• Le président américain aurait posé cette question à son homologue français lors de sa visite à Washington, fin avril...


    Emmanuel Macron et Donald Trump à la Maison Blanche, le 24 avril 2018.
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    "Emmanuel Macron et Donald Trump à la Maison Blanche, le 24 avril 2018".

    Donald Trump n’y est pas allé par quatre chemins. Lors de la visite d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche, fin avril, il aurait posé cette question au président français : « Pourquoi ne quittez-vous pas l’U.E. ? ». Ces propos sont rapportés par l’éditorialiste du Washington Post Josh Rogin, jeudi. Selon lui, la Maison Blanche n’a pas « contesté » l’épisode mais s’est refusée à tout commentaire.

    Après sa question, le président américain aurait fait miroiter au président français la possibilité de signer des accords commerciaux bilatéraux entre la France et les Etats-Unis. Qui seraient, selon lui bien plus avantageux pour les deux pays que ceux signés avec l’Europe. Donald Trump a visiblement raté la déclaration d’amour à l’Europe effectuée par Emmanuel Macron face au Parthénon grec, l’an dernier.

    Guerre commerciale

     

    Donald Trump critique régulièrement les traités commerciaux en place. Il avait commencé son mandat en annulant le partenariat transpacifique. Ces dernières semaines il a engagé un bras de fer avec le Canada et le Mexique pour renégocier l’accord de libre-échange Nafta (Aléna en VF).

    Le président américain a également entamé une bataille commerciale avec la Chine, l’Europe et le Canada sur les importations d’acier et d’aluminium. Et il a fâché ses partenaires du G7 en refusant de signer un communiqué commun. La partie de poker peut continuer.

     


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  • C'est dimanche 1er juillet qu'entre en vigueur l'abaissement à 80 km/h de la vitesse sur certaines routes départementales. Quelles sont celles qui sont concernées par cette mesure controversée?

     
    C'est dimanche 1er juillet qu'entre en vigueur l'abaissement à 80 km/h de la vitesse sur certaines routes départementales. Quelles sont celles qui sont concernées par cette mesure controversée?
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    "C'est dimanche 1er juillet qu'entre en vigueur l'abaissement à 80 km/h de la vitesse sur certaines routes départementales. Quelles sont celles qui sont concernées par cette mesure controversée?"  

    On en parle depuis plusieurs mois, mais l'entrée en vigueur de la limitation de vitesse à 80 km/h - au lieu de 90 km/h - sur les routes départementales sera effective dimanche 1er juillet. "Treize mètres, c'est ce qui vient de lui sauver la vie en roulant à 80 km/h" : à cette occasion, un clip est diffusé depuis quelques jours par la Sécurité routière pour promouvoir l'abaissement de la vitesse. Le décret d'application est paru le 15 juin au Journal officiel. Une mesure critiquée par des élus, qui refusent de se mettre en ordre de marche, et des associations.

    Quelles routes sont concernées?

     

    A compter du 1er juillet, cette limitation s'appliquera sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central (muret, glissière), soit 40% du réseau routier français. Le Premier ministre Edouard Philippe s'est toujours dit "prêt à assumer l'impopularité" de cette disposition qui permettra, selon lui, de sauver 300 à 400 vies par an. Si selon les chiffres officiels, 400.000 à 450.000 kilomètres de voies sont concernées, Auto Plus fait état d'un million de routes impactées.

    Selon une étude de la Sécurité routière, un automobiliste gagne 13 mètres en distance de freinage lorsqu'il roule à 80 km/h, contre 90 km/h, sur des routes bidirectionnelles sans séparateur central. Elle relève également que le temps perdu sur un même trajet de 39 km entre un véhicule roulant à 90 km/h et un autre à 80 km/h ne représente qu'une minute et 32 secondes.

     

    Des départements plus ou moins touchés

     

    Le site spécialisé a listé les départements qui seront les plus touchés par cette mesure, en faisant appel au fabricant de GPS et cartographe TomTom. On retrouve la Dordogne (10.971 km), la Manche, l'Aveyron, la Charente-Maritime ou encore l'Ille-et-Vilaine. Parmi les moins impactés : Paris (0 km) et les départements d'Ile-de-France, le Territoire de Belfort (340 km), les Alpes-Maritimes, la Corse du Sud ou encore les Hautes-Alpes.

     

    Tous les panneaux seront-ils changés?

     

    En Loire-Atlantique, 210 panneaux doivent être posés sur les 4.400 km de routes départementales, pouvait-on lire dans la presse régionale. Le ministère de l'Intérieur évalue à 11.000 le nombre de panneaux de signalisation à changer, pour un coût global de 6 à 12 millions d'euros. Ces modifications sont à la charge des collectivités et doivent ensuite être remboursées par l'Etat.

