• Co-Pilote : DROITE 3 SUR GAUCHE 2 ET ATTENTION IL Y A UNE GRAND MERE SUR LA ROUTE

    Pilote : !?!? oh


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  • Cpt Buffalo & Lt Daniel

    Deux Fa/18 sur catapultes du porte avions : Uss Robert King

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    En arrière plan : Une Frégate du Cmd : Moustiko

    Ce dernier est un Spécialiste de la protection des Portes Avions


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  • Le Lt Saeko revient de mission

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    " Le plus délicat c'est l'approche finale pour apponter sur le porte avion

    Il y as une pression terrible et le stress monte a une vitesse grand v "

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  • Escadrille Du Lt-Furaxio

    Nous sommes prêts a faire une attaque kamikaze contre Daesh

     

     


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  • La candidate du Front national est créditée de 27 à 28% des voix au premier tour de la présidentielle. Elle pourrait donc accéder au second tour du scrutin, voire remporter la victoire. Mais les obstacles sont encore nombreux  

    2017, l'année de Marine Le Pen? La candidate du Front national est en tête des sondages pour le premier tour de l'élection présidentielle. Avec 27 à 28% des intentions de vote, loin devant François Fillon et Emmanuel Macron, la candidate frontiste est donnée en position de force pour atteindre le second tour du scrutin, selon notre sondage Elabe publié ce mardi après-midi. Marine Le Pen bénéficie d'un électorat bien plus fidèle et déterminé que les autres candidats: 78% des électeurs qui se prononcent en sa faveur assurent que leur choix est définitif.

    La question d'une victoire de Marine Le Pen semblait incongrue il y a encore quelques mois. Désormais, la candidate semble avoir un boulevard devant elle. "C'est peut-être la seule élection qu'elle est en mesure de gagner", juge Eddy Fougier, politologue à l'Iris. "Elle ne bénéficiera peut-être pas toujours de circonstances aussi favorables". Rejet des personnalités politiques traditionnelles, affaire Fillon, élection de Donald Trump, Brexit, montée en force de ses alliés européens: les planètes sont alignées. "Un vent du patriotisme souffle, et pas seulement en France", triomphe Nicolas Bay, secrétaire général du FN.

    Le parti frontiste a beau être lui aussi visé par les affaires politico-judiciaires au Parlement européen, cela ne perturbe pas sa place dans les sondages: "Les électeurs comprennent qu'il s'agit d'un acharnement politique contre nous", balaie Nicolas Bay. "Il y a une indignation à géométrie variable", reconnaît Eddy Fougier. "Et les affaires affectent d'autant plus les partis traditionnels qui avaient misé sur la probité dans leur campagne".  

    Le retour du "plafond de verre" 

    La route est-elle définitivement tracée pour Marine Le Pen? Pas si simple. Car si sa qualification pour le second tour semble désormais faire peu de doutes, encore faut-il que la candidate du FN parvienne à transformer l'essai. Après ses quelques succès aux municipales, les élections départementales et régionales ont rappelé brusquement au FN l'existence du fameux "plafond de verre" qui l'empêchait d'accéder à la victoire. Cause principale: le front républicain, qui consiste pour un électeur de gauche à voter pour le candidat de droite au second tour, ou inversement, si celui-ci se retrouvait face au FN.

    Remis en question, débattu, voire affaibli ces dernières années au sein des partis traditionnels, c'est pourtant ce front qui a causé la défaite du FN.

    "Aux élections régionales de décembre 2015, sorte de mini-répétition d'un scrutin présidentiel, la hausse de participation très forte entre le premier et le second tour s'est principalement opérée sur une motivation de vote contre le Front national", analyse dans sa note Jérôme Jaffré, de la Fondation pour l'innovation politique.

    C'est cette participation qui a causé la défaite de Marine Le Pen dans les Hauts-de-France face à Xavier Bertrand, ainsi que celle de Marion Maréchal-Le Pen en Paca face à Christian Estrosi. "Tout se passe comme si le fameux plafond de verre qui empêche la victoire finale de ce parti ne cessait de s'élever au fur et à mesure de sa progression électorale", ajoute Jérôme Jaffré.

    En sera-t-il de même pour la présidentielle? "Rien ne garantit cela" avertit Eddy Fougier, qui rappelle le "rejet notable et croissant des partis traditionnels" par l'opinion.

    Le FN, lui, se montre plus confiant que jamais:

    "Nous avons la solidité pour nous", rétorque Nicolas Bay. "Marine Le Pen reste à un niveau élevé depuis le début et les récents sondages montrent qu'elle a une grosse marge de progression au second tour. On la voit qui grignote des points à Macron ou Fillon… La théorie du plafond de verre est mise à mal".

    Le FN et les seniors

    L'affaiblissement des partis traditionnels ne suffira pas à faire gagner le Front national. Car en cas de présence au second tour, l'issue dépendra de l'identité de son adversaire: "Les logiques de reports de voix entre les deux tours ne sont pas les mêmes en présence de François Fillon et Emmanuel Macron, voire Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon", écrit Yves-Marie Cann, directeur des études politiques de l'institut Elabe.

    Marine Le Pen n'a pas noué d'alliances électorales: en théorie, elle ne bénéficiera pas de report de voix venant d'un autre candidat. Mais en pratique, les choses sont différentes. "Un noyau dur d'électeurs de François Fillon, face à une potentielle élimination de la droite au premier tour, pourrait adhérer à la théorie de la machination. Et se tourner, du coup, vers Marine Le Pen, perçue comme un moindre mal", prédit Eddy Fougier. "Face à Hamon, la droite votera pour nous", assure de son côté Sébastien Chenu, cité par L'Opinion. 

    Outre l'aspect politique, l'aspect sociologique jouera lui aussi un rôle et notamment le vote des retraités, loin d'être acquis au Front national. "Ils sont plus légitimistes à l'égard des partis de gouvernement traditionnels, et davantage empreints du clivage gauche/droite", assure Yves-Marie Cann. Or, selon lui, " cette catégorie de population pourrait peser jusqu'à près d'un tiers des votants en avril et mai prochain". Nicolas Bay reconnaît l'obstacle. "Mais ça n'est pas une fatalité. A nous de faire preuve de pédagogie".

    Dans une présidentielle si indécise, la seule certitude reste la prudence. Car, tous les analystes s'accordent à le dire, cette campagne pour la présidentielle ne ressemble en rien à ce que l'on aurait pu imaginer il y a seulement six mois. Et ça n'est pas terminé. "La moitié des électeurs est indécis. Et leur sensibilité est exacerbée par les événements qui se produisent juste avant l'élection", prévient Eddy Fougier. Tout peut donc encore arriver: "Quoi qu'il arrive, cette élection sera un choc".  


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