• A l'occasion d'une conférence de presse surprise jeudi à Madrid, Zinedine Zidane a annoncé son départ du Real Madrid.

    Tout a commencé avec l'annonce d'une conférence de presse surprise de Zinedine Zidane programmée ce jeudi à 13h à Madrid. Une conférence qui tombe cinq jours après le triomphe de son équipe en finale de la Ligue des champions contre Liverpool (3-1) et sa 3e couronne personnelle de rang en C1. Du jamais vu pour un entraîneur. Mais qu'allait donc annoncer le Français ? Alors que Marca évoque une rencontre avec son président Florentino Perez dans la matinée, tout Madrid retient son souffle. "J'ai pris la décision de ne pas continuer l'année prochaine comme entraîneur du Real Madrid", a déclaré Zinedine Zidane. Un énorme coup de tonnerre et la fin d'une aventure comme coach qui avait débuté à l'hiver 2016 lorsqu'il avait pris la succession de Rafael Benitez. 

    Il n'a pas toujours fait l'unanimité cette saison

    Zinedine Zidane © RSN Tv

    "Zinedine Zidane" 

    L'avenir de Zizou a suscité beaucoup d'interrogations tout au long de la saison. L'ancien numéro 10 des Bleus n'a pas toujours été encensé ces derniers mois. Ni fait l'unanimité. Les prestations de son équipe ont souvent été décevantes en Liga, un championnat que les Merengue ont terminé à la 3e place derrière le Barça et l'Atlético. Critiqué sur ses choix, et notamment sa décision de ne pas beaucoup recruter lors du mercato estival 2017, Zidane a même été sur la sellette. Sous contrat jusqu'en 2020, il a dû répéter à maintes reprises qu'il souhaitait poursuivre son aventure à Madrid.

    Mais le Français est né sous une belle étoile. Depuis la victoire du Real face au PSG, son équipe a montré à toute l'Europe qu'elle restait la meilleure. Et samedi à Kiev, puis dimanche à Madrid, c'est en héros qu'il a été acclamé par ses joueurs et le peuple madrilène.  

     


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  • Benjamin Herman, 36 ans, a tué trois personnes mardi matin dans la cité francophone. Incarcéré depuis 2003, il bénéficiait d'un congé pénitentiaire de deux jours et aurait dû réintégrer sa prison dans la journée.

      figarofr: La police scientifique, sur les lieux de l'attaque, le 29 mai 2018. © RSN Tv

    "La police scientifique, sur les lieux de l'attaque, le 29 mai 2018."  

     

    Le profil de l'assaillant se précise, quelques heures après l'attaque survenue à Liège, dans l'est de la Belgique, où trois personnes ont été tuées mardi matin. L'auteur des faits, identifié par les médias belges comme Benjamin Herman, un homme radicalisé, a porté plusieurs coups de couteau à deux policières avant de subtiliser leurs armes pour les abattre. Il a ensuite tiré sur un passant de 22 ans, situé dans une voiture garée à proximité. Après ce triple homicide, l'homme, âgé de 36 ans, a brièvement pris en otage une employée d'un groupe scolaire. Il a finalement été abattu après avoir blessé quatre policiers lors d'échanges de tirs.

    Né à Rochefort, près de Namur, en 1982, l'assaillant était bien connu des services de police. En février 2008, il avait notamment braqué, avec son frère, une supérette à Forrières, en région wallonne. Plusieurs fois condamné pour vols, coups et blessures ou trafic de stupéfiants, ce multirécidiviste était incarcéré depuis 2003. Lors de son passage à l'acte mardi, il bénéficiait d'un congé pénitentiaire de deux jours, et aurait dû réintégrer la prison de Marche-en-Famenne, à une cinquantaine de kilomètres de Liège dans la journée. La nuit avant son attaque, il aurait tué un toxicomane avec un marteau à On, près du domicile de sa cousine, selon le parquet de la province belge de Luxembourg.

     

    Cité dans deux rapports de la sûreté de l'État

    Benjamin Herman n'a jamais été condamné pour terrorisme. Mais, lors de son passage à la prison de Lantin, dans l'est du pays, en 2017, il fait la rencontre d'un détenu islamiste. À son contact, il se radicalise et fait la même année l'objet d'une fiche S. Son nom a également figuré dans deux rapports de la sûreté de l'État et un rapport de police, qui ne le concernaient toutefois pas directement. «On m'a dit que c'était quelqu'un qui s'était mis à prier avec une certaine régularité et concentration, mais je n'en sais pas plus, ce n'est pas un indice en soi suffisant», a indiqué la présidente du Sénat belge, Christine Defraigne, au micro de BFMTV.

    Son profil psychologique commence progressivement à se dessiner. Selon la RTBF, il s'agissait de quelqu'un de «très violent». «Instable», il aurait eu une jeunesse «difficile» et aurait coupé les ponts avec toute sa famille. Il n'avait d'ailleurs plus aucun contact avec celle-ci. L'attaque survenue mardi n'a pas été officiellement qualifiée de terroriste et n'a pas été revendiquée par l'État islamique. Dans la cellule de l'assaillant, les enquêteurs ont trouvé un exemplaire du Coran ainsi qu'un tapis de prière, mardi. Mais pas d'autres éléments pouvant évoquer un projet d'attaque terroriste.

     


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  • Deux policiers belges ont été tués mardi matin par un individu qui a été "neutralisé" par les forces de sécurité.

    © RSN Tv 

    Un homme a tué par balles deux policiers mardi 29 mai à Liège, dans l'est de la Belgique, avant d'être "neutralisé" et interpellé par des membres des forces de l'ordre, a indiqué à l'AFP le parquet de la ville, confirmant des informations de presse.

    Selon plusieurs médias belges, un passant aurait également été tué par les coups de feu tirés. Catherine Collignon, porte-parole du parquet jointe par l'AFP, a fait état de deux blessés, en plus des deux policiers tués. Les circonstances des tirs sont encore "floues", a-t-elle souligné, tandis que la police de la ville a indiqué sur Facebook qu'il y avait eu une "prise d'otage".

     


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  • Serge Dassault, ancien sénateur Les Républicains et industriel français, également patron de presse, est mort à l'âge de 93 ans ce lundi 28 mai à Paris. Celui-ci a été victime d'une "défaillance cardiaque" au cours de l'après-midi, tandis qu'il se trouvait dans son bureau du Rond-Point des Champs-Élysées Marcel-Dassault, selon des informations communiquées par sa famille.

    La carrière de Serge Dassault est intrinsèquement liée à celle du groupe Dassault, l'un des fleurons de l'industrie aéronautique française, fondé par son père Marcel Dassault en 1929. Patron du groupe de 1987 à 2014, Serge Dassault était le président d'honneur de Dassault Aviation depuis 2000.  

    Figurant parmi les plus grandes fortunes de France, il avait diversifié ses activités en devenant l'un des magnats français de la presse et en obtenant à 61 ans un siège de conseiller régional d'Île-de-France. Également élu conseiller général de l'Essonne en 1988, il remporte en 1995 les municipales de Corbeil-Essonnes, qu'il avait déjà briguées à deux reprises. Il restera maire de la commune jusque 2009.  

    Le nom de Serge Dassault a figuré dans plusieurs scandales de corruption. Sa dernière condamnation remonte au mois de février 2017. Celui-ci avait été condamné à 5 ans d'inéligibilité et deux millions d'euros d'amende pour avoir dissimulé au fisc des dizaines de millions d'euros pendant 15 ans, entre 1999 et 2014.  

     


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