• Affaire JFK

    Le grassy knoll n’a pas livré ses secrets. Dans le jargon des complotistes, ce talus de Dealey Plaza, sur le parcours du cortège de John F. Kennedy (JFK), à Dallas (Texas), est l’endroit d’où aurait tiré le véritable assassin du 35e président américain, le 22 novembre 1963.

    Jeudi 26 octobre, les historiens, les experts et les millions d’Américains qui ont un avis sur l’assassinat et qui attendaient la publication d’archives qui portent sur cet événement ont été déçus. S’il y a eu rebondissement, il ne s’est pas produit là où on l’attendait.

    La journée s’annonçait historique : après vingt-cinq ans d’attente, 3 100 documents sur l’assassinat, jugés trop sensibles pour avoir été publiés plus tôt, allaient être mis en ligne par les Archives nationales. Dans la presse, l’excitation était à son comble depuis que Donald Trump avait indiqué qu’il ne s’opposerait pas à la publication de ces pièces à la date limite du 26 octobre 2017, conformément au calendrier prévu par la loi de 1992 sur la collection des documents liés à l’assassinat de JFK.

    Selon le journal Politico, Mike Pompeo, le directeur de la CIA, avait bien demandé au président de conserver certaines pièces sous scellés, mais sans succès. M. Trump n’avait, il est vrai, aucune raison de déplaire à sa base, qui brûle d’en savoir plus sur cette affaire, pour faire un cadeau à la CIA, cette dernière venant encore de rappeler le rôle qu’a joué la Russie dans son élection.

     

    Attentes modérées

     

    Les historiens avaient modéré les attentes. Sur la foi d’interviews avec des membres de la commission ayant établi le protocole de publication en 1998, la plupart avaient prédit que rien ne permettrait d’enterrer le soupçon – partagé par plus de la moitié des Américains – que le tireur Lee Harvey Oswald, lui-même assassiné deux jours après la mort de JFK, n’avait pas agi seul.

    En revanche, affirmaient-ils, les documents donneraient un éclairage inédit sur ce que savait la CIA du voyage de six jours d’Oswald à Mexico, où il avait rencontré des intermédiaires cubains et soviétiques, deux mois avant le déplacement fatal de JFK au Texas.

    Mercredi, Donald Trump procédait encore, sur Twitter, à son exercice de teasing quotidien : « La publication longuement attendue des dossiers JFK va avoir lieu demain. Tellement intéressant ! »

    Le président avait raison. Les documents étaient si « intéressants » que, quelques heures avant l’expiration du délai légal, la commission des archives a fait savoir que seuls 2 800 d’entre eux seraient publiés ; le reste ferait l’objet d’une nouvelle révision de 180 jours. Une décision du président, prise sous la pression de la CIA mais aussi du FBI. « Je n’avais pas le choix », a justifié Donald Trump, évoquant le risque de « dégâts potentiellement irréversibles pour la sécurité nationale ».

     

    « C’est le chaos »

     

    A l’université de Virginie, le professeur et spécialiste de JFK, Larry Sabato, avait réuni autour de lui une équipe de quatorze étudiants. Tous étaient prêts à se précipiter sur les documents. Mais ils ont dû déchanter. « Le gouvernement a eu vingt-cinq ans – et une date limite – pour préparer la publication. Le délai est arrivé. Et c’est le chaos », s’est-il désolé.

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    Quant aux complotistes, qui, par définition, ne croient ni à la pagaille ni à la désorganisation, le retard n’a fait que relancer leur sentiment que la CIA avait quelque chose à cacher et qu’il y avait bien anguille sous le grassy knoll. 

    Il ne fait aucun doute, que les agents du FBI ou de la CIA : Seraient fortement impliquer dans toute cette histoire ... Et seraient sans doute le ou les responsables du MEURTRE DE JFK CE JOUR DU 22 NOVEMBRE 1963 ... 

     


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