• Christian Saint-Palais, président de l'association des avocats pénalistes, réagit aux propos de la secrétaire d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes.

      La secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, ici le 31 janvier 2018 à New York, a réagi aux propos de l'avocat de Jonathann Daval. © RSN  Network  Février  2018

    "La secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, ici le 31 janvier 2018 à New York, a réagi aux propos de l'avocat de Jonathann Daval."  

     

    La secrétaire d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa est critiquée pour avoir publiquement réagi aux propos de l'avocat de Jonathann Daval, qui a reconnu avoir tué sa compagne Alexia.

    L'Express a interviewé Christian Saint-Palais, président de l'association des avocats pénalistes. 

    Marlène Schiappa est au coeur d'une polémique pour avoir commenté les propos de l'avocat de Jonathann Daval. Êtes-vous choqué?

    Christian Saint-Palais: Oui, elle porte une appréciation sur un axe de défense dans une affaire particulière. Un membre du gouvernement doit s'abstenir d'un tel commentaire qui est perçu comme une immixtion dans une affaire en cours par les acteurs de la vie judiciaire. Nous ne voulons pas que des gens qui ont des fonctions institutionnelles se prononcent publiquement sur une affaire. Il est important que les ministres préservent l'image de sérénité qui doit s'attacher au traitement des affaires judiciaires.

    Marlène Schiappa assure ne pas être rentrée dans une affaire judiciaire mais lutter contre la banalisation des violences conjugales...

    Incontestablement, elle réagit à un propos d'un avocat et donc à la défense d'un mis en cause. C'est une réaction trop rapide, à chaud, comme au café du commerce. Il est évident qu'elle peut parler de la question des violences conjugales. Mais elle n'a pas à porter de commentaires publics sur une affaire en cours. Par le moment qu'elle a choisi pour s'exprimer, elle donne l'image d'une ministre qui intervient dans le cours d'une affaire judiciaire. Ce n'est pas acceptable. Cela a créé une énorme émotion dans la communauté judiciaire.

    L'entourage de Marlène Schiappa fait valoir que, vue la terminologie utilisée par l'avocat, une absence de réaction de sa part lui aurait été reproché.

    Je n'exclus pas qu'en effet, certains le lui auraient reproché. Des associations mènent des combats tout à fait légitimes et pensent qu'au nom de ce combat, il faudrait bousculer toutes les règles. Mais non. Quand on est ministre, il faut accepter les critiques et rappeler les principes. Sinon, c'est céder à une pression qui n'est pas légitime.

    Mais l'intervention des politiques dans les affaires sont fréquentes. Encore récemment, Emmanuel Macron a par exemple réagi à l'agression d'un jeune juif à Sarcelles alors que si l'antisémitisme est soupçonné, les circonstances de cette agression restent encore à établir.

    Toutes ces réactions sur la qualification juridique et l'imputabilité des actes sont malvenues. La justice nécessite du temps. Cela étant, ce que l'on reproche à Marlène Schiappa, c'est de réagir à la position de la défense, pas à la mort de la jeune femme. Un gouvernement peut tout à fait s'associer à l'émotion créée par un crime.

     


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  • Sur la question de la conception d'un enfant, Alexia Daval reproche notamment à son mari son impuissance.

    Dès la découverte du corps, les enquêteurs ont analysé le téléphone d'Alexia Daval. Ils y ont trouvé des échanges de textos témoignant d'une certaine violence verbale envers son mari. Sur la question de la conception d'un enfant, elle lui reproche son impuissance. Ces échanges remontent à plusieurs semaines avant le crime.

    Cette tension au sein du couple a également été décelée lors des auditions des amis proches et de la famille, mais elle n'a jamais été évoquée de façon directe. Les enquêteurs dessinent le portrait d'un couple dominant/dominé.

    Au moment de la disparition de la jeune femme, le téléphone de Jonathann Daval a été parcouru par les enquêteurs sans toutefois être saisi. Ils n'y ont pas relevé d'éléments pertinents. L'appareil est à présent dans les mains des enquêteurs et va être analysé.

      Jonathann Daval, le 17 décembre dernier. © RSN  Network  Février  2018

    "Jonathann Daval, le 17 décembre dernier."  