    Alors que la mesure est controversée, certains départements pourraient décider de ne pas les remplacer. C'est notamment le cas de la Creuse. La présidente du département, Valérie Simonet (Les Républicains), a indiqué qu'elle laisserait l'opération entièrement à la charge de l'Etat. "En l'absence de concertation, que l'Etat se débrouille", a-t-elle ainsi lancé au micro de France Bleu. Début mars, 27 autres présidents de conseils départementaux, plutôt de centre-droit, ont écrit au Premier ministre pour lui faire part de leur courroux.

    Remonté contre la mesure, le département des Hautes-Alpes a pris un arrêté supprimant les zones à 70 km/h existant sur certaines portions de son réseau. "Avec l'abaissement par le gouvernement de la vitesse autorisée à 80 km/h, les limitations à 70 km/h n'ont plus de sens. L'idée, c'est de clarifier le réseau", a expliqué à l'AFP Jean-Marie Bernard, le président (LR) du conseil départemental.

     

    Et s'ils ne le sont pas?

     

    Mais attention, car si les panneaux ne sont changés, les automobilistes ne respectant pas les 80 km/h pourront quand même être sanctionnés. C'est ce qu'expliquait il y a peu au JDD Emmanuel Barbe, le monsieur Sécurité routière du gouvernement, en rappelant une notion essentielle du code de la route : "Nous avons un système de limitation de vitesse par défaut." En clair, nul conducteur n'est censé ignorer la loi ; les panneaux servent d'aide-mémoire. Les automobilistes ne pourront donc pas arguer d'une absence de signalisation pour contester une amende. Dans un sondage publié en avril, 76% des Français se déclaraient opposés à cet abaissement de la vitesse.

     

    Une expérimentation prévue pour durer deux ans

     

    L'abaissement de 90 à 80 km/h est une expérimentation prévue pour durer deux ans. "On rendra transparent les résultats. Si ça ne marche pas, on ne continuera pas. Si c'est inégal, les départements reprendront la main", avait déclaré Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 à Berd'huis dans l'Orne le 12 avril dernier. "Tout le monde va rester calme, si dans deux ans ça ne marche pas, on arrêtera", avait-il renchéri. Le président de la République avait également indiqué que "durant ces deux années, l'argent qui sera perçu si des contraventions sont données, on le mettra pour les hôpitaux qui soignent les blessés de la route".

    Une "clause de rendez-vous" est fixée au 1er juillet 2020. "Si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances, [...] le gouvernement prendra ses responsabilités", avait également assuré Edouard Philippe.

     


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  • Une réfugiée rohingya arrive au Bangladesh, le 1er novembre, après avoir traversé la frontière depuis la Birmanie.
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    L'ONG, qui a recueilli des centaines de témoignages et de documents, demande que la Cour pénale internationale juge les viols, meurtres et expulsions commis depuis dix mois contre les musulmans de l'Etat d'Arakan.

    «Nous avons l’ordre de brûler tout le village en cas de trouble. Au moindre problème, nous allons tout détruire.» Cette phrase a été prononcée par un gradé de l’armée birmane contre un musulman du village d’Inn Din lors d’un appel téléphonique. C’est une des nombreuses preuves du nettoyage ethnique, mené par les forces de l’ordre birmanes contre la minorité rohingya dans le nord de l’Etat d’Arakan à partir du 25 août dernier, récoltées par Amnesty International et publiées ce mercredi dans une nouvelle enquête de 186 pages (en anglais).

    L’ONG revient avec encore plus de témoignages, de documents officiels et de photos sur des faits déjà connus, mais qui ont toujours été niés par le gouvernement de la dirigeante Aung San Suu Kyi. Et surtout, elle cite nommément treize haut gradés de l’armée birmane, dont le commandant en chef Min Aung Hlaing, et demande à la communauté internationale de saisir la Cour pénale internationale (CPI). Lors de la vague de répression qui a suivi l’attaque, l'été dernier, d’une trentaine de postes de police par l’Arsa, une fraction armée de rebelles rohingya (qu'Amnesty accuse également d'exactions), «neuf des onze crimes contre l’humanité décrits dans le statut de Rome de la CPI ont été commis par les forces de sécurité du Myanmar [autre nom de la Birmanie, ndlr]».

    Meurtres, viols en réunion, destructions de villages, utilisation de mines terrestres, torture… «Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants ont été tués lors des opérations militaires. Certaines ont été ligotées et exécutées sommairement par balles. D’autres ont été abattues durant leur fuite. D’autres encore ont été brûlées vives dans leurs maisons», dit le rapport. Les noms de villages martyrs, Inn Din, Tola Toli, Maung Nu, Min Gyi, Chut Pyin, ainsi que les noms de bataillons particulièrement violents, comme celui basé à Taung Bazar, reviennent encore et encore, corroborant les témoignages recueillis par Libération auprès des réfugiés rohingyas au Bangladesh en septembre.

