• Alors que la petite Maëlys restait ce mercredi introuvable, les enquêteurs ont décidé d'élargir leur champ de recherches en entendant des dizaines de personnes supplémentaires à Pont-de-Beauvoisin, petite ville de l'Isère où a disparu la fillette de 9 ans alors qu'elle participait à un mariage dimanche. Les gendarmes ont déjà auditionné 140 des 180 invités conviés à la fête. Mais ils se sont aperçus que d'autres témoins potentiels étaient présents à Pont-de-Beauvoisin dans la nuit où Maëlys s'est littéralement volatilisée, vers 3 heures du matin.

    « Une autre soirée avait lieu cette même nuit dans la salle paroissiale de Pont-de-Beauvoisin, à 350 m de la salle polyvalente où se déroulait le mariage. Et une troisième dans un bar distant de 500 m du lieu où a disparu Maëlys. Toutes les personnes présentes en ces lieux sont en cours de recensement et seront entendues », a précisé la procureur de Bourgoin-Jallieu, Dietlind Baudoin, pour qui « la piste criminelle n'est plus écartée ».

    Soixante-dix personnes sont concernées par cette nouvelle vague d'auditions. Hocine tient le bar le Rendez-vous. Il approuve ces nouvelles investigations : « J'ai trois filles plus grandes que Maëlys. C'est donc un papa qui parle. Il est normal de tout faire pour retrouver cette petite. Samedi soir, il y avait dans mon établissement une petite fête avec une quarantaine de personnes. Des gens de Pont-de-Beauvoisin et des environs. J'ai donné aux gendarmes les noms des participants. »

    Au total, avec les convives du mariage, ce sont donc près de 250 personnes qui vont être auditionnées par les enquêteurs. Un travail titanesque. « Je dois reconnaître qu'il est parfois difficile de contacter ou d'identifier tout le monde », confie le lieutenant-colonel Didier Plunian, commandant de la section de recherches de Grenoble. Les gendarmes espèrent que leurs efforts vont finir par payer. Et qu'un témoignage va les mettre sur une piste.

    Ils ont mené également plusieurs perquisitions, pour fouiller des maisons, examiner des véhicules. Jeudi matin, c'est le gardien de la salle des fêtes qui a été la cible d'une de ces opérations. Sa maison, un chalet en bois, se trouve juste à l'entrée du lieu où a disparu la fillette. Elle a été inspectée. Et deux spécialistes de la police technique et scientifique de la police judiciaire de Lyon ont effectué de nombreux prélèvements dans la voiture du gardien, une Citroën C3 blanche. Objectif : vérifier si Maëlys était montée dans le véhicule. La voiture a été transportée jusque dans l'enceinte de la gendarmerie de Pont-de-Beauvoisin. « Nous faisons des vérifications », ont déclaré les enquêteurs. « Dans la nuit de samedi à dimanche, je dormais lorsque la petite a disparu. On est venu me réveiller pour me dire ce qui se passait », témoigne le gardien, qui n'a pas été interpellé.

    Jeudi, les gendarmes ont de nouveau effectué des recherches dans la rivière du Guiers qui coule non loin de la salle des fêtes. Aujourd'hui, ils ratisseront une nouvelle fois le terrain, à la végétation extrêmement dense. Mais, au fil des jours, l'espoir de retrouver la petite Maëlys vivante s'amenuise.  


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  • En compagnie de sa femme Melania - qui avait troqué ses talons-aiguilles pour des baskets -, le président des États-Unis Donald Trump est arrivé au Texas toujours sinistré par des pluies torrentielles.

    Donald Trump est arrivé mardi au Texas, sinistré par les inondations causées par la tempête Harvey qui menace à présent la Louisiane voisine, avec la volonté d'afficher l'unité des États-Unis face à cette catastrophe d'une ampleur historique.

    Casquette "USA" vissée sur le crâne, le président a salué la coordination de l'action d'urgence menée par son gouvernement et les autorités du grand Etat du Sud, face à la montée des eaux qui a selon lui "pris une dimension épique". "Personne n'a jamais vu quelque chose de semblable", a déclaré M. Trump depuis une cellule de crise dans la ville de Corpus Christi.

    "Dans cinq ou dix ans, on veut pouvoir entendre dire qu'on a agi comme il le fallait", a-t-il souhaité, en vantant l'esprit "d'équipe" régnant sur les opérations de sauvetage en cours. "On se félicitera mutuellement une fois que tout cela est derrière nous", a-t-il ajouté en direction du gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott. Le président était assis à côté de la "First Lady" Melania Trump, qui avait été raillée plus tôt sur les réseaux sociaux, en embarquant vers la région inondée avec des talons aiguilles et des lunettes de soleil d'aviateur, malgré le temps pluvieux. Mme Trump a finalement troqué ses escarpins pour des chaussures de sport.

