• L'ouragan Maria, désormais de catégorie maximale 5, se dirigeait dans la nuit de lundi à mardi vers la Guadeloupe après avoir touché la Martinique et la Dominique, une dizaine de jours après le passage ravageur d'Irma à St-Martin et St-Barthélemy. L'ouragan s'est renforcé lundi en catégorie 5, devenant "potentiellement catastrophique", selon le Centre national des ouragans (NHC) américain. Il a touché la Martinique, où 33.000 foyers ont été privés d'électricité, selon la préfecture.

    Selon Christian Massip, prévisionniste à Météo-France, l'oeil du cyclone est toutefois passé à 50 km des côtes du nord de la Martinique et le mur de l'oeil du cyclone, qui concentre des vents très forts, n'a pas touché l'île. Le préfet de Martinique a décidé de maintenir mardi l'arrêt de l'activité économique et la fermeture des écoles. Il a rappelé que la population devait rester confinée, seuls les services chargés de la sécurité étant habilités à se déplacer pour faire l'évaluation des dégâts. Mais du fait de la nuit et de la violence des vents, ce travail d'évaluation serait fait à partir de mardi matin, a précisé le préfet. Après la Martinique, Maria a ensuite frappé la Dominique avec des vents destructeurs atteignant 260 km/h. Arbres et poteaux électriques renversés, fortes pluies, vents violents et inondations.

    "Ne sortir sous aucun prétexte"

    Dès lundi après-midi, les quelque 73.000 habitants ont témoigné sur les réseaux sociaux de l'impact de l'ouragan sur cette île anglophone indépendante. Le Premier ministre, Roosevelt Skerrit, a annoncé sur Facebook que le vent avait emporté le toit de sa maison. L'ouragan devait se diriger ensuite vers la Guadeloupe, placée comme la Martinique auparavant en alerte maximale violette, entraînant le confinement des populations. Le préfet de région a ordonné l'évacuation des zones à risque. Le pic du phénomène en Guadeloupe est attendu mardi à 03H00 du matin locales (08H00 à Paris), selon la préfecture qui a insisté: "chacun doit rester à l'abri et ne sortir sous aucun prétexte".

    Le préfet a là aussi ordonné la fermeture des écoles et des administrations et entreprises. L'oeil de l'ouragan devrait passer à moins de 50 km du sud de la Basse-Terre et encore plus près des Saintes, qui devraient être les régions les plus exposées, selon Météo France qui prévoit "des conditions de vent beaucoup plus sévères que ce qui était anticipé" avec des vents moyens de 150 km/h et des rafales à 200 km/h.  


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  • L’oeil de l’ouragan Maria, passé en catégorie 5, a touché terre dans la nuit de lundi à mardi sur l‘île de la Dominique, avec des vents pouvant dépasser 200 km/h.

    Le Premier ministre a ordonné aux habitants vivant dans les zones basses d‘évacuer dans les hauteurs et tous les refuges prévus sur cette île de 73 000 habitants ont été ouverts.

    Maria a déjà frôlé la Martinique où 33 000 foyers sont privés d‘électricité. Sur sa trajectoire, pourraient aussi se trouver dans les prochaines heures la Guadeloupe, Saint Kitts et Nevis et l‘île britannique de Montserrat.

    Dans les jours prochains, elle pourrait bien aussi frapper le territoire américain de Porto Rico qui se prépare.

    “Le problème de Porto Rico, c’est que l‘électricité et l’eau risquent d‘être coupées. Le réseau électrique est précaire”, témoigne un habitant.

    “Ce qui m’inquiète le plus c’est qu‘à peine un ouragan passé, un autre arrive juste après”, déplore un autre.

    Maria s’abat sur les Antilles une dizaine de jours à peine après le passage de l’ouragan Irma, qui a fait une quarantaine de morts dans toute la région et qui a ravagé les îles de Saint-Martin, Saint-Barthelemy et Barbuda.  


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  • Ici Alfred ... Opération en cours ! 

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    Des bombardiers B-1B et des chasseurs F-35 américains ont effectué lundi des exercices de bombardement au-dessus de la péninsule coréenne, a fait savoir le ministère sud-coréen de la Défense. Les bombardiers avaient décollé de l'île américaine de Guam dans le Pacifique et les chasseurs venaient du Japon. Ont pris part aussi à ces exercices six chasseurs sud-coréens, a précisé un fonctionnaire du ministère de la Défense à Séoul.

