• Philippe Gildas est décédé dans la nuit du samedi 27 octobre au dimanche 28 octobre à l'âge de 82 ans, des suites d'un cancer. Cette figure familière du petit écran incarnait les belles années de Canal +. Il avait notamment présenté sur la chaîne cryptée avec son complice Antoine de Caunes Nulle part ailleurs, ce talk-show culte de la télé.

    Philippe Gildas n’est plus. Le journaliste et animateur, qui était âgé de 82 ans, s’est éteint le dans la nuit de samedi à dimanche, des suites d'un cancer .L’annonce de cette disparition a suscité surprise et tristesse. Depuis les années 70, où le grand public avait découvert son visage buriné et patelin au JT d’Antenne 2 (l'ancêtre de France 2), il était devenu l'une des figures marquantes de la télévision des années 80 et 90. Il est vrai que ce fils de notaire breton aura accompagné plusieurs générations, au gré de ses emplois successifs à la télé et à la radio, où il a connu plusieurs vies.

    Né en 1935 à Auray, dans le Morbihan, Philippe Leprêtre (son vrai nom) tourne vite le dos au métier de son père, une fois son bac en poche, et opte pour des études de journalisme. C’est au journal Combat qu’il commence sa carrière comme secrétaire de rédaction et qu’il utilise pour la première fois le prénom Gildas - celui de l'un de ses fils - pour signer ses papiers. Puis il se tourne vers la radio et la télévision, qui resteront ses médias de prédilection. Il présentera le JT sur TF1, mais s’essaiera aussi à des formats plus divertissants, comme le célèbre jeu d’aventures La chasse aux trésors, en 1981 sur Antenne 2.   

    La grande aventure de sa carrière télé restera dans doute celle de Canal+, la chaîne cryptée française qu’il rejoint en 1985, un an après son lancement... et juste après son mariage, à la ville, avec l'animatrice de radio Maryse. Sa première décision ? Y installer le Top 50, qu'il a créé à Europe 1. Présenté par Marc Toesca, ce hit-parade basé sur les vraies vente de disques deviendra bientôt incontournable. Surtout, en 1987, il prend la barre de Nulle Part Ailleurs, un nouveau talk-show diffusé tous les soirs en clair, et qui devient très vite la vitrine de la chaîne. Présentateur sobre et classique, Philippe Gildas y interviewe les personnalités les plus diverses. Surtout, il a ce génie de faire vivre à ses côtés de nouveaux talents. Comme Antoine de Caunes, qui deviendra très vite son alter ego… et son "bourreau" préféré. Ou Les Nuls, dont l’humour potache fait mouche auprès de toute une génération. Une joyeuse troupe qui assurera au talk-show un rayonnement resté sans équivalent et dont il restera l’éternel Monsieur Loyal, capable de supporter les pires taquineries en plateau, y compris sur le gabarit de son nez, devenu fameux.

    Depuis la fin des années 90 et son départ de Nulle Part Ailleurs, Philippe Gildas s'était fait plus discret. Entre deux émissions sur la chaîne Voyage ou Paris Première, ce passionné continuait à œuvrer en coulisses, que ce soit à la tête de la chaîne d’information iTELE (devenue CNEWS) ou de Vivolta, une chaîne de télévision pour les seniors qu’il a portée de longues années. En 2010, on l’avait aperçu aussi dans On n’demande qu’à en rire, le télé-crochet humoristique de Laurent Ruquier, où il avait joué les jurés.


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  • Charlie & Alpha 

     


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  • Red Dead Redemption 2 est-il déjà sorti ? Annoncé le 18 octobre 2016, le successeur du jeu d'action à succès Red Dead Redemption, sorti en 2010, est particulièrement attendu ces derniers jours. Le jeu sera officiellement en vente dans vos magasins préférés à partir de ce vendredi 26 octobre. Jusque-là, chacun est invité à prendre sur lui. Pour l'heure, seule la carte du jeu a fuité ainsi que certaines armes. Il y a quelques jours de cela, un joueur a en effet partagé des photos de la carte du jeu sur Reddit. Ce dernier serait parvenu à mettre la main sur le guide officiel complet du jeu.

