• Macron sur BFMTV et Mediapart : ce qu'il faut retenir

    Interrogé par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets dont celui de la Syrie dimanche soir.

     

    Pour la deuxième fois en quatre jours, Emmanuel Macron s’est livré dimanche soir à l’exercice de l’interview, cette fois face à Jean-Jacques Bourdin (BFMTV, RMC) et Edwy Plenel (Mediapart). Au programme figuraient tant le bilan de la première année du quinquennat que les grands enjeux des dernières semaines. Le président de la République était particulièrement attendu sur les sujets de la Syrie, de la laïcité et de l’immigration. Voici les points qu’il fallait retenir de cette soirée au théâtre Chaillot.

    Macron juge que les frappes en Syrie étaient "indispensables"

     

    "Les capacités de production d'armes chimiques ont été atteintes et détruites. Il n'y a aucune victime aux dires des autorités syriennes." Emmanuel Macron a fermement campé sur sa position concernant les frappes menées par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni en Syrie dans la nuit de vendredi à samedi. Il a aussi indiqué qu'il a convaincu Donald Trump de garder ses forces en Syrie : "Il y a 10 jours, le président Trump disait que les Etats-Unis ont vocation à se désengager de la Syrie. Nous l'avons convaincu qu'il est nécessaire d'y rester, au-delà de ces frappes.", a déclaré le président français.

     

    "De là où je suis, on ne peut pas se contenter de donner des leçons de morale, a-t-il déclaré. Cette frappe était indispensable pour redonner de la crédibilité à la parole de notre communauté [internationale]." Le président s'est félicité d'avoir notamment recouvré cette "crédibilité" vis-à-vis des Russes.

    Le Président se dit "intraitable" sur la fraude fiscale, moins sur la spéculation

    Entre la suppression de l'Impôt sur la fortune et les autres "cadeaux faits aux plus riches", Edwy Plenel évoque 5 milliards d'euros évaporés depuis le début du quinquennat. "Je n'ai pas fait de cadeau", réfute Emmanuel Macron. Il avoue cependant une certaine impuissance à réguler les débordements. "L'ISF a été supprimé pour ceux qui investissent dans l'économie. Ceux qui spéculent? Je le regrette. Mais il est très difficile de séparer le bon grain de l'ivraie."

    Quant aux 60 à 80 milliards d'euros perdus chaque année en France par la fraude fiscale, le président se fait très formel. "Nous serons intraitables en matière de fraude fiscale, je m'y engage devant vous, il n'y aura aucune complaisance."

      Interrogé par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets dont celui de la Syrie dimanche soir. © RSN Network 

    "Interrogé par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, Emmanuel Macron a abordé plusieurs sujets dont celui de la Syrie dimanche soir."   


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :