• Ce procès est le premier en lien avec les attaques du 13-Novembre qui avaient fait 130 morts à Saint-Denis et Paris.

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    Savait-il qu'il hébergeait deux jihadistes des attentats du 13 novembre 2015, dont leur cerveau présumé, Abdelhamid Abaaoud ? Relaxé en première instance, Jawad Bendaoud, qui a toujours clamé son innocence, a été jugé coupable et condamné à quatre ans de prison ferme par la cour d'appel de Paris, vendredi 29 mars. Ce procès est le premier en lien avec les attaques du 13-Novembre qui avaient fait 130 morts à Saint-Denis et Paris. En février 2018, il s'était conclu par une relaxe pour Jawad Bendaoud.

    Rejugé à ses côtés pour "non-dénonciation de crime terroriste", Youssef Aït Boulahcen, le cousin d'Abdelhamid Abaaoud, est lui condamné à 4 ans de prison avec mandat de dépôt. Il part après l'audience en détention. En première instance, il avait écopé de 4 ans de prison dont un avec sursis.


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  • Au Royaume-Uni, Theresa May a échoué une nouvelle fois à faire voter son accord de Brexit par la Chambre des Communes. Ses options se réduisent alors que l’opposition réclame sa démission.

    344 voix contre 286. L’écart est moins important que le 12 mars (391 voix contre 242) ou que le 15 janvier (432 voix contre 202), mais la promesse de démission de Theresa May en cas de vote positif sur son Brexit n’a pas suffi. La Première ministre britannique espérait convaincre les députés d’accepter son accord négocié avec Bruxelles pour permettre une sortie "ordonnée" de l’Union européenne. Ils lui ont adressé une fin de non-recevoir. En réaction, le président du Conseil européen Donald Tusk a convoqué un sommet européen spécial le 10 avril.

    Après ce vote, l’horizon apparaît de plus en plus incertain pour le Brexit alors que l’UE a donné à Londres jusqu’au 12 avril pour voter l’accord ou proposer une solution alternative. Dans le cas contraire, le Royaume-Uni sortira de l'Union sans accord à cette date.

    Au Royaume-Uni, Theresa May a échoué une nouvelle fois à faire voter son accord de Brexit par la Chambre des Communes. Ses options se réduisent alors que l’opposition réclame sa démission.© Rsn Tv

    Au Royaume-Uni, Theresa May a échoué une nouvelle fois à faire voter son accord de Brexit par la Chambre des Communes. Ses options se réduisent alors que l’opposition réclame sa démission.

     

    Theresa May écarte toujours le "no-deal"

    Une voie qu’a une nouvelle fois écartée Theresa May ce vendredi. La première ministre a au contraire ouvert la porte à un report du Brexit. "Cela impliquera de manière presque certaine que le Royaume-Uni participe aux élections européennes", a-t-elle poursuivi alors qu’elle s’était toujours opposée à cette hypothèse et qu'une bonne partie du parlement s'y oppose. "Le gouvernement continuera à plaider en faveur d’un Brexit ordonné exigé par le résultat d’un référendum", a poursuivi Theresa May.

    Lundi, la Chambre des Communes se prononcera de manière "indicative" sur différentes alternatives après en avoir déjà rejeté huit, mercredi. Prenant la parole juste après la Première ministre, le chef de l’opposition, le travailliste Jeremy Corbyn a rétorqué : "Si la Première ministre ne comprend toujours pas que le parlement n’approuve pas son accord, elle doit partir maintenant."

    "Maintenant qu'elle a dit qu'elle partait, elle doit le faire", a aussi déclaré un membre de son gouvernement sous couvert de l'anonymat au quotidien The Guardian. "Personne ne le dit publiquement car elle suscite encore la sympathie, mais il n'y a aucune raison d'attendre quand le pouvoir s'évapore."

    Des élections générales?

    Plusieurs membres du parlement ont également réclamé la tenue d’élections générales pour sortir de l’impasse. Mais si une telle solution devait être choisie, il faudrait qu’elle s’articule avec un report du Brexit et la tenue d’élections européennes tant les délais sont courts.