    Néanmoins, on en sait plus sur l'application mobile affiliée à Red Dead Redemption 2. Elle sortira en même temps que le jeu le 26 octobre 2018 sur iOS et Android et possède plusieurs fonctionnalités. Vous pouvez affichez la carte du jeu et interagir avec, ce qui vous évite de retourner dans le menu pour trouver le magasin le plus proche. L'application affichera en temps réel les informations principales d'Arthur et sa position sur la carte, ainsi que plusieurs icônes (chasseurs de prime, magasins, lieux inexplorés…) Vous pourrez en outre enlever l'interface du jeu sur votre télévision d'une simple touche. Enfin, vous pourrez accéder au journal d'Arthur ainsi qu'au guide officiel complet du jeu.


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  • L’homme à l’origine de la prise d’otage dans la gare de Cologne lundi s’est réclamé du groupe Etat islamique.

     Après avoir fait évacuer la gare et bouclé le quartier situé au pied de la cathédrale de Cologne, les forces spéciales ont donné l’assaut en début d’après-midi.

    RSN Tv

    "Après avoir fait évacuer la gare et bouclé le quartier situé au pied de la cathédrale de Cologne, les forces spéciales ont donné l’assaut en début d’après-midi."

    La police allemande a déclaré lundi 15 octobre au soir ne pas exclure la piste d’un « attentat terroriste » après la prise d’otage survenue dans la gare de Cologne qui a fait trois blessés en plus de l’assaillant.

    « L’enquête explore toutes les directions. Nous n’excluons pas non plus un attentat terroriste », a dit une responsable de la police de Cologne, Miriam Brauns, au cours d’une conférence de presse.

    « Il pourrait s’agir d’une tentative d’attentat que nous avons fait échouer », a précisé le responsable de la police judiciaire de Cologne, Klaus-Stephan Becker, évoquant la piste islamiste.

    Bien que l’homme ne soit pas connu comme un islamiste, il a donné des « indices »laissant penser qu’il pouvait avoir une connexion avec cette mouvance.

    Il s’est notamment réclamé du groupe Etat islamique (EI) au cours de la prise d’otage dans une pharmacie de la gare. Un document d’identité concernant une personne née en Syrie en 1963 a notamment été retrouvé sur les lieux. Il s’agit « très vraisemblablement » de la même personne, a expliqué la police.

    Selon les enquêteurs, le détenteur de la carte d’identité, dont le permis de séjour en Allemagne était valable jusqu’en 2021, était bien connu des services de police pour divers délits depuis 2016 tels que des vols et des menaces.

    Au cours de la prise d’otage, l’individu « a exigé la libération d’une Tunisienne » et également qu’une valise qu’il avait laissée un peu plus tôt dans un autre endroit « lui soit rendue », a dit la police.

     

    Cocktail Molotov et bonbonnes de gaz

     

    Les faits se sont déroulés lundi en milieu de journée.

    L’homme a d’abord jeté un cocktail Molotov dans un établissement de restauration rapide situé dans une galerie marchande de la gare de Cologne, l’une des plus fréquentées d’Allemagne avec 280 000 passagers qui s’y croisent en moyenne quotidiennement dans cette région densément peuplée.

    Sur place une personne a été blessée par la fumée dégagée par l’engin incendiaire et une autre, une adolescente de 14 ans, a subi des brûlures et a dû être hospitalisée.

    Ensuite, l’assaillant s’est rendu dans une pharmacie de cette gare et s’y est retranché en prenant en otage une femme.

    Il avait avec lui un liquide allume-feu et plusieurs petites bonbonnes de gaz attachées entre elles, dont deux qu’il a fixées sur son otage. L’homme était aussi muni d’une arme et la police doit vérifier si elle était ou non factice.