    Dimanche, l'administration de Trump a martelé qu'elle profiterait de l'Assemblée générale des Nations unies pour exiger la pleine application des sanctions internationales votées contre la Corée du Nord, menaçant celle-ci de «  destruction  » si elle continuait de provoquer Washington et ses alliés. «  L'enjeu crucial va être de faire appliquer les sanctions par tous les pays afin qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour résoudre ce problème, sans aller jusqu'au conflit militaire  », a déclaré dimanche matin le général H. R. McMaster, conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, sur la chaîne ABC.

    Par «  tous les pays  », les Américains désignent principalement la Chine et la Russie, deux pays liés économiquement à l'État reclus et avec qui ils partagent une frontière. «  Toutes les options sont sur la table  », a aussi prévenu le général, une formule diplomatique utilisée pour qualifier l'action militaire.  


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  • L'administration de Donald Trump a réitéré ce dimanche la possibilité de recourir à l'option militaire dans le cas où la Corée du Nord continuerait ses tirs de missiles.

    Le mot est fort. L'administration de Donald Trump a menacé la Corée du Nord de "destruction" ce dimanche si elle continuait de provoquer Washington et ses alliés. Elle a également précisé qu'elle profiterait de l'assemblée générale des Nations unies pour exiger la pleine application des sanctions internationales.

    "L'enjeu crucial va être de faire appliquer les sanctions par tous les pays, afin qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour résoudre ce problème, sans aller jusqu'au conflit militaire", a expliqué ce dimanche matin le général H. R. McMaster, conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, sur la chaîne ABC.

    L'option militaire sur la table

    Par "tous les pays", les Américains désignent principalement la Chine et la Russie, deux pays liés économiquement à l'État reclus, et avec qui ils partagent une frontière. "Toutes les options sont sur la table", a aussi prévenu le général, une formule diplomatique utilisée pour qualifier l'action militaire.

    L'ambassadrice américaine à l'ONU a pour sa part été encore plus tranchante pour inciter la Corée du Nord à plier. "Nous savons tous que si la Corée du Nord garde ce comportement agressif, et que si les États-Unis doivent se défendre ou défendre leurs alliés, la Corée du Nord sera détruite", a tonné Nikki Haley sur CNN. "Personne ne le souhaite, personne ne souhaite la guerre", a-t-elle ajouté.

    L'été a vu Pyongyang procéder à son sixième essai nucléaire et à plusieurs tirs de missiles intercontinentaux. Le dernier tir a eu lieu vendredi, le missile passant au-dessus du Japon. Un acte de défi quelques jours après l'adoption par le Conseil de sécurité d'une huitième volée de sanctions contre le pays. Donald Trump et son homologue sud-coréen, Moon Jae-In, se sont entretenus sur ce sujet samedi et se sont mis d'accord pour "exercer une pression plus forte et plus concrète" sur la Corée du Nord.

    De nouvelles sanctions économiques

    La Chine, comme la Russie, a voté lundi dernier en faveur des sanctions visant à restreindre les exportations de pétrole vers la Corée du Nord, qui dépend de la Chine pour l'essentiel de son brut; mais Washington veut que le robinet se ferme concrètement et durablement.

    Quant à la Russie, Washington répète que 30000 nombreux travailleurs nord-coréens expatriés s'y trouvent, ce qui représente une source de revenus pour le régime. Mais selon les experts, Moscou veut absolument éviter un écroulement à Pyongyang, qui risquerait de déstabiliser la région. Les Américains ont obtenu que l'application des sanctions soit à l'ordre du jour d'une réunion du Conseil de sécurité jeudi.

    Ni changement ni effondrement du régime

    Pas de quoi impressionner le dirigeant nord-coréen. "Le but final est d'établir l'équilibre des forces avec les États-Unis et de faire en sorte que les dirigeants américains n'osent même plus envisager une option militaire contre la République populaire démocratique de Corée", a déclaré le dirigeant trentenaire, cité par l'agence locale KCNA, après le tir de vendredi.

    Le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, a défini dimanche ce qu'il appelle les "quatre non" de la stratégie de Washington: pas de "changement de régime", pas "d'effondrement du régime", pas de "réunification accélérée de la péninsule", et "nous ne cherchons pas de raison pour envoyer nos forces au nord de la zone démilitarisée".  