    Selon les autorités la tempête a semble-t-il causé la mort directement ou indirectement d'au moins dix personnes. Houston, la métropole au coeur de la catastrophe, demeure sous la menace constante de la montée des eaux. "Nous sommes encore largement dans la phase de réponse d'urgence, où préserver des vies et assurer la sécurité des habitants est une priorité", a souligné mardi un haut responsable de l'Agence fédérale des situations d'urgence (FEMA), dans une téléconférence.

    En témoignait l'ordre d'évacuation d'urgence émis par le comté de Brazoria, au sud de Houston, en raison de brèches apparues dans une digue. "La digue de Columbia Lakes a été percée!!", ont annoncé les édiles locaux sur leur compte Twitter. "Partez immédiatement!!".

    Dans le comté de Winnie, dans le sud-est du Texas, la pluie redoublait d'intensité mardi en milieu de journée, selon une journaliste de l'AFP sur place. La zone était isolée, la principale autoroute étant fermée dans les deux sens, le niveau des eaux continuant à monter. Certains des sinistrés confiaient leur satisfaction de voir le président Trump se rendre dans leur Etat qui vote républicain.

    Le pic des inondations ne devrait être atteint que mercredi ou jeudi

    "Nous sommes des fans de Trump. J'ai confiance dans le fait qu'il va s'occuper de nous, il l'a dit alors je suis sûre qu'il va le faire", déclarait Darla Fitzgerald, une infirmière de 58 ans hébergée dans un centre d'accueil de la Croix-Rouge. "L'état d'esprit des gens est incroyable", avait estimé lundi M. Trump, soucieux de se poser en rassembleur, rôle qu'il n'a, en sept mois à la Maison Blanche, jamais réussi à endosser ou incarner, tant il a généré de crises et alimenté les divisions.

    Houston est la quatrième ville du pays avec 2,3 millions d'habitants et son agglomération compte plus de 6 millions d'habitants. Et le pic des inondations ne devrait être atteint que mercredi ou jeudi. Le coeur de la tempête doit remonter vers le nord-est mercredi, frappant le sud-ouest de la Louisiane où M. Trump a déclaré lundi l'état d'urgence. Après avoir touché la côte texane dans la nuit de vendredi à samedi, l'ouragan de catégorie 4 avait été rétrogradé en tempête tropicale.

    De nombreuses familles restent bloquées ou s'entassent dans des abris. Routes et autoroutes sont inondées, comme de nombreuses maisons, avec des lignes électriques coupées. Des dizaines de milliers de milliards de litres d'eau se sont déversés, et ce n'est pas fini. Le record absolu a été enregistré sur un site au sud-est de Houston: de vendredi midi à mardi 09H20, il y est tombé 125 cm de pluie, a annoncé mardi le National Weather Service.

    Plus de 17 000 personnes prises en charge

    La Croix-Rouge américaine a indiqué mardi matin avoir pris en charge dans la nuit de lundi à mardi plus de 17.000 personnes. L'agence fédérale des situations d'urgence (Fema) a de son côté confié s'attendre à devoir abriter 30.000 personnes dans des centres d'accueil temporaires. Le chef de la police de Houston, Art Acevedo, a dit mardi que ses agents avaient secouru plus de 3.500 personnes dans la métropole.

    Jusqu'à 450.000 personnes pourraient avoir besoin d'aide d'urgence, selon le directeur de la Fema. "Nous anticipons que jusqu'à un demi-million de personnes au Texas soient éligibles ou demandent un secours financier", a déclaré le vice-président Mike Pence à la radio KHOU de Houston. "Nous savons que c'est loin d'être fini".  


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  • " J'aime ma femme "

    Mr Rachid : Dit coco ? Tu as oublier un truc !! Tu est COCU oh

    Bref blague a part voici la news yes :

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    François Fillon, l'ancien Premier Ministre de Nicolas Sarkozy, profite de ses vacances loin de Paris. Après une année complexe marquée par sa mise en examen et des rumeurs visant à le détruire politiquement, il a pris du repos. D’abord passé dans sa propriété située dans la Sarthe puis parti en Islande avec sa femme Pénélope, l’homme politique s’est maintenant rendu en Toscane en Italie. Comme le montre un cliché de lui posté via un certain François Khoury sur Facebook, il semble très détendu. Au point d’avoir conservé une barbe de trois jours et laissé pousser ses cheveux, habituellement coupés très courts pour ses apparitions publiques au gouvernement.