    Après avoir fait évacuer la gare, bouclé le quartier situé au pied de la cathédrale de Cologne et pris contact avec le preneur d’otage, les forces spéciales ont finalement donné l’assaut en début d’après-midi, utilisant des grenades aveuglantes dont la détonation a pu être entendue à l’extérieur.

     

    Menaces islamistes

     

    L’auteur de l’attaque a « été grièvement blessé lors de l’intervention » policière, touché de plusieurs balles tirées par les forces de l’ordre. Après avoir été réanimé par les secours, il a été transporté à l’hôpital et était opéré d’urgence dans la soirée.

    La police a déclaré être intervenue car il menaçait de mettre le feu à la pharmacie. Il a aussi tenté d’allumer les vêtements de son otage lors de l’assaut.

    L’Allemagne est en alerte en raison de plusieurs attaques djihadistes perpétrées ou envisagées sur son territoire ces dernières années.

    En juin 2018, la police a annoncé avoir déjoué un attentat à la « bombe biologique », à la suite de l’arrestation d’un Tunisien suspecté d’être lié à l’EI. L’homme de 29 ans arrivé en Allemagne en 2015 est soupçonné d’avoir voulu remplir son engin de ricine, un poison 6 000 fois plus puissant que le cyanure.

    L’attaque la plus grave, survenue en décembre 2016, a été commise par un Tunisien de 23 ans, Anis Amri, auteur d’un attentat au camion-bélier sur un marché de Noël à Berlin. L’attaque, revendiquée par l’EI, avait fait douze morts.

    Les autorités allemandes évaluent actuellement à environ 980 le nombre des islamistes particulièrement dangereux car susceptibles de passer à l’acte, dont 150 sont détenus pour divers délits.


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    *** >>> Rachid Kowanana ! : 

     Charles Aznavour ne s’en cachait pas et c’est avec un plaisir non dissimulé que le chanteur de 94 ans s’était rendu vendredi dernier sur le plateau de l’émission présentée par Anne-Élisabeth Lemoine sur France 5. Sa dernière apparition télévisuelle. L’interprète de La Bohème est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile dans les Alpilles.  

    De retour d’une tournée au Japon, après avoir été contraint d’annuler une série de concerts en raison d’une fracture du bras après d’une chute en mai dernier, Charles Aznavour était apparu en bonne forme et n’avait pas hésité à évoquer la fin de sa carrière. Bien qu’encouragé par sa femme à prendre sa retraite, le chanteur a avoué en être incapable. «Je ne peux pas ne pas vivre et je vis en scène. Je suis heureux en scène et ça se voit. Je ne fais pas des sourires au public, on sent que je suis heureux d’entrer sur ce truc qui s’appelle la scène», a-t-il affirmé.  

    Loin d’être un sujet tabou, l’interprète d’Emmenez-moi a également évoqué son grand âge. «Je me sens vivant et c’est très important. L’âge n’existe pas. L’âge est celui que l’on se donne. C’est le calcul que l’on fait. “Ah cette année, j’ai un an de plus”. Non ce n’est pas ça du tout», a-t-il déclaré. À la question de l’animatrice s’il se projetait dans le temps, Charles Aznavour avait répondu simplement. «On a décidé avec ma sœur qu’on allait passer les 100 ans. Elle n’a pas le droit de lâcher ça, et je n’ai pas le droit». Et quand Anne-Élisabeth Lemoine lui a demandé s’il serait sur scène pour fêter son 100e anniversaire, le chanteur a répondu du tac au tac: «Oui mais je ne fête jamais rien. Les fêtes je n’aime pas ça, les déguisements je n’aime pas ça».

    Charles Aznavour avait enregistré La vie secrète des chansons animé par André Manoukian que France 3 a programmé vendredi 12 octobre.

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    La Bohème 

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    *** >>> Nadia Noésky ! :

    Le chanteur est mort à 94 ans. Ses chansons l'avaient porté en haut de l'affiche. Retour sur une carrière exceptionnelle.

