours. En quatre jours, nous avons organisé l’événement de A à Z. Puis les “futures mariées” se sont présentées, en tenue de cérémonie, devant leurs concubins, qui pensaient que celles-ci participaient à une tout autre émission. » Une mécanique originale qui a fortement divisé les téléspectateurs. Si Karine Ferri avait été attirée par le « côté “comédie romantique” du concept », d’autres ont eu un avis totalement différent.

    Dès les premières minutes de diffusion, ce vendredi 10 août, une partie du public a violemment rejeté l’émission sur les réseaux sociaux. « Le mariage ça se fait avec le consentement des deux, a notamment tweeté un détracteur du programme. Mettre la pression et piéger pour obtenir un oui c'est carrément malsain et toxique, ça n'a rien d'idéaliste ou romantique. » Au-delà de ce début de polémique, Chéri, épouse-moi maintenant a été un échec en terme d’audiences : comme le rapporte Pure Médias, le premier numéro a attiré seulement 1,7 million de téléspectateurs, soit 10% de parts de marché. Un score qui sera honorable pour une chaîne de la TNT, mais qui s’avère être une des pires audiences de l’année pour TF1.

     
    Chéri, épouse-moi maintenant : l’émission de Karine Ferri fait plonger les audiences de TF1
    © RSN Tv

    "Chéri, épouse-moi maintenant : l’émission de Karine Ferri fait plonger les audiences de TF1"  

    Ces derniers mois, Karine Ferri a enchaîné les déconvenues à la télévision. En février dernier, seulement 493 000 curieux avaient suivi le premier numéro de Regarde-moi : un silence pour tout se dire, son émission sur TFX. Ce soir-là, elle avait été battue par La grande librairie de France 5 et une rediffusion de Garfield 2 sur Gulli. Si ses Plus belles mariées ont su maintenir les audiences des après-midi de TF1, elles ont toutefois été bien moins convaincantes que des formats comme L’addition s’il vous plaît ou Quatre mariages pour une lune de miel. Avec Chéri, épouse-moi maintenant, Karine Ferri essuie donc un nouveau raté. Il n’y a plus qu’à espérer que tout s’arrange avec son arrivée à la tête de The Voice, en duo avec Camille Combal.

     


    votre commentaire