    Depuis un an, environ 80% de la population musulmane du nord de l’Arakan a fui la région, soit 700 000 personnes qui s’entassent dans des camps au Bangladesh voisin. Selon des témoignages directs recueillis par Libération auprès de rares observateurs étrangers à avoir pu entrer en Arakan, confirmés par les photos satellites, les autorités birmanes rasent depuis des mois au bulldozer des centaines de villages abandonnés, et construisent routes et bâtiments sur l’emplacement des champs et des maisons des musulmans. Un processus de rapatriement des Rohingyas est négocié avec le Bangladesh sous l’égide de la Chine et de l’ONU, mais ne prévoit pas de leur rendre leur citoyenneté, ni d’assurer la sécurité à cette minorité privée des droits les plus élémentaires depuis des décennies.

    Sous la pression, qui reste légère, de la communauté internationale, le gouvernement du Myanmar a annoncé le mois dernier la formation d’une nouvelle «commission d’enquête indépendante». La précédente avait conclu, contre toute vraisemblance, que «pas un coup de feu n’avait été tiré», et que les habitants avaient mis le feu eux-mêmes à leurs maisons. Matthew Wells, d’Amnesty, réclame : «En attendant d’être parvenue à un consensus et d’avoir obtenu le soutien nécessaire à la saisie de la CPI, la communauté internationale doit mettre en place, dans le cadre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, un mécanisme chargé de recueillir et de préserver les éléments destinés à une future procédure pénale.» Sinon, conclut le conseiller principal de l’ONG, «une question s’imposera : que faut-il pour que la communauté internationale prenne enfin la justice au sérieux ?»

     


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  • Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, à Marseille le 14 avril 2018.
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    "Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, à Marseille le 14 avril 2018." 

    FOOTBALL - Les champions du monde en titre se sont fait sortir mercredi...

    La Chancelière et la Mannschaft dans le même panier. Jean-Luc Mélenchon et plusieurs autres responsables de La France Insoumise ont salué mercredi la victoire de la Corée du Sud sur l’Allemagne, championne du monde en titre éliminée du Mondial 2018, ironisant pour certains sur une élimination de la politique allemande aux Européennes.

    « Le dégagisme frappe aussi la coupe du monde. L’Allemagne est éliminée dès la phase de poule. En 2019, on dégage la politique allemande dès le premier tour ! », a lancé dans un tweet Manuel Bompard, coordinateur des campagnes de LFI. « Joie pure : la Mannschaft est éliminée. Trop forts les Coréens », a salué pour sa part Jean-Luc Mélenchon.

    « Merci aux Coréens, Battiston est enfin vengé - Séville 1982 ! Dégageons Angela Merkel pour venger les peuples européens », a également écrit Bastien Lachaud, député LFI de Seine-Saint-Denis, en référence à la blessure de l’ancien international tricolore Patrick Battiston, violemment percuté par le gardien allemand Harald Schumacher lors d’une demi-finale du Mondial-1982 perdue par la France (3-3, 5 t.a.b. à 4).  

     


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    Météo-France a lancé un bulletin d'alerte pour samedi, dimanche et lundi pour de fortes chaleurs, avec des pics pouvant atteindre les 38 degrés localement. Consultez ici tout le détail de la carte météo.

    vigi référence
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    Le moindre coin d'ombre va être pris d'assaut ce week-end et lundi. Alors que les températures sont déjà élevées depuis quelques jours et encore ce jeudi, elles vont continuer de grimper pour atteindre des pics à plus de 30 degrés. 

    Samedi

    Les températures maximales seront comprises entre 32 et 37 degrés du Sud-Ouest au Centre-Est, et entre 27 et 34 degrés sur le pourtour méditerranéen, selon le bulletin d'alerte de Météo-France. Plus au nord, le mercure atteindra entre 31 et 33 degrés, excepté sur les régions les plus proches de la Manche, où elles resteront comprises entre 23 et 29 degrés.

    Dimanche

    Pour le premier jour du mois de juillet, les températures évolueront peu sur la moitié sud. L'air chaud gagnera du terrain sur la moitié nord, avec des maximales souvent comprises entre 31 et 34 degrés, indique Météo-France. Sur les régions côtières, elles s’échelonnent entre 24 et 29 degrés.

    Lundi

    Le seuil des 30 degrés devrait encore être très souvent atteint sur l'ensemble du pays. Les très fortes chaleurs devraient se maintenir dans le Centre-Est, avec une hausse probable des températures dans le Nord-Est.

     


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