    Les déclarations de l'avocat de Jonathann

     

    Mardi, sur BFMTV, l'avocat de Jonathann Daval avait surpris en évoquant des "violences" d'Alexia sur son mari, quelques heures après l'aveu par ce dernier du meurtre de son épouse il y a trois mois. Ce mercredi soir, toujours sur BFMTV, maître Randall Schwerdorffer a précisé son propos: 

     

    "Depuis le début de cette affaire, j’ai reçu énormément de courriers, anonymes ou avec des coordonnées, beaucoup de gens de la région de Gray m’ont parlé, et il m’a été dit, y compris par des journalistes qui ont enquêté sur place, qu’il a été question de violences commises de façon extrêmement ponctuelle par Alexia sur Jonathann."

     

    Par ailleurs, la chronologie du crime se précise. Alors que Jonathann Daval a reconnu mardi avoir tué son épouse fin octobre, il nie avoir brûlé son corps. Durant les interrogatoires, deux analystes criminels orientaient les questions des enquêteurs. 

     


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  • En septembre dernier, un avion reliant Paris à Los Angeles avait atterri en urgence au Canada après une avarie sur l'un de ses moteurs. Des passagers ont déposé plainte.

      L'appareil a regagné Paris début décembre, après que son moteur défectueux eut été remplacé (photo d'illustration). © RSN  Network  Février  2018

    "L'appareil a regagné Paris début décembre, après que son moteur défectueux eut été remplacé" 

     

    Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris, après le dépôt d'une plainte par des passagers d'un A380 qui avait connu une avarie moteur lors d'un vol Paris-Los Angeles fin septembre.

    Ces derniers ont porté plainte contre X, en décembre, pour mise en danger de la vie d'autrui. Cette enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens, explique l'Agence France presse, confirmant une information du Point de ce jeudi.

    Une partie d'un des réacteurs de l'A380-800 d'Airbus, faisant la liaison Paris-Los Angeles le 30 septembre 2017, s'était décrochée en plein vol, contraignant l'avion à se dérouter vers l'aéroport militaire de Goose Bay, au Labrador (est du Canada), sans dommages pour ses 520 occupants.

    Une partie du moteur s'est détachée en vol

    Le moteur, construit par les américains General Electric et Pratt et Whitney au sein d'Engine Alliance, a été déposé et acheminé au centre de maintenance du motoriste à Cardiff (Royaume-Uni) où il a été examiné par des enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).

    Selon les premières constatations, la soufflante, premier élément tournant à l'avant du moteur, s'est détachée en vol, entraînant avec elle la perte de l'entrée d'air.

    Un épisode "extrêmement traumatisant" pour les passagers

    "Les conditions qui ont suivi la perte du moteur ont été extrêmement traumatisantes pour les passagers et l'équipage, ainsi qu'il ressort d'un grand nombre de témoignages, tous concordants", selon la plainte, datée du 11 décembre. Après être resté plus de deux mois au Canada, l'appareil a regagné Paris début décembre, après que son moteur défectueux a été remplacé.

    Un temps incertain, l'avenir de l'A380, plus gros avion commercial au monde, s'est éclairci grâce à la commande récente de 36 appareils par la compagnie Emirates. Le PDG d'Airbus, Tom Enders, a estimé que cela donnait au groupe "une visibilité pour au moins les dix ans à venir".

     

     


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  • JAPON - Les victimes figuraient parmi les 16 occupants de cette structure gérée par une organisation locale...

    11 victimes ont été recensés dans l'incendie de cette résidence pour personnes âgées, à Sapporo, le 1er février 2018.© RSN  Network  Février  2018

    "11 victimes ont été recensés dans l'incendie de cette résidence pour personnes âgées, à Sapporo, le 1er février 2018".

    Onze personnes sont décédées dans l'incendie d'une résidence pour personnes âgées en difficultés financières, dans le nord du Japon, ont indiqué les forces de l'ordre jeudi.

    Les secours ont été alertés peu avant minuit heure locale du sinistre survenu à Sapporo, sur la grande île septentrionale de Hokkaido, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police. Des images de télévision montraient le bâtiment de trois étages pris dans les flammes, avec des dizaines de pompiers mobilisés dans un paysage de neige.

     

    Une résidence pour soutenir des personnes âgées dépourvues de ressources

    Les victimes, huit hommes et trois femmes, figuraient parmi les 16 occupants d'un centre d'accueil géré par une organisation locale. Les cinq autres résidents ont été légèrement blessés. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'incendie, selon la même source policière.

    Cette résidence était destinée à soutenir des personnes âgées dépourvues de ressources en leur proposant un logement à bas prix et les aidant à trouver un travail, a rapporté la chaîne de télévision publique NHK. Les médias locaux ont fait état d'un manque chronique de personnel pendant les horaires de nuit.

     


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