    De son côté, la Commission européenne a réagi en déclarant qu’une "sortie du Royaume-Uni de l'UE sans accord le 12 avril "est désormais un scénario probable" soulignant que l'UE y était "pleinement préparée".

     

     

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  • Dans la bataille médiatique à laquelle se livrent les producteurs du documentaire de HBO et la famille de l'ancienne icône nord-américaine, de nouveaux éléments pourraient ternir un peu plus l'image du roi de la pop, décédé en 2009.
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    Depuis la diffusion aux États-Unis du documentaire choc de HBO, dédié aux deux hommes qui auraient été agressés sexuellement par Michael Jackson lorsqu'ils étaient enfants, la réputation de l'ex roi de la pop n'en finit pas de se ternir. Alors que l'acteur Macaulay Culkin a toujours affirmé que sa relation avec le chanteur était parfaitement innocente, voilà qu'un ancien témoignage datant de 2005 de l'acteur de Maman, j'ai raté l'avion,refait surface et présente des similitudes avec certains dires de l'un des deux plaignants, James Safechuck.

    Révélé au public en 1990, Macaulay Culkin est invité à participer au clip Black or White de Michael Jackson l'année suivante, il est alors âgé de 11 ans. De cette rencontre naît une amitié solide entre la star planétaire et le jeune acteur. En 2005, son témoignage participe à disculper le chanteur face aux accusations pour pédophilie qui le visent. Retrouvés par The Sun, les propos de Culkin de l'époque prennent un tout nouveau sens depuis la diffusion de Leaving Neverland et du témoignage de James Safechuck.

    Dans ce reportage, l'acteur affirmait également que le chanteur avait placé un étrange système de sécurité pour accéder à sa chambre. Pour y entrer, il fallait emprunter une sorte de passerelle et lorsque quelqu'un s'approchait de la chambre, un ‘‘Ding Dong''

    Dans le documentaire HBO au centre des récentes polémiques (documentaire qui sera diffusé le 21 mars sur M6) James Safechuck accuse Michael Jackson de lui avoir non seulement acheté une bague de fiançailles et d'avoir échangé des vœux avec lui, enfant, mais également d'avoir abusé sexuellement de lui pendant plusieurs années. Lors d'une séquence choc, l'homme désormais âgé d'une quarantaine d'années décrit le système qu'aurait mis au point le chanteur pour ne jamais être pris sur le fait. Le même que celui décrit par Macaulay Culkin. «On prenait une couverture et on la dépliait sur le sol dans le placard, comme ça, on pouvait fermer la porte, confie-t-il. Et il y avait des clochettes, on pouvait les entendre se déclencher pour nous prévenir lorsque quelqu'un venait chercher Michael Jackson.»

    Un soutien de moins

    Interrogé par Page Six, le réalisateur Rudi Dolezal, qui avait démarré une collaboration de plusieurs années avec Michael Jackson en filmant son concert à Munich en 1992 dans le cadre de sa tournée Dangerous, a déclaré croire les témoignages de James Safechuck et Wade Robson. Une position nouvelle directement liée aux révélations de Leaving Neverland, qu'il qualifie de «travail brillant».

    En plus de qualifier désormais l'artiste de «prédateur», il dit comprendre pourquoi les deux hommes avaient d'abord nié avoir été abusés par l'idole américaine. «Personne n'aurait arrêté Michael, admet-il. Il est difficile de croire qu'une icône est en fait un escroc.»

    D'après un autre rapport de Page Six, les trois enfants de Bambi, Prince, Paris et Michael Jr. Jackson, seraient prêts à se mobiliser pour porter plainte contre James Safechuck et Wade Robson, pour «fraude, dommages émotionnels, diffamation et représentation incorrecte des faits». Au début du mois de janvier, les ayants droit déclaraient à propos de Leaving Neverland : «Voilà encore une œuvre extravagante, une tentative scandaleuse et pathétique d'exploiter et de tirer profit de Michael Jackson.» Il semble qu'ils aient décidé de prendre un peu plus au sérieux ce documentaire qui provoque une véritable onde de choc à travers le monde.


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  • La députée socialiste Ericka Bareigts s'est dite «choquée» par les propos adressés lundi soir par Jean Lassalle à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, en plein examen du projet de loi Santé.

