• Pour sa rentrée, Macron face à une délicate équation budgétaire

    Ce mercredi, premier Conseil des ministres de la rentrée, sera l'occasion pour Emmanuel Macron d'entrer directement dans le vif du sujet. Car c’est l’épineuse question du budget 2019 qui sera ensuite au menu d’une réunion avec le premier ministre Édouard Philippe, et les ministres de l'Economie, de la Santé et du Travail: Bruno Le Maire, Agnès Buzyn et Muriel Pénicaud.

    L'objectif est de rendre les derniers arbitrages dans ce qui apparaît comme le premier dossier brûlant de la rentrée. L’exécutif devra en effet composer avec ses promesses de baisse de la dépense publique, destinée à contenir le déficit et satisfaire les exigences européennes, et le financement de mesures déjà annoncées, comme la suppression partielle de la taxe d’habitation.

    Reste à savoir comment. Pour l’instant, le gouvernement a plutôt brillé par sa discrétion sur les mesures concrètes qu’il compte engager, rendant d’autant plus attendues les décisions prises en cette fin de mois d’août. Le nombre de suppressions d’emplois dans la fonction publique, qui devra atteindre 120.000 sur l’ensemble du quinquennat, sera par exemple observé avec attention.

     
    Emmanuel Macron dirigera son Conseil des ministres de rentrée ce mercredi.
    © RSN Tv

    "Emmanuel Macron dirigera son Conseil des ministres de rentrée ce mercredi."  

    Les emplois aidés de nouveau dans le collimateur

    Si la priorité devrait être accordée à l’éducation, la formation ainsi qu’aux ministères régaliens (Justice, Intérieur, Défense), ces arbitrages feront inévitablement des perdants.

    Comme en 2018, le ministère de la Cohésion des territoires (Logement) et du Travail sont dans le collimateur. Et sauf surprise, le nombre d’emplois aidés devrait donc continuer à diminuer, le gouvernement les jugent coûteux et inefficaces. Pour le reste, le mystère demeure.

    Une seule certitude: ce délicat exercice d’équilibriste s’est vu compliqué par des prévisions de croissance moins bonnes que prévu. Espérée à 2% en 2018, elle ne dépassera pas 1,8%, et ce ralentissement pourrait contraindre l’exécutif à revoir certaines ambitions à la baisse.

     


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