    Anniversaire après anniversaire, la boutade prenait du crédit. On pensait bien voir Charles Aznavour fêter son centenaire sur scène. Le carnet de bal de l'indémodable patriarche était rempli jusqu'à la fin de l'année, alignant les salles prestigieuses dans le monde entier. Dire "stop", pour lui, c'était signer son arrêt de mort.  

    Les concerts étant sa meilleure crème anti-âge, il continuait. Son dernier album, le 51e, paru en 2015, s'intitulait Encores, le précédent Toujours. Ses adieux n'en étaient jamais vraiment. La retraite, Charles Aznavour laissait ça aux autres, préférant collectionner les records de longévité. Monsieur avait sa fierté. "Je ne suis pas vieux, je suis âgé. Ce n'est pas pareil", se plaisait-il à nuancer, paraphrasant la coquetterie d'Obélix.  

     
     

    Infatigable - il revenait du Japon -, il ne concédait qu'une chose sur les planches, le recours au prompteur pour pallier les trous de mémoire. Ambassadeur de la chanson et de la culture françaises, l'artiste était hors catégorie. En haut de l'affiche forcément, lui, ce géant de1,65 m. En 1998, le New York Times titrait : Aznavour, the Last Chanteur. Le monument est décédé le 1er octobre, à 94 ans, à son domicile, dans le sud-est de la France. Un lundi, forcément. Il avait prévenu : Je hais les dimanches

    Mémoire collective

    Charles Aznavour n'avait ni le physique de l'emploi, ni la voix. S'il avait écouté les critiques, il n'aurait pas fait cette carrière de marathonien. Aujourd'hui, ce sont les critiques qui l'écoutent et font les comptes : l'homme a vendu 180 millions de disques ; troussé près de 1000 chansons; reçu 18 disques d'or en France; rempli l'Olympia pour la première fois en 1956 ; conquis l'AccorHotels Arena (une première pour lui), en 2017 ; triomphé au Carnegie Hall, à New York ; chanté avec Edith Piaf, en chair et en os, et avec son hologramme ; croisé De Gaulle et serré la main de Macron ; tourné dans 80 films ; offert un tube à Johnny Hallyday (Retiens la nuit) et adoubé les rappeurs et les slameurs, toujours à l'affût des nouvelles formes d'écriture.  

    Malgré ce CV de roi de la variété, ce résident suisse depuis 1972, marié en troisièmes noces à Ulla Thorsell, une Suédoise, avait au fond de lui le sentiment de ne pas avoir été apprécié à sa juste valeur. Son esprit de revanche lui servait de moteur. 

    La bohème, Je m'voyais déjà, Les comédiens, La Mamma, Comme ils disent, Hier encore, For me FormidableMourir d'aimer... tous ses classiques, inscrits dans la mémoire collective, ont accompagné la vie des Français. Et pourtant, ces succès semblent ne jamais lui avoir fait oublier le goût amer des débuts.  

    "Avec Aznavour, le malheur devient palpable"

     

    "J'ai fait une carrière inespérée, mais exemplaire. Tout est une question de chance", disait-il. Charles Aznavour était peut-être veinard, il était surtout coriace. Cette résistance était le contrecoup des humiliations endurées à ses débuts. L'homme pouvait être cassant, voulait tout maîtriser, faisait la loi, mais il savait exprimer le désespoir, la peine, la solitude. Il n'était ni un jeune premier, ni un révolutionnaire. Il plaisait parce qu'il faisait entendre la mélancolie et la souffrance. Jean Cocteau l'a tourné plus joliment : "Avec Aznavour, le malheur devient palpable." C'est bien connu, le drame rapporte plus que le bonheur. Les happy-end amoureux et les gens heureux n'intéressent personne. Pire, ils rendent jaloux. Eternel insatisfait, Aznavour était une fabrique de larmes qui avait le sens du swing. 

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    Adieu Charles ... Rsn Tv 


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