    "Et quand je pense que c'est des ministres femmes... Avec tout ce que l'on dit à juste titre de la femme aujourd'hui...". Une députée socialiste s'est dite "choquée" par des "remarques genrées" du député Jean Lassalle (non inscrit) adressées à la ministre Agnès Buzyn hier soir lors de l'examen du projet de loi Santé à l'Assemblée nationale.

    "Je voudrais dire au collègue Lassalle pour ses remarques genrées vers la ministre de la Santé, personnellement en tant que femme je n'admets pas ce genre de remarques. Et cette remarque m'a beaucoup choquée", a affirmé Ericka Bareigts, élue PS de la Réunion, provoquant des applaudissements d'autres députées et des protestations de l'ancien candidat à l'élection présidentielle. "Monsieur Lassalle, n'en rajoutez pas, ce n'est pas la peine", a ensuite affirmé la présidente de séance Carole Bureau-Bonnard (La République en Marche) pour obtenir le silence de l'intéressé qui voulait répondre à Ericka Bareigts.

    "Quand je pense que c'est des ministres femmes"

    Quelques minutes auparavant, Jean Lassalle avait fait part de son agacement au sujet du projet de loi, en s'adressant à Agnès Buzyn, alors que les débats tournaient autour de la désertification médicale.

    "La seule chose qui m'interroge c'est comment des ministres peuvent avec une telle constance plonger le pays dans lequel ils l'ont plongé depuis une vingtaine d'années. Et quand je pense que c'est des ministres femmes... Avec tout ce que l'on dit à juste titre de la femme aujourd'hui... C'est des ministres femmes, des femmes qui portent l'enfant, nos mères, nos sœurs, nos filles qui sont capables de porter des textes pareils", a d'abord affirmé Jean Lassalle.

    "Moi j'aurais fait comme Nicolas Hulot, j'aurais dit "merde" et je serais parti... Et elles en seraient sorties grandies. J'attends que la dernière s'en aille mener la liste de LREM aux Européennes. Il y aura un peu moins de maternités de fermées peut-être", a poursuivi l'élu des Pyrénées-Atlantiques.

    Des propos "ouvertement misogynes"

     

    Sur Twitter, le député et président du groupe LREM à l'Assemblée, Gilles Le Gendre, a déploré des propos "ouvertement misogynes" et "indignes de l'Assemblée nationale".


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  • Grande distribution : les prix des produits alimentaires s'envolent© Rsn Tv

    " Grande distribution : les prix des produits alimentaires s'envolent "

    Selon le baromètre mensuel de l’Insee, les prix des produits de grande consommation vendus dans les supermarchés ont augmenté de 0,4% en février. Une possible conséquence de la loi alimentation, qui est entrée en vigueur le 1er février dernier.

    La loi Agriculture et Alimentation est entrée en vigueur le 1er février. En relevant le de 10% le seuil de revente à perte, cette nouvelle législation pourrait avoir augmenté les prix à la consommation. Le baromètre mensuel de l’Insee constate que les prix des produits alimentaires en grande surface ont augmenté de 0,4% pendant le mois de février, établissant une corrélation avec l’entrée en vigueur récente de la loi dite Egalim.

    “Simultanément à l’entrée en vigueur de la loi Agriculture et Alimentation, les prix de l’alimentation (hors produits frais) augmentent plus fortement que le mois précédent : +0,5 % après +0,1 %. Sur un an, ils continuent d’accélérer : +1,9 % après +1,5 %”, indique l’institut. Avant d’ajouter : ”En considérant l’ensemble des points de vente, les prix des produits de grande consommation accélèrent de nouveau à +1,7 % sur un an. Cette hausse, (...) est la plus importante depuis octobre 2012”. viendrait particulièrement de la “nette accélération des prix des viandes et des boissons”, détaille l’Insee.

    En revanche, les prix des produits d’entretien et d’hygiène-beauté vendus en février en grande distribution ont légèrement reculé (-0,1 %) après s’être montrés stables en janvier. Cette catégorie ne rentre pas dans le cadre du relèvement du seuil de revente à perte (SRP) imposé par la loi Alimentation. Une mesure destinée à revaloriser le revenu des agriculteurs.


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