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  • Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait se réunir vendredi 15 septembre à huis clos pour aborder à nouveau la question nord-coréenne. Décidée dans l’urgence, la rencontre suit un nouveau tir de missile par Pyongyang. Parti à 6 h 57, heure de Corée du Sud, de Sunan, dans la banlieue de Pyongyang, l’engin a, comme le 29 août, survolé l’archipel pour aller s’abîmer dans l’océan Pacifique, à quelque 2 000 km à l’est du cap Erimo, dans le sud de l’île nippone d’Hokkaido.

    Le tir intervient trois jours après l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité assortie de nouvelles sanctions, notamment une interdiction des livraisons de gaz à la Corée du Nord, un blocage de ses exportations de ses produits textiles et des limites à l’accueil de ses ressortissants pour travailler dans d’autres pays.

    Votée après le sixième essai nucléaire mené le 3 septembre par Pyongyang, elle a été vivement critiquée par le régime, qui a menacé le 14 septembre par l’intermédiaire de la commission pour la paix en Asie-Pacifique de « couler » le Japon et de réduire les Etats-Unis « en cendres », et appelé à dissoudre le Conseil de sécurité, un « outil diabolique » réunissant des pays « corrompus » obéissant aux ordres des Etats-Unis.

    Le nouveau missile serait un modèle balistique à portée intermédiaire selon les premières évaluations de l’armée sud-coréenne et du commandement américain du Pacifique (Pacom), qui a par ailleurs « établi qu’il ne représentait pas une menace directe pour Guam », une île américaine du Pacifique. Mais la distance parcourue, 3 700 km, montre que le régime nord-coréen aurait désormais les moyens de l’atteindre.

    Guam se situe à 3 400 km de Pyongyang. Le territoire, qui abrite d’importants moyens militaires américains, a été au cœur d’un vif échange verbal entre Washington et Pyongyang en août. Le régime nord-coréen a menacé de tirer des missiles Hwasong-12 – identiques à celui lancé le 29 août – autour du territoire.  

    Maîtrise de la rentrée dans l’atmosphère des missiles

    Pyongyang aurait également cherché, selon l’armée sud-coréenne, à affiner la maîtrise de la rentrée dans l’atmosphère des missiles, indispensable à la mise au point de missiles intercontinentaux dotés d’ogives nucléaires. Le dernier projectile tiré a atteint une altitude de 770 km.

    Au Japon à nouveau survolé, le tir a provoqué le déclenchement du système J-Alert de la sécurité civile dans douze départements de l’est et du nord du pays. C’est au son des sirènes et des alertes sur téléphone portable que les habitants de la région se sont réveillés. La chaîne publique NHK a immédiatement interrompu ses programmes pour assurer la couverture des suites données au tir.

    « Il n’y a aucun dégât sur le sol nippon », a fait savoir le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga qui a qualifié le lancement d’« inacceptable ». « Notre pays ne peut plus tolérer les provocations répétées de la Corée du Nord, a-t-il déclaré alors que le premier ministre Shinzo Abe est revenu d’une visite officielle en Inde où il a abordé la question nord-coréenne avec son homologue Narendra Modi. Nous avons vivement protesté et nous transmettons la forte indignation du peuple japonais. » Et M. Suga de rappeler l’étroite coopération sur cette question avec les Etats-Unis et la Corée du Sud. Les Forces d’autodéfense n’ont pas cherché à abattre le missile.

     

    En Corée du Sud, un nouveau missile air-sol

    En Corée du Sud, outre une réunion du Conseil de sécurité nationale, la ministre des affaires étrangères Kang Kyung-wha s’est entretenue avec le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson.

    L’armée aurait mené, selon l’agence Yonhap, des tirs de missiles balistiques en mer du Japon (Mer de l’Est). Elle l’a déjà fait après des tirs précédents et l’essai nucléaire du 3 septembre. Elle a également effectué le 13 septembre à partir d’un avion de combat F-15K un essai d’un nouveau missile air-sol d’une portée de 500 km et acheté auprès de la société allemande Taurus System. L’engin a des capacités furtives ce qui le rend théoriquement indétectable.

    Par ailleurs la Banque de Corée devait se réunir dans l’urgence pour vérifier l’état de préparation des moyens pouvant être mobilisés pour faire face à toute déstabilisation des marchés. Le Kospi, le principal indice de la bourse sud-coréenne, a entamé la séance en recul de 0,4 %.  


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