• Danielle Darrieux

    Son charme et son talent a illuminé le cinéma français depuis 1931. Après ses débuts à 14 ans, elle a entamé une longue et prolifique carrière, au cinéma comme au théâtre.  

    La coqueluche de Paris… Cette expression désuète désigne exactement ce que Danielle Darrieux fut pendant près d'un demi-siècle pour le public, et ce n'est pas pour rien qu'on en fit le titre de son premier film américain, tourné à Hollywood à tout juste 20 ans.

    Son charme et son talent illuminent le cinéma français depuis 1931. L'immense actrice Danielle Darrieux, D.D. pour ses admirateurs, a fête le 1er mai 2017 son centième anniversaire. Adolescente, elle a joué les ravissantes ingénues. Puis elle a chaviré les cœurs d'Albert Préjean, Charles Boyer et de Gérard Philipe. Enfin défiant le temps, devenue grand-mère, elle séduira les jeunes réalisateurs comme François Ozon. 80 ans en haut de l'affiche. Un miracle.

    Danielle Darrieux débute en 1931 avec Le Bal de Wilhem Thiele. Elle n'a que 14 ans. C'est un triomphe et elle devient une vedette du jour au lendemain. En 1936 on la retrouve dans Mayerling d'Anatole Litvak aux côtés de Charles Boyer, déjà star à Hollywood. Un an plus tard, accompagnée de son mari, le réalisateur Henri Decoin, elle est reçue en Amérique par une foule en délire. Mais elle ne peut oublier la France. Avec Battement de cœur en 1940, elle remporte, dans son pays qui la fait reine, un formidable triomphe.

    En 1952 sort L'affaire Cicéron de Mankiewicz. Elle est sublime en comtesse Staviska face à James Mason. Puis, de son propre aveu, sous la direction de Max Ophüls, elle joue le rôle de sa vie dans Madame de... Sa deuxième carrière, celle de la plénitude, prend son envol.

    Durant presque une décennie, elle marque du sceau de sa personnalité toutes ses compositions. Gérard Philippe devient son partenaire fétiche dans deux chefs-d'œuvre: Le Rouge et le Noir d'Autant-Lara inspiré de Stendhal et Pot-Bouille de Duvivier d'après Zola. Le duo est l'incarnation parfaite du romantisme cinématographique.

    À la cinquantaine, sa prodigieuse beauté ne se fane pas. De 1967 à 2010, la noblesse de son jeu donne une force unique à chacune de ses apparitions. Les Demoiselles de Rochefort, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, Divine, ... En femme mûre ou en grand-mère elle ne perd rien de sa fraîcheur et de son espièglerie, qui 80 ans auparavant, avait fait d'elle la coqueluche de Paris.

    Du Bal à Pièce Montée en passant par Madame de... et Marie-Octobre revoyez quelques extraits des plus belles compositions de Danielle Darrieux. Joyeux anniversaire D.D.

     


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