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Leaving Neverland
Dans la bataille médiatique à laquelle se livrent les producteurs du documentaire de HBO et la famille de l'ancienne icône nord-américaine, de nouveaux éléments pourraient ternir un peu plus l'image du roi de la pop, décédé en 2009.
Depuis la diffusion aux États-Unis du documentaire choc de HBO, dédié aux deux hommes qui auraient été agressés sexuellement par Michael Jackson lorsqu'ils étaient enfants, la réputation de l'ex roi de la pop n'en finit pas de se ternir. Alors que l'acteur Macaulay Culkin a toujours affirmé que sa relation avec le chanteur était parfaitement innocente, voilà qu'un ancien témoignage datant de 2005 de l'acteur de Maman, j'ai raté l'avion,refait surface et présente des similitudes avec certains dires de l'un des deux plaignants, James Safechuck.
Révélé au public en 1990, Macaulay Culkin est invité à participer au clip Black or White de Michael Jackson l'année suivante, il est alors âgé de 11 ans. De cette rencontre naît une amitié solide entre la star planétaire et le jeune acteur. En 2005, son témoignage participe à disculper le chanteur face aux accusations pour pédophilie qui le visent. Retrouvés par The Sun, les propos de Culkin de l'époque prennent un tout nouveau sens depuis la diffusion de Leaving Neverland et du témoignage de James Safechuck.
Dans ce reportage, l'acteur affirmait également que le chanteur avait placé un étrange système de sécurité pour accéder à sa chambre. Pour y entrer, il fallait emprunter une sorte de passerelle et lorsque quelqu'un s'approchait de la chambre, un ‘‘Ding Dong''
Dans le documentaire HBO au centre des récentes polémiques (documentaire qui sera diffusé le 21 mars sur M6) James Safechuck accuse Michael Jackson de lui avoir non seulement acheté une bague de fiançailles et d'avoir échangé des vœux avec lui, enfant, mais également d'avoir abusé sexuellement de lui pendant plusieurs années. Lors d'une séquence choc, l'homme désormais âgé d'une quarantaine d'années décrit le système qu'aurait mis au point le chanteur pour ne jamais être pris sur le fait. Le même que celui décrit par Macaulay Culkin. «On prenait une couverture et on la dépliait sur le sol dans le placard, comme ça, on pouvait fermer la porte, confie-t-il. Et il y avait des clochettes, on pouvait les entendre se déclencher pour nous prévenir lorsque quelqu'un venait chercher Michael Jackson.»
Un soutien de moins
Interrogé par Page Six, le réalisateur Rudi Dolezal, qui avait démarré une collaboration de plusieurs années avec Michael Jackson en filmant son concert à Munich en 1992 dans le cadre de sa tournée Dangerous, a déclaré croire les témoignages de James Safechuck et Wade Robson. Une position nouvelle directement liée aux révélations de Leaving Neverland, qu'il qualifie de «travail brillant».
En plus de qualifier désormais l'artiste de «prédateur», il dit comprendre pourquoi les deux hommes avaient d'abord nié avoir été abusés par l'idole américaine. «Personne n'aurait arrêté Michael, admet-il. Il est difficile de croire qu'une icône est en fait un escroc.»
D'après un autre rapport de Page Six, les trois enfants de Bambi, Prince, Paris et Michael Jr. Jackson, seraient prêts à se mobiliser pour porter plainte contre James Safechuck et Wade Robson, pour «fraude, dommages émotionnels, diffamation et représentation incorrecte des faits». Au début du mois de janvier, les ayants droit déclaraient à propos de Leaving Neverland : «Voilà encore une œuvre extravagante, une tentative scandaleuse et pathétique d'exploiter et de tirer profit de Michael Jackson.» Il semble qu'ils aient décidé de prendre un peu plus au sérieux ce documentaire qui provoque une véritable onde de choc à travers le monde.
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