    Comme on peut le lire sur Closer, c’est le frère de cet internaute qui l’aurait rencontré par hasard dans la rue : « Pour ceux qui sont incrédules je confirme!!! Ce n'est pas du tout un sosie et c'est vraiment F. Fillon que mon frère a rencontré en faisant du jogging en Italie. J'espère avoir éclairé les doutes de certaines personnes, car quand on fait du sport on a pas nécessairement les mêmes traits qu'avec un costume classique !», peut-on lire sur le site. François Fillon fait le plein d’énergie pour revenir à la rentrée mais cette fois « travailler dans le privé », dans le domaine de la finance, selon un article du Parisien daté du 22 aout dernier. Une reconversion est en cours.   

     


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  • La fillette de 9 ans a disparu lors d'un mariage à Pont de Beauvoisin, dans la nuit de samedi à dimanche  

     

    Une enquête de flagrance pour "enlèvement" a été ouverte. La petite Maëlys, 9 ans, a disparu depuis la nuit du 26 au 27 août, lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Pour autant, l'alerte enlèvement n'a pas été déclenchée la nuit des faits. Pourquoi ? Franceinfo vous livre des éléments d'explication.

     

    Parce que personne n'a vu l'enfant se faire enlever

     

    Comme le précise le ministère de la Justice, quatre critères sont nécessaires pour activer ce dispositif vieux de dix ans et efficace à 100% depuis son existence.

    Il doit s'agir d'un enlèvement avéré et non d’une disparition, même inquiétante. La victime doit être mineure, sa vie ou son intégrité physique, en danger et le procureur doit disposer d’informations dont la diffusion peut permettre la localisation de l’enfant et/ou de son ravisseur.

    Dans le cas de la disparition de la petite Maëlys, sa famille a perdu sa trace vers 3 heures du matin. Les parents et les convives du mariage se sont mis à la chercher dans la salle des fêtes, pensant que l'enfant était endormie dans un coin, puis dehors. Selon les témoignages recueillis, personne n'a vu l'enfant partir avec quelqu'un et la piste de la fugue et de l'accident ont été un temps envisagées. C'est pourquoi l'alerte enlèvement n'a pas été déclenchée.

     

    Parce que le ravisseur présumé n'est pas identifié

     

    Aurait-elle pu être activée plus tard, à l'ouverture de l'enquête de flagrance pour enlèvement, lundi ? Dans la mesure où l'auteur du rapt présumé n'est pas identifié à ce stade des investigations, il ne peut pas être reconnu par des témoins. Dans la majorité des alertes enlèvement, le portrait de l'enfant mais aussi de l'auteur de l'enlèvement, la plupart du temps un membre de sa famille, sont relayés par les autorités et les médias.

    A l'heure actuelle, le domicile du gardien de la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin a été perquisitionné et sa voiture, analysée.

    Parce que le dispositif ne doit pas être banalisé

     

    La décision finale revient au procureur de la République. Même quand les quatre critières nécessaires pour déclencher l'alerte enlèvement sont réunis, ce dernier peut décider de ne pas avoir recours à l'alerte s’il estime que sa diffusion peut mettre en danger la vie de l’enfant ou que le dispositif n'est pas, ou plus, adapté à une situation.

    "L'alerte enlèvement ne doit pas être utilisée trop souvent, sous peine de devenir tellement banale que plus personne n'y porterait attention, et on est toujours plus prudent dans le cadre d'un conflit entre deux adultes qui se disputent au sujet d'un enfant", avait expliqué Eric Maillaud, procureur de la république de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), pour justifier le déclenchement tardif de l'alerte enlèvement lors de l'enlèvement du petit Vicente par son père à Clermont-Ferrand en mars 2017.  


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  • L'ONU a multiplié les sanctions pour empêcher la Corée du Nord de développer des missiles. Mais le régime de Kim Jong-un a développé des stratégies diverses pour s'en affranchir  

    Le Japon veut "augmenter la pression sur la Corée du Nord", assure le Premier ministre nippon, Shinzo Abe. Une déclaration qui intervient après qu’un missile nord-coréen a survolé le Japon, mardi 29 août, ce qui a entraîné une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

    De nombreuses sanctions ont, pourtant, été mises en place, notamment après les premiers tirs de missiles longues portées en juillet. Celles-ci sont censées empêcher le pays de développer son programme nucléaire en limitant ses exportations et en le privant de recettes.

    Pourtant, la Corée du Nord a connu en 2016 sa croissance la plus forte depuis dix-sept ans, avec une hausse du PIB de 3,9%, selon un rapport de la banque centrale sud-coréenne publié il y a trois semaines. Car le régime de Kim Jong-un trouve des moyens de plus en plus ingénieux de contourner ces mesures. Franceinfo vous détaille les stratégies mises en place par la Corée du Nord pour les éviter.

     

    En recourant à des sociétés-écrans

     

    Pour masquer ses activités illicites étrangères, la Corée du Nord a recours à des sociétés-écrans, qui permettent de "dissimuler" ces activités sous des transactions commerciales qui semblent légitimes, assure le think tank américain C4ADS, dans un rapport(PDF, en anglais) publié en juin. L’institut prend l’exemple d’un groupe chinois : Dandong Hongxiang Industrial Development, lequel a été sanctionné par les Etats-Unis.

    Le journal The Guardian (en anglais) affirme également qu’un banquier britannique, Nigel Cowie, a contribué à monter une compagnie offshore qui aurait été utilisée par Pyongyang pour vendre des armes et développer son programme nucléaire. L’ONU, de son côté, explique que des sociétés-écrans, situées à l'étranger – par exemple en Malaisie –, sont contrôlées par l'agence de renseignements nord-coréenne.

    En vendant du matériel militaire

     

    Selon l'ONU, la Corée du Nord a fourni "des missiles, des composants et des technologies" au régime syrien de Bachar Al-Assad et à l'Iran. "La Corée du Nord a aussi procédé à des échanges balistiques avec Téhéran, explique au JDDJuliette Morillot, une historienne et spécialiste de la péninsule coréenne. Ce qui lui a permis de faire des essais avec ses propres missiles, mais sur un autre territoire que le sien."

    Pour ce faire, Pyongyang transporte son matériel dans des conteneurs embarqués sur des cargos possédés par des compagnies maritimes importantes, à l’insu de celles-ci, selon le magazine Challenges. D'après Hugh Griffiths, spécialiste des trafics illicites à l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), cité par l'hebdomadaire, ce trafic "d'une ampleur inconnue" consiste pour la Corée du Nord à remettre en état du vieux matériel militaire chinois ou soviétique, en échange d'argent ou de nourriture.

     

    Grâce à la complicité de la Chine

     

    Selon Le Monde, la Chine n’a montré qu’une bonne volonté de façade en votant les aux sanctions prises par l’ONU : "En coulisses, Pékin a maintenu un soutien commercial vital au régime de Kim Jong-un." Selon le magazine anglais Foreing Policy, le régime chinois a acheté deux millions de tonnes de charbon à Pyongyang, deux fois plus que ce que l’ONU l’y autorise, et sans en référer au comité des sanctions. Les sanctions ne proscrivent pas l'importation de pétrole via la Chine, denrée vitale pour le régime. "Sans essence, l'armée ne pourrait pas fonctionner et le pays serait vraiment asphyxié", rappelle au JDD Valérie Niquet, directeur du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique.

     

    En faisant rentrer de l'argent illégalement

     

    La Corée du Nord fait entrer beaucoup de devises grâce aux commerces avec les pays frontaliers, précise le JDD : "La communauté nord-coréenne au Japon est pourvoyeuse de fonds très importants, qui ont permis de construire certains quartiers de Pyongyang", explique Juliette Morillot à l'hebdomadaire. L’argent circulerait caché sous certains produits comme des téléviseurs.

    La spécialiste évoque aussi le cas de la Chine voisine, dans la préfecture autonome de Yanbian, au nord-est du pays, où de nombreux hommes d’affaires issus de la minorité nord-coréenne disposent de laissez-passer. RFI rapporte que les experts de l’ONU appellent à une vigilance accrue envers les diplomates nord-coréens qui ont des activités commerciales : selon eux, les agents de Pyongyang paient en espèces ou en or, et utilisent parfois des intermédiaires étrangers.

     

    En envoyant des travailleurs à l'étranger

     

    Chantiers navals ou bâtiment... De nombreux Nord-Coréens partent travailler à l'étranger, quelquefois pour un salaire de 150 euros mensuel, rapporte le JDD. Ces travailleurs rapporteraient à la Corée, selon l'ONU, environ 1,7 milliard d'euros tous les ans.Pour ce faire, de nombreuses agences de placement envoient des ouvriers partout dans le monde : en Chine, en Russie ou encore en Pologne. Selon La Croix, pour contrôler ces travailleurs, le régime menacerait leurs familles restées au pays  

    L'oncle Sam yes

     


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